Attends-moi! [minuscule nouvelle ._.]

J'ai écris un p'tit texte correspondant assez bien à mon humeur... Mais toujours ce fichu blocage qui arrive après quelques lignes. J'écris sans histoire bien définie, je n'ai même pas une vague idée de la chute! Enfin bon, j'ai essayé de travailler ma description en faisant ce texte et puis ça m'a permis de retrouver l'inspiration pour mon autre projet actuel.


Attends-moi!


A pieds nus sur le bitume, une petite fille tendait la main et essayait de recueillir quelques gouttes de pluie. Ses cheveux hirsutes et décoiffés étaient trempés. Elle devait être restée depuis de longues minutes, là, pieds sur terre et esprit ailleurs. Dans ses yeux, son regard d'enfant plein de joie et d'excitation avait laissé place à un air abattu. La pluie dégoulinant de son front dissimulait quelques larmes brillantes dans ses yeux. Pourquoi ne m'attends-tu pas? Pourquoi m'as-tu abandonnée? L'enfant regardait le ciel, la pluie, les grandes plaines bordants la route comme pour se persuader que tout n'était que rêve. Ou plutôt cauchemar. Aucun arbre à l'horizon, aucun abri où se réfugier, rien, juste un paysage monotone. Elle ne voyait que l'herbe jaunie par la sècheresse que la pluie venait d'interrompre. Et la route... Une route sans aucun charme et trop parfaite. Et puis elle, plantée là, à la lisière du bitume et de l'herbe. A peine soucieuse d'éviter les voitures qui d'ailleurs étaient interpellées par une petite fille qui se trouvait toute seule au bord de la nationale. De grosses gouttes tombaient sur son sweet pourvu de rayures bleu marine, elle portait aussi un joli jeans aux coutures abîmées. Mais qu'est-ce qu'elle a pu courir dans les plaines avec! Et sali comme tous les enfants... Malheureusement, elle n'avait pas le coeur à faire ça ce jour-là. Elle ne pouvait qu'envier les oiseaux, qui eux peuvent voler et sont libres de rentrer chez eux. Ou attendre. Pour passer le temps elle avait maintenant trouvé une occupation: compter les lignes blanches sur la route.




AILLE. Je ne pensais pas qu'il était si court que ça, illusion de Works. ._.
Désolé de vous le présenter ainsi, m'enfin.

pouliche0202 a écrit:

J'ai écris un p'tit texte correspondant assez bien à mon humeur... Mais toujours ce fichu blocage qui arrive après quelques lignes. J'écris sans histoire bien définie, je n'ai même pas une vague idée de la chute! Enfin bon, j'ai essayé de travailler ma description en faisant ce texte et puis ça m'a permis de retrouver l'inspiration pour mon autre projet actuel.


Attends-moi!


A (le A est en trop) pieds nus sur le bitume, une petite fille tendait la main et essayait de recueillir quelques gouttes de pluie. Ses cheveux hirsutes et décoiffés (décoiffés est en trop car il fait répétition avec hirsutes) étaient trempés. Elle devait être restée depuis de longues minutes, là, pieds sur terre et esprit ailleurs. Dans ses yeux, son regard (cela ne convient pas dans ses yeux et regard veulent dire la même chose) d'enfant plein de joie et d'excitation avait laissé place à un air abattu. La pluie dégoulinant de son front dissimulait quelques larmes brillantes dans ses yeux (répétition de yeux) . Pourquoi ne m'attends-tu pas? Pourquoi m'as-tu abandonnée? L'enfant regardait le ciel, la pluie, les grandes plaines bordants la route comme pour se persuader que tout n'était que rêve. Ou plutôt cauchemar. Aucun arbre à l'horizon, aucun abri où se réfugier, rien, juste un paysage monotone. Elle ne voyait que l'herbe jaunie par la sècheresse que la pluie venait d'interrompre. Et la route... Une route sans aucun charme (ben alors elle est pas pafaite)et trop parfaite . Et puis elle, plantée là, à la lisière du bitume et de l'herbe. A peine soucieuse d'éviter les voitures qui d'ailleurs étaient interpellées (les voitures, cela m'etonnerait que l'on puisse les interpeller) par une petite fille qui se trouvait toute seule au bord de la nationale. De grosses gouttes tombaient sur son sweet pourvu (le verbe ne convient pas, aux, zébré ?)de rayures bleu marine, elle portait aussi un joli jeans aux coutures abîmées. Mais qu'est-ce qu'elle a pu courir dans les plaines avec! Et sali comme tous les enfants... (les deux phrases arrivent un peu bizarrement dans le texte je trouve) Malheureusement, elle n'avait pas le coeur à faire ça ce jour-là. Elle ne pouvait qu'envier les oiseaux, qui eux peuvent voler et sont libres de rentrer chez eux. Ou attendre. Pour passer le temps elle avait maintenant trouvé une occupation: compter les lignes blanches sur la route.




AILLE. Je ne pensais pas qu'il était si court que ça, illusion de Works. ._.
Désolé de vous le présenter ainsi, m'enfin.

Il y a pas mal de petites maladresses, rien d'abomifreux, facile à corriger mais surtout on se demande pourquoi lapetite pleure ainsi.
De plus, elle est sans visage cette enfant, ce qui est génant car on ne s'identifie pas à elle. On ne sait rien d'elle et du coup je me trouve spectatrice indifférente à sa douleur, ce qui est dommage. L'emotion ne se dégage pas car on ne la visualise pas. Essaie de lui donner une âme plus marquée. Ensuite, une phrase choc en fin de nouvelle annonçant le pourquoi de sa détresse serait la bienvenue, je pense.

Je suis entièrement d'accord avec Tiplume.
Ce qui est bizarre, c'est que tu bloques, je ne sais pas comment tu pourrais y remédier. Peut-être que tu n'es pas inspirée, ou peut-être parce que justement, ça touche trop à ton humeur, c'est trop personnel, et comme tu sais que des gens vont le lire, tu bloques. Ca m'est déjà arrivé une fois, mais je ne sais pas si c'est ton cas.

Dans l'ensemble, je suis d'accord avec les remarques soulevées avant.
Texte court, trop bien rythmé, ce qui rend ton texte plat. Peut-être faudrait-il davantage approfondir les pensées et la psycho. du personnage. ça pourrait être intéressant. Un peu trop court. Peut-être qu'une plus longue description des alentour te donnerait de quoi rebondir pour continuer.
Quelques remarques de plus :




"Ses cheveux hirsutes et décoiffés étaient trempés" : problème de rythme. Phrase trop plate pour un sens plus "décoiffé". Soit tu enlève le 'et' pour casser le rythme, soit tu allonges ta phrase pour bien traduire le bordel de ses cheveux.
"Elle devait être restée depuis de longues minutes, là, pieds sur terre et esprit ailleurs." : Problème de temps. J'ai pas vérifié la concordance mais j'ai l'impression que depuis et le conditionnel sonnent faux ensemble.
"son regard d'enfant plein de joie et" : marque l'antériorité . Eg : "Son regard d'enfant autrefois plein de joie..."
"Pourquoi ne m'attends-tu pas? Pourquoi m'as-tu abandonnée?" : typographie. Peit-être faudrait-il davantage mettre en valeur ces phrases qui sortent du récit : italique, retour à la ligne etc.
"bordants" : Grammaire : pas de 's'.
regardait le ciel : Vocabulaire. Je trouve que 'regardait' n'est pas assez fort, compte tenu de ce qui suit. (Eg : 'plongeait son regard' ; quelque chose qui soit plus en adéquation avec 'persuader')
Une route sans aucun charme et trop parfaite : un peu ambigu. (souligné par Tiplume).
"plantée là, à la lisière du bitume et de l'herbe" : j'aime l'image de la lisière mais enlève 'et de l'herbe' ou mets plutôt "entre" le bitume et l'herbe. Là, ça fait un peu lourd.
"A peine soucieuse d'éviter les voitures qui d'ailleurs étaient interpellées par une petite fille qui se trouvait toute seule au bord de la nationale" : gnnné ? N'ai pas tout compris le sens de ta phrase. Trop de relatives et manque de ponctuation.
"bleu marine, elle portait aussi" : point virgule entre les deux propositions.
"Mais qu'est-ce qu'elle a pu courir dans les plaines avec! " : le passé antérieur irait mieux et rendrait la phrase et la lecture plus fluides : 'Mais qu'est-ce qu'elle avait pu courir...'
"Malheureusement, elle n'avait pas le coeur à faire ça ce jour-là. ": phrase un peu trop simpliste, je trouve.
"peuvent voler et sont libres de rentrer chez eux" : reprend le "qui" avant "sont" ou supprime "et sont" : eg. "peuvent voler, libres de renter chez eux."

Je ne vois pas trop ce que je pourrais rajouter, mais je vais quand même te donner mon avis: les phrases ne sont pas toutes très bien tournées ce qui m'a obligé à en relire une ou deux pour voir où tu voulais en venir, ce qui "casse" le texte. Tu décris les vêtements de la fillette mais pas la fillette. Ensuite ses sentiments ne touchent pas assez le lecteur...

Pour le blocage, je pense que le temps l'effacera, mais combien de temps c'est une bonne question. Continue d'écrire, sans te désespérer, pour te débloquer.

Je comprend ton blocage, moi, c'est souvent pareil^^
Je suis aussi d'accord avec les autres remarques sauf pour :
la description de la fillette, je ne trouve pas cela... sinon important, je trouve que ça ne gene pas de ne pas le faire.
la route, tu écris : sans aucun charme et trop parfaite. je comprend ce que tu veux dire, mais dans ce cas là, met "sans aucun charme, vraiment trop parfaite" bref fais comprendre que c'est la perfection de la route qui ne lui apporte aucun charme.
voili voilou