Nouvelles de Loli : Innocence et autres

Merci du compliment, mais tu n'aurais pas quelque chose de plus... constructif ? Tu t'es douté rapidement que c'était un écrivain ?

Nan...Mais je suis à moitié endormi donc...

Donc réveille toi et dis moi quelque chose d'intéressant !

Super méga trop bien!!!! C'est super bien écrit!!!! J'ai pas deviné tout de suite... J'adore trop!!! C'est super bien écirt, décrit et tout et tout...

Snoop a tout dit ! XD

Merci tout le monde !

Magnifique !!! J'ai adoré !! Très bien écrit, originale, avec juste ce qu'il faut de descriptions... Je ne me suis pas du tout douté que c'était un écrivain, mais au moment où tu dis " Mais parce que tu es le dieu de l'imagination, pas de la réalité ! On ne tombe pas amoureux de ses rêves..." j'ai commencé à m'en douter un peu mais je n'en était pas sûre à 100%... Ton "C'est un Dieu" répété assez souvent nous induit en erreur... Je ne sais pas si c'est fait exprès... Si c'est le cas, laisses-les, sinon, supprimes-en !
Essaie peut-être de laisser quelque anecdotes sur l'écriture puisque c'est un écrivain... Par exemple, au lieu de "il efface" tu pourrais mettre "il gomme" ou des petits trucs du genre qui pourrait mettre le lecteur sur la piste...
Mais, je me répète, c'est vraiment très bien écrit ! Bravo !^^

Après une relecture, je me suis rendue compte que tu avais mis quelques anecdotes... "il crée entre ses doigts (crayon) ; L'horizon blanc (la feuille)..."

C'est vrai, j'ai déjà mis des anecdotes, mais on ne s'en rend presque pas compte tant elles sont légères ! Je vais essayer d'en rajouter d'autres. Induire le lecteur en erreur ? C'était mon but, afin de rendre la chute plus inattendue. Moi, j'ai vraiment l'impression d'être une déesse quand j'écris, je décide de tout. Là, je mets cette impression tellement en avant que le lecteur y croit vraiment, sans penser aux écrivains.

J'ai modifié des trucs en blanc.

En ce moment le feu m'inspire...


La vie c'est comme un feu, un feu vorace, des flammes vives ou discrètes... La vie c'est un feu de joie ou un bûcher, la chaleur, la lumière... La vie elle s'éteint lentement, à petit feu comme on dit. Doucement les flammes diminuent... Ou alors c'est brusque, comme un seau d'eau froide. De toute façon il restera que le cadavre, il restera que les cendres... La vie c'est comme un feu, ça se nourrit d'émotions, de bûches ou de charbon. Ca les dévore en crépitant, ça gicle un peu partout à travers la fumée et les étincelles. La vie c'est comme un feu qui prend toute la cheminée, qui grandit comme l'enfant. Et puis au bout d'un moment l'enfant est adulte, l'adulte est vieillard... Et le feu rétrécit à nouveau, on finit comme on commence.
Moi j'ai écrite ma vie et je l'ai comtemplé. Trop. La lumière du feu m'a aveuglé, je ne vois plus... J'ai voulu changé ma vie, mon destin, alors j'ai malaxé les braises ardentes... Trop. Mes mains n'existent plus tant elles sont brûlées. La fumée me fait tousser, m'empêchant de parler. Elle pénètre partout, maudite fumée... Et pour finir une étincelle a sauter sur moi, est entrée en moi. Elle monte lentement, me possède lentement. Elle va derrière mes yeux aveugles, tu vois la flamme dans mon regard ? Je suis fou. Fou de toi...
La vie c'est comme un feu et je te déclare ma flamme.

Ouah... C'est... c'est vraiment GENIALE, FANTASTIQUE, MAGNIFIQUE, TROP TROP BIEN... J'ADORE !!!!!!!!! Il y a des métaphores,des comparaisons, des expressions connues... Vraiment, BRAVO !!!!!!!!! J'ai rien à dire !!!!^^

Merci beaucoup ! Je ne m'attendais vraiment à un com' aussi gentil...
Perso mon texte me déçoit un peu. J'aime les métaphores mais on en revient toujours à l'amour, donc la fin est un peu... Bien écrite je pense mais sa signification me gêne. Pour être sincère j'ai pas chercher loin : je cherchais d'autres trucs avec le feu, j'ai trouvé cette phrase et hop le tour est joué.

Chacun son soleil


La promesse d’un ciel.


Trop de nuages.


Trop d’orages.


La promesse d’un ciel.





La lumière lui brûlait le visage, la rendait aveugle. La
terre se craquelait autour d’elle, exposée à des rayons chargés d’une chaleur
mortelle. Et pourtant elle restait là, immobile, droite, presque fière, sous le
soleil. Le sien.





Les étoiles s’éteignent.


Trop de peur.


Trop d’erreurs.


Les étoiles s’éteignent.





La gorge sèche, elle tomba à genoux. La douleur brûlait
son corps et son cœur. Ses larmes s’évaporaient presque aussitôt après avoir
coulées sur ses joues. L’amour ne l’éclairait pas… Il la tuait. Mais elle
aimerait quand même, sous le soleil. Le sien.





Chacun son soleil.


Chacun son espoir.


Chacun sa vie.


Chacun son soleil.





Chacun son soleil… Le visage tournée vers les cieux, elle
étirait ses lèvres sèches en un faible sourire. Son soleil qui éclairait ses
nuits. Son soleil qui réchauffait son cœur. Son soleil se rebellait. Elle avait
mal. Mais elle aimait.


Et soudain, sa douleur la quitta. Le ciel qu’on lui avait
promis… Accessible, enfin. Les étoiles se rallumaient. Chacun son soleil. Le
sien l’avait tué… Pour son bien. Elle connaissait le bonheur, enfin. Blottie
dans un rayon lumineux, elle buvait tout son saoul. Enfin…





L’amour construit puis dévaste avant de s’évaporer dans
les rayons du soleil. Et ce même soleil vous arrache à la vie pour que vous
puissez retrouver votre bonheur perdu. Alors vous courez après les nuages et
c’est le vide sous vos pieds. Mais vous vous raccrochez aux étoiles, ces
milliers de rire, d’éclats d’amitié ou d’amour, ces fragments de vie.
Seulement, en bas c’est la guerre et les étoiles s’éteignent. Vous tombez pour
revivre et aimer à nouveau. Cycle infernal, comme celui de l’eau…

Très bien, j'aime beaucoup le rythme de ta nouvelle...

Merchi beaucoup !!!!!!!

De rien... T'écris vachement bien, je trouve...

Merci Franchement je peux faire d'énomes progrès. Mais j'ai commencé tôt (environ sept ans, à peu près dès que j'ai su écrire !!) et donc à treize ans j'aurais déjà de l'expérience si ça se trouve.

Magnifique !!!!!!!!!! De très belles métaphores (ou comparaisons^^), un rythme particuliers mais que j'aime énormément, de belles descriptions (la douleure) simple mais belles... Bref !^^ J'ADORE !!!!^^

Merci... J'aime bien trouver des métaphores, je trouve qu'elle donne un côté poétique au texte et tout et tout.

Oui c'est vrai !^^ Mais il faut trouver la bonne métaphore ! Celle qui va le mieux avec ce qu'on veut montrer, expliquer, faire ressentir... Tu as très bien réussi à les insérer dans le texte !^^

C'est vrai que c'est pas évident de trouver les bonnes et de les mettre au bon moment... Mais moi ça m'est venu naturellement.

- Tu sais, la vie c’est un
miroir. Un jour il se brise et on passe de l’autre côté. On devient, à notre
tour, le reflet, l’ombre, le souvenir, le pâle fantôme. Le courant d’air qui
fait frissonner le regard. »





Elle parlait tout doucement, d’une voix triste et
chantante. Et sa main caressait l’écorce du cerisier qui était son confident.





- Toi,
tu es fissuré, fragile, parce que tes feuilles et tes fleurs sont tombées… Mais
ne qu’inquiète pas, le miroileur te réparera au printemps. Les oiseaux se
poseront sur tes branches et chanteront, et toi, tu seras content. Pas vrai que
tu serais content ? »





Et le vent dans les branches
comme pour dire oui… Elle invente des mots, quelle importance ? Son ami la
comprend, alors… Et la voix mélancolique qui poursuit son monologue.





- Tu sais, des fois j’ouvre ma main… Et alors c’est comme
si je tenais le monde entier dans ma paume. Et après je crispe le poing, et
tout disparaît… Je ne tiens que de l’air, de l’air qui file. Si je possédais
vraiment le monde dans ma main, si j’étais libre comme l’air… »





Un ton de regret, cette main qui
caresse… Le ciel est clair, dégagé. L’air est tiède. Mais il pleut dans le
regard de l’enfant, ce regard qui s’accroche désespérément à l’écorce de son
confident.





- Tu crois que je serais heureuse, après ? Et qu’on
m’aimera ? Que j’aurais le monde dans ma main, que je serais l’air ?
L’air qui fait frissonner le regard ? Peut-être que je serais un arbre, à
mon tour. On passe derrière le miroir et on ne sait pas quel va être notre
reflet… »





Le cerisier reste droit,
immobile. Nu dans le champ rabougri et la fillette rabougrie elle aussi,
recroquevillée… Des larmes coulent sur ses joues et sa main se promène sur la
peau du cerisier, cherchant le réconfort.





- Tu sais, j’aurais aimée te voir fleurir… Une dernière
fois. Et goûter tes cerises. Tes cerises juteuses ! Mais je veux la neige
pour tombe, tu comprends ? La neige éternelle… Elle sera bientôt là, et
alors, le miroir se brisera… J’espère qu’il ne te coupera pas. Mais tu es
robuste, tu es tellement robuste ! »





La fillette pleure, encore et encore. Les larmes coulent,
roulent sur ses joues… Elle plonge la main dans l’herbe et prend le couteau.





- J’ai peur… Tu comprends,
peut-être qu’on ne m’aimera pas. Peut-être qu’il n’y aura pas de
cerisiers ! Et comment pourrais-je vivre sans eux, sans leur branches solides, leur feuillage vert et leurs fruits si rouges ? Sans leur écorce pleine d'insectes, leur racines qui forment des bosses tout autour...





Et le vent qui souffle… Et les
larmes qui coulent… Elle est rugueuse sous les doigts, l’écorce du cerisier.
Texture aux milles creux et bosses, aux milles rides, tellement rassurante…





- Adieu, mon ami. J’ai plus peur de la vie que de la
mort… Adieu.




Le couteau qui s’enfonce dans la chair, le sang qui jaillit… Le cerisier
balance tristement ses branches dans le vent. A ses pieds, le cadavre d’une
fillette. Trempée de larmes, de sang… Du sang rouge comme le jus des cerises
mûres.

Très très très très très très très jolie et très très très X 10 puissance 30000000 triste... Super. J'adore. Elle est super bien écrite, pleine d'émotions. A vrai dire, même si la chute était "logique", je ne m'y attendais pas, en fait... Magnifique, superbe, génialissime. Tu as beaucoup de talent...

Merci...

Je ne cherchais pas à cacher la chute, en fait. Pourtant moi même je n'en étais pas sûre... Je m'explique : toutes les allusions, les paroles... Elle aborde même sa tombe de neige : on sait qu'elle va mourir ! Mais je m'attachais à elle. Du coup, j'ai voulu la faire hésiter, renoncer... Et puis le "sang des cerises" m'a paru être une chute si belle que je me suis décidée.