Blanc ...

voilà une sorte de nouvelle ratée ....
mais bon donné moi tout de même votre avis



Comme tout les jours lorsque mes yeux s’ouvrent, je peux observer un plafond blanc, soutenu par des murs blanc, formant une chambre blanche.
Cette chambre est la mienne et n’a pas changé depuis que je suis née, je l’ai toujours connue ainsi et elle ne changera certainement jamais.
Je me redresse et enfile de vielles pantoufles trop petites et usées par le temps.
J’ouvre la porte et descends lentement les escaliers, tentant de reculer désespérément le moment fatidique de mon entrée dans le salon. Pourtant ce moment arrive, bien trop tôt à mon goût, mais c’est déjà trop tard pour reculer, ma main tremble sur la poignée que j’actionne.
Me voilà dans la salon, là, j’observe mes parents, mes deux frères et ma sœur. Pas un mot n’est prononcé, il n’y a pas un bruit, seul celui de mes pas sur le sol froid alors que je m’approche d’eux. Comme chaque jour, ils ne m’adresseront pas la parole ; j’ai envie de leur crier de me parler, même si c’est pour me rabaisser, pour me critiquer, de regarder, même si c’est avec un regard plein de haine. Mais je ne peux pas, les mots restent coincés dans ma gorge, cela fait trop longtemps que j’ai scellé ma voix, que je n’ai plus prononcé un quelconque mot, une simple syllabe.
Ce silence est devenu mon quotidien, ma routine.
J’attrape une orange et monte la manger dans ce qui me sers de chambre. Mais arrivé là-haut elle part rejoindre la dizaine d’autres déjà entassée sur le sol, je ne suis pas d’humeur à manger, je ne suis jamais d’humeur à manger, d’ailleurs mes cotes commencent à se voir.
Je me jette sans ménagement sur le matelas dur de mon lit et l’entends grincés sous mon faible poids.


Je me retourne alors et regarde ce plafond, toujours le même plafond blanc, toujours les mêmes murs blancs, la même porte blanche, le même lit blanc, le même sol blanc, les mêmes rideaux blancs.

Blanc, blanc, tout est blanc, blanc comme la neige, blanc….
Mon cœur est tel un champ de neige, blanc, pur, mais aussi glacial que la glace.

Il ne demande qu’un peu de couleur, … de chaleur.

J'trouve que c'est atrocement triste !
C'est le premier sentiment qui me traverse l'esprit.

oui je sais ...
beaucoup m'ont dit la même chose alors j'ai essayé de faire une suite heureuse ...
voilà ce qui en ressors (pas fameux)

Je sens la chaleur de sa main dans la mienne, il ressers son étreinte, je suppose qu’il devine mon anxiété, après tout cela fait maintenant des années que j’ai quitté cette maison, ou plutôt devrait je dire cette prison.
La maison en elle-même n’est pas bien originale, elle est même tout ce qu’il y a de plus banale, construite en briques rouges comme toutes les maisons du quartier.
Mes mains moites commencent à trembler légèrement, mais, mon compagnon, Mathéo, arrête d’un simple geste ce tremblement nerveux.
Mathéo, mon Mathéo, que ferais-je sans toi ?
Cela fait déjà 6 ans que nous sommes ensemble, que tu m’a sauvé et libéré de cette sphère de silence qui m’entourait.
Nous sommes encore jeunes, pourtant je sais que nous resterons ensemble à jamais,et pour cela il nous faut un habitat, une maison, un foyer ; alors, pour toi, je suis prête a retourné dans ce lieu qui a longtemps été le fruit d’horrible cauchemars. La mort de ce qu’il me restait de famille nous donne une chance de pouvoir vivre, bien que au premier abord, la perspective d’hériter de cette « cage » de glace ne m’enchantait guère. Et après tout, après quelques travaux cette maison serait peut-être plus chaleureuse.
Ensemble, nous avançons, tu me regardes, tu vois ma peur, je le sais, je la sens. Lorsque, enfin, nous franchissons le pas de la porte ta main est plus que jamais enserrée dans la mienne. Le froid du hall semble me mordre de ses cros de glaces, cette maison n’a pas changé, déjà à l’époque où je l’ai fuie, aucune chaleur ne s’en échappait.
Mes yeux se posent presque instinctivement sur la porte menant au salon, entrant je découvre que la pièce n’a pas changé, rien n’a changé, tout est au même endroit, seul la vieille table sur laquelle j’ai pris temps de repas dans le silence me semble différente ; en observant de plus près je vois la légère différence, le vernis qui était pourtant remis chaque année dans mon enfance est maintenant terni.
La poussière s’entasse maintenant sur les meubles, et, dans la cuisine une odeur immonde traîne dans l’air, certainement due à la vaisselle dans l’évier datant certainement de quelques mois, ou encore de la poubelle qui s’apprête à exploser sous la pression de diverses d’éjections.
Je me retourne vers celui qui sera dans quelques mois mon mari et lui adresse un demi-sourire empreint de doute, de tristesse, mais aussi de honte, la honte qu’il voit l’endroit morbide duquel il m’a sauvé.


********

Assise en face d’un chocolat chaud tout juste servi, je laisse divaguer mes pensées ; premièrement, par quoi commencer ?
D’abord se débarrasser des vieux meubles ? Ou détapisser ?
Il faut agir par étapes…
Je soupire et sourie à Mathéo qui me regarde, inquiet, il faut dire que je n’ai pas bonne mine, cette histoire de maison me tracasse trop. Il s’apprête à ouvrir la bouche quand je pose délicatement mes lèvres sur les siennes par-dessus la table nous séparant, quand ce doux contact fini il me dit d’une voix douce de ne pas m’inquiéter, qu’il demanderait à une société de s’occuper de tout cela.


*********


Les yeux bandés j’avance à tâtons, Mathéo derrière moi s’assure que je ne tombe pas et me guide à travers cette maison que je connais par cœur, chaque recoin chaque plis du tapis, chaque…
Me prenant les pieds dans un bout de tissus non identifié, je revois mon jugement, quelque chose as changé ici, quoi je n’en sais rien mais les objets ne sont plus à leur place. Pour monter les escaliers, se fut un vrai calvaire, le parquet de bois grinçant avait fait place à un sol mou dans lequel je m’enfonçais légèrement.
Maintenant, je me trouve devant une porte bien trop familière, non, non, je ne peux pas y entrer, c’est trop dur pour moi, je ne suis pas encore assez forte, mais comme toujours ma voix se bloque dans ma gorge, Mathéo pensant que mon silence était une sorte de permission ouvre la porte, je l’entends s’ouvrir dans une grincement sinistre. Un pas, deux pas, trois pas, mon accélère son rythme bien trop vite, il ne tiendra pas, quatre pas, des larmes commencent à perler essuyées par le bandeau toujours plaquer sur eux, cinq pas, six pas, tout doucement je sens la forme de mon lit se rapprocher mais sans que je n’ai eu le temps de rien faire, le bandeau tombe me donnant la vue sur une pièce dont je connais chaque parcelles mais, un détail attire mon attention la pièce est recouverte…d’un plastique blanc.
Blanc, blanc, toujours cette couleur, toujours ce froid,…
Mon Mathéo me prends dans ses bras et attrapes un pinceau couvert de peinture rouge de ses longs doigts fins.
D’un geste sec, il envoie la peinture gicler sur le mur, y laissant une grande trace de peinture. C’est là que je remarque un tas pots de peintures empilé et quelques pinceaux déposés sur le sol, il me sourit, c’était ça, depuis le début il avait tout compris, mon angoisse, ma peur, il savait que cela venait de cette couleur, blanc, couleur de la neige, froide comme la glace…
J’attrapes un pinceau plus gros que les autres et trace un lignes courbe sur l’un des murs qui n’est désormais plus d’un blanc immaculé, je trace, fais gicler, m’amuse, rendant ce mur plein de couleurs.
Touchant mon ventre d’une main, Mathéo me murmure : « Ce sera sa chambre,… ».
Je souris un nouvelle vie commence…

*******

Le blanc froid a laissé place, à l’orange chaud, plein de vie, puis rempli de coups de crayons et de marqueur, la couleur du ciel a remplacé celle du soleil couchant, après quelques années, ses goûts ont changé, évolué, ainsi le vert a pris place dans cette chambre chaleureuse, rendant l’être qui y vivait plus heureux que jamais,…
C’est avec un visage ridé par les années que j’observe cette chambre où j’ai un jour vécu et que désormais seuls mes petits enfants occupent lors de leurs jeux…
En effet, moi et Mathéo avons eu un fils, Thomas, qui lui-même a maintenant deux adorables petites filles, Lyra et Thaïs.
Cette maison n’a pas fini de vivre, des aventures hautes en … couleurs.

Ah ! J'adore ^^
Comment ça pas fameux ? C'est un texte magnifique !
Très touchant aussi ^^ J'l'aime, ce Mathéo xD

Bravo, Darky ^^

merci ^-^
Mathéo est un peu mon idéal masculin ...
bien que je ne l'ai pas décris physiquement ...

c'est bien écrit, cette fin avec les couleurs, cela représente bien qu'elle a changé.
C'est magnifique !

*-*
je suis trop contente que ça plaise
merci beaucoup

J'adore, j'adore , j'adore. Je pense que je pourrais te le répéter sans m'arrêter, telle une litanie, sans me lasser, tellement tes textes le méritent. Tout dans la construction, la narration, l'expression des sentiments, les petits détails....il n'y a rien à dire. J'avoue que lorsque j'avais vu que tu avais fait une suite, un sentiment de panique s'éveilla en moi. Je trouvais ton premier texte vraiment authentique et touchant comme cela et puis, j'ai souvent été déçue par la continuité de certains récits. Mais ici, ce fût loin d'être le cas. Surtout qu'il m'aura permis de faire la connaissance de ce cher Mathéo

Merci je suis touchée que ce texte te plaise ...
j'hésite a faire un texte sur la rencontre de Mathéo et de mon personnage .... mais je ne sais pas trop ... j'hésite ...

A ta place, je crois qu'un tas de doutes s'abattrait sur moi aussi^^ C'est vrai que la rencontre entre ces deux personnages pourrait être interessante mais je pense que ça serait peut-être un peu trop. Même si je suis tombée amoureuse de ton histoire et de tes persos, je crois que narrer leur rencontre briserait la construction de l'histoire. Tu nous as présenté l'enfance de ton protagoniste, puis son milieu de vie avec Mathéo et enfin elle, en toute touchante grand-mère qu'elle est devenue. Si tu narrais leur rencontre, ça romperait la chronologie, je pense.
En fait, je viens de faire tout un speech sur ce problème et en fin de compte, est-il vraiment si important?^^ Et puis, je suis sure que si tu faisais un nouveau chapitre, il ne nous décevrait pas.... Et, au pire, si ce détail t'importe beaucoup, tu n'as qu'à faire comme si c'était grand-mère qui racontait à ses petits-enfants comment elle avait rencontré l'homme de sa vie^^
Finalement, je suis partagée mais bon, c'est à toi de voir

eh bien a vrai dire je ne sais pas ...
je pense comme toi ..,
je pense que je vais faire un texte mais ne se rattachant pas a ça ...

c'est... superbe ! La fin est géniale ! bravoooooooooooooooo !

MErci c'est gentil ^-^

C'est très sensible et touchant !
Bravo !
On se sent concerné par l'histoire, on plonge vraiment dans les sentiments.. Et puis j'aime bien ta description de la joie et de la tristesse ^^

^-^
je pensais que personne n'aimerais ...
je suis contente que ce ne soit pas le cas ...

Mais si, c'est super beau ^^

je suis vraiment contente ...

Tu peux me dire si le résumé que j'ai fait de ton oeuvre te va ?

ton résumé ? lequel ?

Ben, dans l'annuaire...

ah ok je vais aller voir ...

OUi j'aime beaucoup c'est très bien écrit ^-^

Ouf, j'avais peur que ça ne d'acrive pas assez bien ton texte ^^

si c'est très bien ^-^
merci ^^

moi aussi j'adore, j'adore, j'adore^^