Elle

Je ne l'ai pas relut... Je sais que je devrais revoir mon texte "Guerre" mais c'est plus fort que moi. Merci pour ceux qui lisent^^

Elle est là, comme toujours, comme si elle tenait une promesse silencieuse. Même s’il pleut, ou s’il neige, même si je suis là à l’observer. Il n’y a pas de maisons aux alentour, juste des broussailles et le lac. Elle porte une robe blanche, en satin, avec des bretelles, et qui volette autour de ses fines jambes. Elle est pieds-nus, ses cheveux d’or détachés, cherchant des yeux une chose que j’ignore. Puis elle entre dans l’eau, bain de nuit. Elle caresse de ses mains la surface de l’eau, et brusquement les porte à son cou. Son collier de cristal est là, fidèle. Elle ne s’immerge que jusqu’à la taille, laissant l’eau l’envahir, filer sur elle, laissant le monde la prendre quelques secondes. Puis elle va s’assoir sur la berge, la terre et les graviers crissant sous chacun de ses pas. Elle est un fantôme dans le noir, mystérieuse et silencieuse ; la jeunesse et la beauté éternelle dans un monde froid et cruel. Elle penche la tête d’un côté, puis de l’autre. Je crois voir un sourire. L’espoir d’un instant, sentiment éphémère. Elle commence à chanter sa berceuse, celle qui m’endort, lorsque j’y arrive, celle qui anime mes rêves. La branche dont je me sers pour me cacher finit par céder dans un craquement. Comme chaque soir. Bien sûr, ni moi ni elle n’y faisons attention. Elle continue sa sourde litanie, imperturbable, mélodie qui réchauffe les étoiles. Elle se penche, se berce elle-même, sers ses genoux contre sa poitrine. Elle est rare et précieuse, une perle dans la nuit obscure. Je m’approche de plus en plus, hypnotisé par ses propos. Elle parle d’une nuit d’argent et d’un mur d’argile, d’une larme d’or et d’une clef fragile. Je m’assoie à son côté, mais elle ne semble pas s’en apercevoir. Je lui offre le lys blanc que j’ai cueilli en chemin. Il lui ressemble. Elle n’y fait pas attention, elle s’est mise à pleurer. De joie ou de tristesse, je n’en sais rien. Il m’est tellement difficile de la comprendre. A mes yeux c’est une princesse, et je suis Vagabond. Mais j’espère l’aider. Peut-être est-elle perdue : je la guiderai. Peut-être a-t-elle peur ; je la rassurai. C’est alors qu’elle se tourne vers moi. Je sens son odeur, sucrée, enivrante. Je la sais près de moi, et je la sentirai même si j’avais les yeux fermés. Mais ce n’est ni son parfum, ni sa beauté, c’est son regard qui me frappe. Elle semble dire : « aide-moi ! ». Mais je ne sais pas quoi faire. Elle prend le lys, le porte à son nez, mais ne me quitte pas des yeux. Elle me tourne le dos quelques instants après.

- Je suis Zaria.

Je ne sais pas quoi dire. Ca fait des semaines que j’essaie de communiquer, et maintenant, je me sens bête. Mais il serait impoli de ne pas se présenter.

- Je suis celui qui t’observe depuis longtemps.
- Je sais.

Elle semble prier le ciel. Nous restons là, des heures durant. Parfois, elle chante encore, d’autres berceuses.

- Je veux t’aider.

Ca y est, je l’ai dit. Je ne sais pas vraiment à quoi je m’engage.

- Mais je ne sais pas comment, avouais-je.

Elle se retourne enfin. Son regard me transperce, une fois de plus. Ses yeux, bleus, cherchent en moi celle qu’elle cherchait au début. Je ne sais pas ce qu’elle y trouve. Mais elle se rapproche davantage.

- Je vais t’aider à trouver, dit-elle simplement.

Moi aussi je me suis rapproché, maintenant je suis penché sur elle. Son parfum est plus fort, je distingue mieux ses traits. Elle a les joues roses. Sa robe a séchée, mais elle doit avoir froid. Je retire ma veste, faché de ne pas y avoir pensé avant, et la lui tend. Elle ne lui adresse pas un regard. Je hausse les épaules, et la pose à côté. Lorsque je tourne la tête, elle s’est encore avancée. Elle n’est plus qu’à quelques centimètres. Mon cœur bats plus vite, il vole, même.

- Alors ? fit-elle.

Mais je ne peux détacher mon regard de ses lèvres. Je ne suis pas sûr de moi. Mais tant pis.

Je romps l'espace qui sépare nos lèvres.

Voilà. Alors?

Contente qu'il t'ai plu malgré l'eau de rose^^
Je veux bien renforcer l'atmosphère, mais je ne vois pas vraiment de quoi tu parles. est ce le mystère?

Pareil que Loli en ce qui concerne l'eau de rose, mais sinon c'est pas trop mal. C'est léger, le début, on dirait un rêve. Sinon, ça manque de consistance. C'est beau au début, mais après c'est un peu fade, en lisant le début, je m'attendais à ce que l'histoire prenne son envol. je ne sais pas ce que je m'attendais à trouver après mais en tout cas pas vraiment ça. Je ne sais pas si je suis claire...

La chute... Non, non, non et non. Voila. On est bien dans le mystère et pouf! tu nous coupe l'herbe sous les pieds. C'est très frustrant. Un simple baiser pour un être qui à l'air plus qu'une humaine ? Non, même si je comprend ce que tu as voulu faire peut être.

OK.
Je vais revoir la chute, mais je ne vous promet rien, parce que d'habitude je ne revois jamais mes textes. Pour être franche, j'essaie d'appliquer les conseils qu'on me donne sur des nouveaux textes.

Mais c'est un peu idiot du coup je ne progresse pas...
Oui je vais essayer de revoir la chute

Oh mais si il faut revoir ton texte ! Ça t'évite d'avoir à te creuse la tête pour chercher des idées =D

Okai J'ai compris... Je vais le rendre... EXTRAORDINAIRE! xD

Je crois que c'est moins bien... Et que j'ai completement dérivé, mais tant pis...

Elle est là, comme toujours, comme si elle tenait une promesse silencieuse. Même s’il pleut, ou s’il neige, même si je suis là à l’observer. Il n’y a pas de maisons aux alentour, juste des broussailles et le lac. Elle porte une robe blanche, en satin, avec des bretelles, et qui volette autour de ses fines jambes. Elle est pieds-nus, ses cheveux d’or détachés, cherchant des yeux une chose que j’ignore. Puis elle entre dans l’eau, bain de nuit. Elle caresse de ses mains la surface de l’eau, et brusquement les porte à son cou. Son collier de cristal est là, fidèle. Elle ne s’immerge que jusqu’à la taille, laissant l’eau l’envahir, filer sur elle, laissant le monde la prendre quelques secondes. Puis elle va s’assoir sur la berge, la terre et les graviers crissant sous chacun de ses pas. Elle est un fantôme dans le noir, mystérieuse et silencieuse ; la jeunesse et la beauté éternelle dans un monde froid et cruel. Elle penche la tête d’un côté, puis de l’autre. Je crois voir un sourire. L’espoir d’un instant, sentiment éphémère. Elle commence à chanter sa berceuse, celle qui m’endort, lorsque j’y arrive, celle qui anime mes rêves. La branche dont je me sers pour me cacher finit par céder dans un craquement. Comme chaque soir. Bien sûr, ni moi ni elle n’y faisons attention. Elle continue sa sourde litanie, imperturbable, mélodie qui réchauffe les étoiles. Elle se penche, se berce elle-même, sers ses genoux contre sa poitrine. Elle est rare et précieuse, une perle dans la nuit obscure. Je m’approche de plus en plus, hypnotisé par ses propos. Elle parle d’une nuit d’argent et d’un mur d’argile, d’une larme d’or et d’une clef fragile. Je m’assoie à son côté, mais elle ne semble pas s’en apercevoir. Je lui offre le lys blanc que j’ai cueilli en chemin. Il lui ressemble. Elle n’y fait pas attention, elle s’est mise à pleurer. De joie ou de tristesse, je n’en sais rien. Il m’est tellement difficile de la comprendre. A mes yeux c’est une princesse, et je suis Vagabond. Mais j’espère l’aider. Peut-être est-elle perdue : je la guiderai. Peut-être a-t-elle peur ; je la rassurai. C’est alors qu’elle se tourne vers moi. Je sens son odeur, sucrée, enivrante. Je la sais près de moi, et je la sentirai même si j’avais les yeux fermés. Mais ce n’est ni son parfum, ni sa beauté, c’est son regard qui me frappe. Elle semble dire : « aide-moi ! ». Mais je ne sais pas quoi faire. Elle prend le lys, le porte à son nez, mais ne me quitte pas des yeux. Elle me tourne le dos quelques instants après.
- Je suis Zaria.
Je ne sais pas quoi dire. Ca fait des semaines que j’essaie de communiquer, et maintenant, je me sens bête. Mais il serait impoli de ne pas se présenter.
- Je suis celui qui t’observe depuis longtemps.
- Je sais.
Elle semble prier le ciel. Nous restons là, des heures durant. Parfois, elle chante encore, d’autres berceuses.
- Je veux t’aider.
Ca y est, je l’ai dit. Je ne sais pas vraiment à quoi je m’engage.
- Mais je ne sais pas comment, avouais-je.
Elle se retourne enfin. Son regard me transperce, une fois de plus. Ses yeux, bleus, cherchent en moi celle qu’elle cherchait au début. Je ne sais pas ce qu’elle y trouve. Mais elle se rapproche davantage.
- Je vais t’aider à trouver, dit-elle simplement.
Moi aussi je me suis rapproché, maintenant je suis penché sur elle. Son parfum est plus fort, je distingue mieux ses traits. Elle a les joues roses. Sa robe a séchée, mais elle doit avoir froid. Je retire ma veste, faché de ne pas y avoir pensé avant, et la lui tend. Elle ne lui adresse pas un regard. Je hausse les épaules, et la pose à côté. Lorsque je tourne la tête, elle s’est encore avancée. Elle n’est plus qu’à quelques centimètres. Mon cœur bats plus vite.
- Alors ? fit-elle.
Mais je ne peux détacher mon regard de ses lèvres. Je ne suis pas sûr de moi. Pourquoi devrais-je lui faire confiance? Pourtant… Elle semble savoir. Elle semble détenir mon secret. Gardienne des clefs des libertés. C’est l’une des raisons qui m’a poussée à me rapprocher d’elle, me rappelais-je soudain. Elle m’obsède, pourtant au fond je ne sais rien d’elle, à part le fait qu’à chaque fois que j’ai besoin d’être seul dehors, elle est là. Le sait-elle ? Le, sait-elle ?
Son expression de petite fille perdue se transforme. Ses yeux prennent une expression de triomphe, un sourire cruel prend place sur son visage.
- On lit sur toi comme sur un livre, fit-elle, moqueuse.
Alors elle sait. Mais comment ? J’ai toujours été discret. Je ne l’ai dit à personne, et cette fille débarque, je suis sûr qu’elle le sait. Est-elle comme moi ?
- Oui vraiment, continue-t-elle, songeuse, tu a su garder ces choses pour toi.
- Comment ?
Elle ne dit rien. Elle baisse les yeux, pour les relever ensuite vers moi. Cette fois, elle pleure de colère. J’en suis certain.
- Abruti !
Je tresaille.
- A ton avis ? Toutes ces nuits, pourquoi étais-je là à t’attendre ?
Et là, je réalise. Je ne suis pas seul. Un long silence s’étend sur nous. Elle, s’étant éloignée de moi, continue de pleurer. Moi, idiot, viens de comprendre. Maintenant, c’est sûr, ça me paraît logique. Je n’ai jamais été le seul. Le silence devient pesant.
- Montre-moi les tiennes.
Ce n’est pas vraiment un ordre. C’est vraiment une demande, qu’elle prononce les yeux baissés. Elle m’aime, j’en suis sûr, et pire, je l’aime.
- D’accord.
Je me lève et retire mon tee-shirt. Et je regarde la lune. Elle est belle. Cette lune, qui me fait sortir de chez moi, qui m’oblige à rester seul, à me cacher. Et puis, l’habituel vide. Quand je reprends connaissance, elle est toujours près de moi. Elle sourit. Elle aussi les a sortit.

Ses ailes.

Ouf! C'est mieux partit
Je vais continuer de revoir tout ça...