Description...

Voci ma réponse au défi lançé par MoonD sur la partie défis (on s'en doute! ^^')
(j'ai également mis la consigne....)








Inventez une créature humanoïde et décrivez là en minimum 20 lignes sans compter les espaces entre les paragraphes. Il faut aussi mettre ce texte dans un contexte qui aille avec.

Quelques conditions en plus :
- mettez le mot "perle" dedans sans que ce soit dans un prénom ou un nom
- le texte doit être à la première personne, mais le narrateur n'est pas la créature décrite.
- il faut qu'il y aie dans vortre texte ce paragraphe là et vous n'avez pas le droit de modifier un seul mot hors crochets (ceux là, ils faut les modifier selon le reste du texte).


Mais ses yeux trahissaient son apparence. Ils étaient grands et ils semblaient être au bord des larmes. Le bleu de la pupille était clair, glacial, mais pourtant, il donnait [à l'humanoïde] un air attendrissant. De petits traits plus sombres partaient du centre de l'oeil et se dirigeaient vers l'extérieur. L'iris était rond et blanc, couleur étrange que je n'avais jamais vu.




Je me promenais, tranquillement, innocemment, dans la forêt. Cela faisait des heures et des heures que je marchais à cette allure à la fois tranquille et pressée, à la fois lente et rapide. Il n’y avait pas un bruit dans la forêt, pas un mouvement dans les arbres ou dans les buissons. Je marchais, imperturbable. Vers quoi ? A, cela, c’est une bonne question. Une très bonne question, même ! A laquelle je n’avais pas de réponse jusqu’à maintenant…
Après avoir contourné un bosquet d’arbres plutôt touffus, j’entrais dans une clairière. La surface d’un lac, sorti de nulle part, miroitait au soleil. Je m’approchais d’un pas ou deux, subjuguée par la beauté, simple mais merveilleuse de cette étendue d’eau calme. Alors que je n’étais plus qu’à un pas où deux du bord de l’eau, sa surface imperturbable s’ouvrit amplement en une gerbe d’éclaboussure, laissant une créature sauter au dessus de l’eau, et au moment où elle allait retomber dans l’eau, elle s’immobilisa en plein vol. A quelques centimètres au dessus de la surface de l’eau qui avait reprit son masque de sérénité, me regardait cette créature. Etrange, oui. Mais calme, serein, à l’image de son habitat, car il ne faisait aucun doute qu’elle habitait dans le lac. Etrange donc, avec son maintien qui avait quelque chose d’humain, tendit que tout criait en elle qu’elle était bien différente aux être humains. Je plongeais mon regard dans le regard de la sirène. Oui, c’était une sirène, le contraire aurait été plus qu’étonnant. La couleur étrange de sa peau me fit sursauter. Effectivement, elle était bleue, d’un bleu d’eau, un peu vert, mais pas trop. Ses cheveux, longs et d’une couleur toute aussi surprenante, car plus verts que sa peau mais plus clairs aussi, et sa coiffure étrange, pleines de nattes, de chignons, et de cheveux laissés détachés, était parsemée d’algues, de coquillages, et, à mon grand étonnement, je vis aussi des perles resplendissantes de lumières. Elle ressemblait à la joie incarnée, semblait déborder de vitalité. Mais ses yeux trahissaient son apparence. Ils étaient grands et ils semblaient être au bord des larmes. Le bleu de la pupille était clair, glacial, mais pourtant, il donnait à la sirène un air attendrissant. De petits traits plus sombres partaient du centre de l'oeil et se dirigeaient vers l'extérieur. L'iris était rond et blanc, couleur étrange que je n'avais jamais vu. La sirène tendit un long bras vers moi, et ses mains, palmées, donnaient l’impression de vouloir se refermer sur ma gorge. Elle était triste, cela se voyait, mais avait également de la haine, dans la totalité de ses fibres, de la haine, oui, de la haine pure. Quelle était la raison de son chagrin et de sa colère, je n’en savait rien, mais la cause en semblait évidente : elle avait souffert, souffert à cause de l’homme ! Elle portait des vêtements faits d’algues et d’autre plantes des profondeurs, tissées entre elles par des fils, des fils étranges, que je reconnu comme étant des nerfs humains… Un frisson me parcourut le corps. Une sirène, non, un démon plutôt ! Ou alors, oui, une sirène, mais une sirène qui avait souffert, tellement souffert qu’elle était devenue un monstre, une machine à tuer, un concentré de haine… Je songeait avec un nouveau frisson d’angoisse à ce que ce serait passé si j’avais mit ne serait-ce qu’un pied dans ce lac, qui pourtant semblait si tranquille, là où vivait cette créature assoiffée de sang, de sang humain…

J'aime bien ^^
En plus le défi n'était pas facile.. surtout le passage à intégrer sans qu'il ne fasse tache...

merci Kiwi!!^^

C'est très réussi ! Surtout que le défi n'était pas facile !

très jolie description !

merci à vous tous!