Souvenir d'Enfance .

Le soir , des milliers de rêves peuvent venir embellir ou obscurcir votre sommeil . Seul l'esprit peut décider de ce qui arrivera à votre subconscient .
Elle se tenait droite face à une commode de bois polie , un cadre noir à la main . C'était une photo d'enfance . Juste un souvenir lointain … Pourtant , tout lui revenait petit à petit . Toujours ces mêmes questions que les gens lui répétaient et ce n'était que de vagues réponses qu'elle leur donnait . En assemblant les images que lui procuraient les rêves , elle reconstituait un passé imparfait .
La femme reposa le cadre sur la commode et se dirigea vers le lit défait qui n'attendait qu'elle . A peine la tête posait sur l'oreillé que le néant la rattrapa .

Les images qui tourbillonnaient dans sa tête se figèrent pour n'en afficher plus qu'une . Un sentiment étouffant . L'angoisse qui enserrait un cœur pris dans un étaux . Il avait peut-être dix années ce tableau . Dix années qui n'ont rien changé à son exactitude . Elle courait , enfant apeurée par l'air sinistre du couloir . Elle appelait sa mère , dans l'infini obscurité . Son cœur battait à tout rompre tandis que ses jambes la portait encore et toujours le long du sombre corridor . Perdue ? Possible ? Une voix chaleureuse retentit dans son dos et un mince filet de lumière s'échappa part la porte entrouverte . Elle se retourna et esquissa un sourire rassuré .

La femme ouvrit les yeux . Son regard se porta sur la fenêtre grand ouverte . Un homme fixait les lointains et s'avança à sa rencontre en remarquant que son amie était réveillée .
-Alors ? Tu as ''appris'' quelque chose nouveau ?
Les guillemets se sentaient mais la femme ne releva pas .En un mouvement souple elle se leva et se perdit dans les nuages gris qui couvrait le ciel .
-Un souvenir sans importance . Laisse tomber .
L'homme se rapprocha d'elle et affirma , qu'à ce stade , rien n'était à ignorer . Les protestations fusèrent aussitôt , décrivant plus ou moins bien l'angoisse ressentit , le corridor si sombre , la fatigue ressentit et enfin la voix si rassurante de sa mère . Finalement elle avait craché le morceau .
-Tu vois s'était pas compliqué .
La porte s'ouvrit , laissant place à une fillette de cinq ans à peine . Ses yeux bleus et ses boucles blondes clamaient son innocence. L'enfant sauta dans les bras de la femme et demande d'une voix claire :
-Ça va mieux , hein maman ?
-Oui ma chérie … Oui ça va mieux …
La petite afficha un sourire rayonnant et posa sa tête contre la poitrine de sa mère, ignorant tout de ses tourments .
-Maman ?
-Oui ma puce ?
Tu me laisseras jamais seul dans un couloir hein ? Couina-t-elle .
La mère fixa sa progéniture , déboussolée par sa remarque . Les enfants avait parfois de drôle d'idée … La femme garda le silence et la berça un long moment. Ce n'est quand la petite réclama à manger qu'elle se rendit compte que des larmes striait ses joues . Elle sanglotait ouvertement . Elle pleurait un passé oublié . Le passé ne serait-il pas un reflet du présent ?

Vraiment superbe Ambre !!
Quel Vocabulaire !
Mais c'est un peu glauque... Je n'ai pas toujours tout compris...

Et quelques petites détails :
Il y a eu un peu de fautes d'orthographe, mais que des petites détails, cela ne saute pas aux yeux.
Tu as répété dans la même phrase, à un moment, "ressentit" : ...........l'angoisse ressentit , le corridor si sombre , la fatigue ressentit.........

Mais j'aime.

C'était ma période glauque

Haan, l'orthographe et moi, dans les récits, c'est une longu histoire de haine. ( Oui bon, ok, c'est pas french. )

Bloody a écrit:

C'était ma période glauque

Haan, l'orthographe et moi, dans les récits, c'est une longu histoire de haine. ( Oui bon, ok, c'est pas french. )

Chacun sa spécialité

Bloody a écrit:

Le soir , des milliers de rêves peuvent venir embellir ou obscurcir votre sommeil . Seul l'esprit peut décider de ce qui arrivera à votre subconscient .
Elle se tenait droite face à une commode de bois poli , un cadre noir à la main . C'était une photo d'enfance . Juste un souvenir lointain … Pourtant , tout lui revenait petit à petit . Toujours ces mêmes questions que les gens lui répétaient et ce n'était que de vagues réponses qu'elle leur donnait . [phrase bancale] En assemblant les images que lui procuraient les rêves , elle reconstituait un passé imparfait .
La femme reposa le cadre sur la commode et se dirigea vers le lit défait qui n'attendait qu'elle . A peine la tête posée sur l'oreiller que le néant la rattrapa .

Les images qui tourbillonnaient dans sa tête se figèrent pour n'en afficher plus qu'une . Un sentiment étouffant . L'angoisse qui enserrait un cœur pris dans un étau . Il avait peut-être dix années ce tableau [phrase bancale]. Dix années qui n'ont rien changé à son exactitude . Elle courait , enfant apeurée par l'air sinistre du couloir . Elle appelait sa mère , dans l'infinie obscurité . Son cœur battait à tout rompre tandis que ses jambes la portait encore et toujours le long du sombre corridor . Perdue ? Possible ? [?] Une voix chaleureuse retentit dans son dos et un mince filet de lumière s'échappa par la porte entrouverte . Elle se retourna et esquissa un sourire rassuré .

La femme ouvrit les yeux . Son regard se porta sur la fenêtre grande [il me semble] ouverte . Un homme fixait les lointains [? le lointain, plutôt, non?] et s'avança à sa rencontre en remarquant que son amie était réveillée .
-Alors ? Tu as ''appris'' quelque chose de nouveau ?
Les guillemets se sentaient mais la femme ne releva pas .En un mouvement souple elle se leva et se perdit dans les nuages gris qui couvraiten le ciel .
-Un souvenir sans importance . Laisse tomber .
L'homme se rapprocha d'elle et affirma , qu'à ce stade , rien n'était à ignorer . Les protestations fusèrent aussitôt , décrivant plus ou moins bien l'angoisse ressentie , le corridor si sombre , la fatigue ressentie et enfin la voix si rassurante de sa mère . Finalement elle avait craché le morceau .
-Tu vois c'était pas compliqué .
La porte s'ouvrit , laissant place à une fillette de cinq ans à peine . Ses yeux bleus et ses boucles blondes clamaient son innocence. L'enfant sauta dans les bras de la femme et demande d'une voix claire :
-Ça va mieux , hein maman ?
-Oui ma chérie … Oui ça va mieux …
La petite afficha un sourire rayonnant et posa sa tête contre la poitrine de sa mère, ignorant tout de ses tourments .
-Maman ?
-Oui ma puce ?
Tu me laisseras jamais seule dans un couloir hein ? Couina-t-elle .
La mère fixa sa progéniture , déboussolée par sa remarque . Les enfants avaient parfois de drôles d'idées … La femme garda le silence et la berça un long moment. Ce n'est quand la petite réclama à manger qu'elle se rendit compte que des larmes striaient ses joues . Elle sanglotait ouvertement . Elle pleurait un passé oublié . Le passé ne serait-il pas un reflet du présent ?

Quelques fautes d'orthogaphe, donc, et quelques phrases bancales. Sinon, c'est peut-être un peu court, ça mériterait peut-être un peu de dévelppement. Mais j'ai bien aimé. Je ne suis pas sûre d'avoir tout compris par contre. ^^

L'ortho' c'pas mon point fort ^^'

Sinon je ne pense pas la développer pur la simple et bonne raison que je suis passée à autre chose (:

C'est pas mal. Le début est un peu bancal, j'ai eu l'impression que les parties s'enchainaient sans vraiment se toucher et ça m'a un peu gêné. Sinon, j'aime vraiment beaucoup ta chute.
Dans l'ensemble, ton texte est un peu court, tu pourrais plus développer, notamment approfondir le souvenir pour faire ressortir les émotions et donner plus de relief à ton texte car personnellement je l'ai trouvé un peu plat. Ensuite, le passage du milieu avec l'homme m'a parut trop rapide lui aussi. Le dialogue ne m'a pas vraiment convaincu. Comme l'a dit Bluedream, la répétition du "ressentit", qui contient une faute d'orthographe d'ailleurs, est à éviter, c'est lourd.
J'aime aussi beaucoup l'idée derrière ton texte. Si jamais tu retravailles ce texte, essaie de la faire plus sentir, et ce sera encore mieux.

Baaah, oui j'vais essayer de retravailler, mais c'est pas dit que le résultat sera celui attendu.