La créature des Pyrénées (nouvelle)

Spoiler:

Il était là. J'entendais sa respiration saccadée, ses grognements, je sentais son souffle brûlant dans mon cou et les tremblements de terre provoqués par ses pas.
Courir. Courir encore, toujours. Je ne devais pas me laisser rattraper.
Ce monstre allait me dévorer, comme il a dévoré tant d'autres personnes dans les villages des Pyrénées. Ma famille n'a pas subi de perte, si ce n'est un ou deux moutons, et maintenant, il réclamait son dû.
Que faire ? La ville la plus proche était à plusieurs kilomètres. Et la route ? À un kilomètre seulement. Mais bien sur ! La route est éclairée, et il n'aime pas la lumière, cet animal ! Encore fallait-il atteindre mon objectif... Ragaillardie par l'espoir, je filais comme une flèche en direction de la route menant à Sauvagnon.
'Tut ! Tut !' fit une voiture.
Ça y est ! Aveuglée par la lumière, je mis un peu de temps à me rendre compte que les tremblements s'éloignaient. Je continuais tout droit pendant une demi-heure. Puis passant devant les grandes tentes bleues devant le chemin goudronné allant dans tout Sauvagnon. Je regardais, tranquille grâce à la présence de lumière, les maisons à gauche et à droite tout en restant sur le trottoir.
Arrivée en face du panneau 'Chemin Pargade', je tournais derrière et entrais dans ma rue. J'allais directement au numéro treize, construit dans un ancien champ situé derrière le numéro douze. Laura, la fille qui y habitait, discutait dehors avec une fille très grande qui lui ressemblait.
Laura m'interpella, me présenta à Eva. 'C'est ma cousine.' me dit-elle.
Eva me salua poliment, puis me demanda comment se faisait-il que je rentre si tard chez moi. Je lui racontais mon aventure, et elle me demanda si j'avais une idée pour capturer cette abomination. Je lui répondis que non et elle me dit que ce n'était pas grave, qu'elle allait y réfléchir et demander de l'aide sur Ink in the veins. 'Un forum d'artistes, on trouvera bien une solution avec tant de gens si imaginatifs' me confia-t-elle, souriante. Elle me demanda également si je connaissais, et si oui quel était mon pseudo, et enfin me dit qu'elle était Rhiannon dessus. Ne comprenant pas de quoi elle parlait, je lui demandais de quoi elle parlait, et Eva me montra l'ordinateur de la maison par une fenêtre. Un décor violet et une image nommée 'bannière' apparurent. La jeune fille me confirma que c'était le site dont elle parlait et retourna dans la maison.
Un terrible cri troubla le silence de cette nuit si calme. C'était lui, toujours aussi mécontent de voir une proie lui échapper. Je pensais qu'un de ces jours, il finira par chasser tous ceux qui ne sont pas nés dans cette merveilleuse montagne.

c'est .... étrange ! je ne comprend pas pourquoi tu parle du forum dans cette nouvelle qui semblait être fantastique, le début est bien mais la fin me semble déplacée !

je suis d'accord ^-^
je comprends pas tout a fait pourquoi t u parles du forum ....
mais j'aime bien le début ^^

C'est le seul truc qui m'est venu à l'esprit quand j'ai cheché où on pourrait trouver comment chasser les créatures fantastiques dans le monde réel. Sauvagnon existe, Laura existe et Eva aussi (ah bon ? je croyais que je n'existais pas), la fille mystère non (mais peut-être dans le futur, comme dans la nouvelle), le champ où la maison n°13 existe (il y a des serpents dedans l'été, d'après ma cousine), les tentes bleues existent, Pau aussi, les Pyrénées existent (évidemment), le forum existe (non ! c'est vrai ? ). Ici, il y aurait certainement des gens qui imagineraient la solution. Vous proposez quoi, sinon ?

2- Les explications

Toc ! Toc ! Toc !
Je frappais à la porte de la maison de ma cousine de plus en plus fort. J'avais très peur.
- C'est Eva, ouvrez ! S'il vous plait, vite, j'ai pas tout mon temps !
Ma tante vint ouvrir. Je me précipitais à l'intérieur, mon amie me suivant.
- Qu'est-ce qui s'est passé ? demanda Laura, qui s'était arrêté de jouer à Cérébrale Academie en nous voyant entrer dans cet état.
Nous étions épuisées, appeurées, tremblantes de froid, et trempées.
- Regardez dans quel état vous êtes les filles ! Ne vous asseyez pas sur le canapé, vous allez le salir. dit Marie-Laure [ma tante dans la réalité].
Salir le canapé, avec ce que je venais de voir, était le cadet de mes soucis.
Voir des chats broyés, puis brûlés en un instant par une bête mesurant au moins vingt mètres de haut et recevoir l'interdiction de s'assoir sur un canapé parce qu'on est mouillée, bon...
- On lui dit ? me murmura Gaïna [la fille-mystère et mon amie dans cette histoire], nerveuse.
- No problema. Qui ?
- Toi, si tu veux.
Je m'éclairci la voix. Puis commença par une question :
- Qui ici, à par Gaïna et moi, a vu la cause des problèmes des Pyrénées ?
- Moi. C'est tout simplement les ours et les loups de cette montagne. dit Christophe [mon oncle dans la réalité].
- Les ours et les loups sont capables de démolir un aéroport la nuit ? Et de cracher des flammes pour provoquer un incendie dans une piscine fermée ? demandais-je.
- C'était des humains, c'est normal. intervint une amie de ma tante.
- Des humains, avec des empreintes digitales d'un mètre quatre-vingt-quinze ? Dotés de griffes suffisantes pour découper des avions ? Non, c'est une explication totalement inapropriée. répondis Gaïna, venant à mon secours.
- De plus... nous avons... comment dire ? Vu ce monstre. Il est énorme, ailé, a des griffes acérées et très grosses. Ces écailles sont rouge sang, ces crocs aussi grands que ses griffes et rouges avec du sang séché. Il a une langue d'environ trois mètres, des pattes plus grandes que papa debout de la tête aux pieds avec de grosses baskets. Et pour finir, ses yeux sont oranges, animés d'une lueur étrange et mauvaise. Quand il regarde quelque chose de vivant, on s'attend à voir la chose s'enfuir en hurlant. Mais ce n'est pas possible. On a suivi cette abomination jusqu'au champ, pas loin. Il avait des chats plein les pattes avant. Quand ce truc a atterri, Gaïna a proposé une cachette, on y est allées et on a regardé cet animal. Tout d'abord, il a envoyé valdinguer les maigres. Ensuite, il a commencé son festin. racontais-je. Puis Gaïna pris la suite :
- Il a pris des chats, les a porté à sa bouche et... et... et les a mangé ! dit-elle. Puis elle dû détourner sa tête pour essuyer ses larmes . Des larmes d'imcompréhension, d'horreur, de chagrin, de terreur...
Mon amie repris :
- Il a continué jusqu'à ce qu'il n'y ai plus de chats. Ni gros, ni maigres. Tous ont été mangés ! On s'est enfuies en courant. Et on est revenues ici. finit la fille.
Il y eu un moment de silence. Au bout d'une minute, mon oncle dit :
- Trouvez un plan, rassemblez des gens et partez à l'assaut de cette chose.
- Pardon ? Du haut de nos onze ans, on va diriger une meute de gamins deux fois moins âgés que nous pour s'attaquer à un dragon ? s'étonna Gaïna.

Mouef... ke trouves que ça va trop vite.

Mais voyons moony, tu ne savais pas que j'étais un cheval de course ?

Puisque c'est si fréquenté, je pense que quelqu'un va finir par fermer !