Elle

Elle a peur. Peur de quoi ? Elle même l'ignore. Elle ignore ce qu'elle doit faire. Elle va même jusqu'à ignorer ce qu'elle ressent. Mais le malaise est là, il est présent, il est palpable. Tellement palpable qu'il en devient oppressant. Elle le savait, pourtant. Elle savait qu'elle devrait le faire un jour. Avant que çà aille trop loin. Qu'elle perde le contrôle. Elle l'a perdu, d'ailleurs, ce contrôle qui la rassurait tant. Elle est désorientée, elle tourne en rond. Où aller ? Que dire ? Une simple phrase la délivrerait, mais elle a peur. Qui n'a pas peur face a un cœur qui bat tellement fort, pour rien. Elle le sait, qu'il bat fort. Il lui a dit. Il l'aime. Mais elle, que ressent-elle ? Est-ce si compliqué de savoir ? Il faut croire. Et un tour de plus. Elle ne les compte plus, ses aller-retours incessant. Depuis combien de temps cela dure-t-il ? Un jour, deux ? Une semaine peut-être. Peut-être a-t-il toujours été ainsi. Elle ne sait pas. Elle ne sait plus. Qu'est-elle censée savoir déjà ? Impossible de se souvenir. Il faut oublier, l'oublier. « You will survive ». C'était quoi cette chanson déjà ? Sa mémoire s'émiette. Ne reste que l'indésirable. Pourquoi s'en étonner ? L'être humain est ainsi constitué après tout, elle le sait bien, à force. A force de... Çà aussi, çà s'est envolé. Ne reste que la douleur. Une douleur qui n'est même pas la sienne, entre autres. Pourquoi souffrir à la place de celui qu'on aime pas ? Bonne question. A méditer. En attendant... Dormir. Oublier.

Petite nouvelle (enfin^^...) trèèèèès courte. Faites entre vendredi et aujourd'hui.Je la trouve pas super,mais j'aimerais l'améliorer... Conseils très bien venus =)

Bon, alors on va aller droit au but, je n'aime pas. Tu tournes en rond, je sais, je sais pas, c'est dûr... C'est dit de manière banale, je suis sûre que tu peux améliorer ça et en faire un truc bien au moins du point de vue technique, parce que de toute façon ce n'est pas mon sujet favori. Ca fait un peu gnangnan dit comme ça, c'est pas assez développé, on ne connaît pas assez de sentiments, on dirait un truc écrit dans un journal intime pour apaiser son esprit tourmenté, quand personne ne doit le lire, donc on ne metionne que le strict nécessaire, pas mentino de sentiments, d'émotions, pas besoin, elles sont naturelles pour soit puisque c'est notre journal intime... le problème, c'est que c'est une nouvelle, donc elle doit être plus complète...
voilà, je ferai plus de commentaire si tu la retravailles, mais pour l'instant je n'ai rien d'autre à dire.

Ok =D
J'approfondis, je retravaille, je modifis, je relis, je corrige et je poste
(Merci d'être franches, souvent les gens ontpeur de vexer et... On stagne --'
C'est très agréable d'être critiqué comme ça, je trouve )

De rien Aëdy, je suis du même avis que toi ! ^^

Voilà, je l'ai un peu beaucoup retravaillé


Elle a peur, de cette peur qui se manifeste dans le creux de l'estomac, qui serre, qui tord, qui mord, qui fait mal. Peur de quoi ? Elle même l'ignore. Elle ignore ce qu'elle doit faire. Elle va même jusqu'à ignorer ce qu'elle ressent. Dans sa tête, cachés par une lourde chevelure, les mots s'agitent, se cognent, sans jamais s'arrêter, tournant comme si leur vie en dépendait. Impossible de former une phrase cohérente. Mais le malaise est là, présent, palpable, tellement palpable qu'il en devient oppressant, elle ne peut l'ignorer. Elle doit le faire, ne serait-ce que pour son équilibre mental. Elle le savait, pourtant. Elle l'avait prévu. Elle savait qu'elle devrait le faire un jour, c'était inévitable, c'était une certitude. Avant que ça n'aille trop loin. Qu'elle perde le contrôle. Elle l'a perdu, d'ailleurs, ce contrôle qui la rassurait tant. Elle ne s'en était d'abord pas inquiétée. Et puis, on lui avait posé des questions. Et elle n'avait pas pu y répondre. Elle ne peut toujours pas d'ailleurs. Elle est désorientée, elle tourne en rond. Où aller ? Que dire ? Une simple phrase la délivrerait, mais elle a peur de la prononcer. Qui n'a pas peur face à un cœur qui bat tellement fort, pour rien. Qui n'a pas peur, face à un cœur que l'on va meurtrir. Elle le sait, qu'il bat fort. Il lui a dit. Il l'aime, plus que tout, pour toujours. Il ferait n'importe quoi pour elle. Mais elle, que ressent-elle ? Est-ce si compliqué de l'admettre ? Il faut croire. Et un tour de plus. Elle ne les compte plus, ses aller-retours incessants. Des aller-retours à l'intérieur de soi même, toujours plus longs, plus grands, plus difficiles. Depuis combien de temps cela dure-t-il ? Un jour, deux ? Une semaine peut-être. Peut-être en a-t-il toujours été ainsi. Elle ne sait pas. Elle ne sait plus. Qu'est-elle censée savoir déjà ? Impossible de se souvenir. Elle se sent lasse, fatiguée, mais cette pensée la tourmente, sans relâche. Il faut oublier, l'oublier. Oublier la tristesse qu'elle verra dans ses yeux, la douleur qui sortira de ses paroles. Oublier qu'il ne lui en voudra même pas. Qu'il ne lui dira rien de désagréable, qu'elle ne pourra pas s'échapper devant ses questions. Qu'elle n'osera pas lui dire qu'elle ne l'a jamais aimé. Comment cela a-t-il pu dégénérer à un tel point ? Qu'il l'aimerait autant. Elle ne voulait pas. Pas lui faire de mal, pas le perdre. « You will survive ». C'était quoi cette chanson déjà ? Sûrement encore une idiotie. Sa mémoire s'émiette. Ne reste que l'indésirable. Pourquoi s'en étonner ? L'être humain est ainsi constitué après tout, elle le sait bien, à force. A force de... Ça aussi, çà s'est envolé. Ne reste que la douleur. Une douleur qui n'est même pas la sienne, entre autres. Pourquoi souffrir à la place de celui qu'on n'aime pas ? Bonne question. Pourquoi ne peut-on pas la laisser en paix, la laisser dormir, se reposer. Pourquoi ne peut-elle pas supprimer ce si petit mot, qui a tout foutu en l'air ? Comment un mot comme celui là pouvait-il foutre autant le bordel... Malgré la nuit, malgré la fatigue, il lui est impossible de fermer les yeux. Son portable vibre, encore. Encore un message qui n'aura pas de réponse, encore un message paraphrasé de l'éternel « je t'aime, répond moi ». Éternel et lassant, embarrassant. Mais elle ne peut le reprocher qu'à elle même. Si elle ne lui avait pas dit... La porte s'ouvre.
« -Tu dors ?
-Non.
-Qu'est-ce qui se passe ? »
Elle lâche un petit rire nerveux. Encore une bonne question. Il s'allonge à ses côtés, lui prend doucement la main.
« -Tu lui a dit ?
-Ouais.
-...
-Presque. »
Il soupire. Elle sait qu'elle le lasse plus qu'autre chose. Elle sait qu'un jour il lui dira ce qu'elle s'apprête à faire à l'Autre. Mais elle s'en fout. Elle l'aime trop pour lui en vouloir. Et puis, elle sait quelle pénitence il aura à ce moment là...

Oui...

Je veux toujours et encore des critiques (qu'elles soient positives ou négatives^^), s'il vous plaîîîîît =D

Mince, je suis pas encore un écrivain de génie qui, en deux jet, arrive à la plus belle nouvelle existente au monde ( )

Bref, je me suis quand même améliorée apparement^^ Ca fait toujours plaisir =p
Je vais relire pour voir si j'arrive afaire quelque chose de mieux, mais j'avoue que quelques critiques de plus seraient les bien venues pour voir en gros ce qui ne va pas et ce qui va^^

Plus personnes ?...

Alors... Je vous met une "critique" qu'on m'a faite sur ce texte. J'aimerais que vous me disiez ce avec quoi vous êtes d'accord ou non. (Je vous épargne la seconde partie qui est plus personelle, mais si vous la voulez je pourrais la mettre )


"Ok... ok, je te donne d'abord un avis de lecteur et pis après je quitte le mode "critique technique" pour laisser parler le "critique à trippes".

J'aime bien le mode narratif employé, c'est bien plus crédible d'employer la 3ème personne que le "je" pour décrire quelque chose de manifestement pas marrant, et que dans la vraie vie on éviterait de mettre en mots sur du papier.

L'angoisse, la peur, tout ce coté flippant, oppressant est très bien rendu, le choix des mots, le rythme des phrases, les sensations que cela évoque : bien, trèèèèès bien. J'aime beaucoup.

J'aime beaucoup aussi le coté retenu de l'histoire que l'on devine, c'est bien plus subtil que d'y aller bien lourd, bien grave. Cette manière de faire est quelquefois "dangereuse" pour l'auteur, car le lecteur peut passer à coté du sujet, mais.... c'est tellement plus élégant. Et j'adore l'élégance !!!"