Qui suis-je ? Personne.

Je m'obstine à cracher des mots avec un petit texte, sans but, sans chute. Pas d'intrigue. Le vide... Merci à ceux qui lisent quand même.

Il pleut. L’eau coule sur la vitre, si déprimante en cette fin d’après-midi, quand la ville baigne dans une lumière grisâtre, avec l’ombre des gratte-ciels qui s’étale et s’étale toujours plus loin. Fin de week-end un peu pâteuse, léger pincement au cœur, odeur de café et de tabac froid –mélancolie. Les néons vont s’allumer un à un, et la nuit va tout engloutir comme un raz-de-marée, avec pour toute écume les cratères de la lune, et pour coquillages la lueur des réverbères. Les étoiles apparaîtront aussi, à leur tour ; et elles crèveront le ciel ou fileront se perdre dans l’infini. Ça ne sera ni beau ni magistral, juste banal : spectacle qui chaque soir se répète sans que tu vois de différence, le visage collé à la fenêtre.

« Les choses cessent d’être belles le jour où elles deviennent ordinaires. »

Qui a dit cela ? Est-ce toi, ou quelques philosophes que tu cite inconsciemment ? Désespérant, ce manque de reconnaissance, cet oubli des noms, des visages ou des personnalités. Notre passage est éphémère et finit dans quelques trous de mémoires quoiqu’on fasse, quoiqu’on dise, quoiqu’on laisse. Et que crois-tu que les écoliers retiendront, une poule au pot ou les dates de ton règne ? Et que penses-tu que l’on dira de toi après le saut sur l’autre rive, du bien, du mal ou rien –juste le néant, celui qu’a été ton existence et que tu laisses derrière toi ? Tu crois tes mots poétiques, ils sont désastreux. Juste déjà-vus, sans saveur. Oh, tu regardes et tu parles, mais ce ne sont pas tes yeux ni ta voix, pas ta vision ni tes phrases ! Incapable –de comprendre, d’inventer, de penser, de réfléchir, de profiter, de vivre. Incapable d’être toi. Où es-tu ? Je suis là. Où donc ? Juste là ! Sous vos yeux, dans les autres.

« Parce que je n’ai jamais réussi à enlever le masque que je porte, et qu’il est devenu moi. »

Mais regarde-toi faire des métaphores qui ne t’appartiennent même pas ! Tu fais pitié, tu sais, même le bonheur tu vas le voler chez les autres… C’est du joli, oh oui, et puis tu as l’air malin à regarder tomber la pluie comme un grand romantique… Tu es fier de toi, j’espère ? Fier de ce que tu es devenu ? Un passé déprimant d’ordinaire et de routine, un présent inexistant, un futur vide de promesses, un futur sans avenir. Et pour le reste, les sentiments, tu t’es bien débrouillé dis donc… De la colère, de la tristesse, des regrets, de la honte, de la haine, de la joie, des amourettes éparpillées sur quelques années d’existence. Rien de bien extraordinaire mais au fond, est-ce que tu as prétendu être extraordinaire ? Non, encore heureux d’ailleurs. Tu n’es qu’un humain qui a conscience de sa petitesse sans parvenir à l’admettre tout à fait. Tes rêves se révoltent du quotidien où ils sont enfermés. Ta nullité a assassiné ton estime de toi et, pleine de remords, est prise d’envies suicidaires qui n’aboutissent pas. Tu n’es rien du tout et ton miroir grimace de dégoût à l’idée de ne refléter que ta misérable personne.

« Qui suis-je ? Personne. Une question-réponse, quatre mots pour résumer ma vie. Voilà. »

Il pleut. L’eau coule sur la vitre, si déprimante en cette fin d’après-midi, quand la ville baigne dans une lumière grisâtre, avec l’ombre des gratte-ciels qui s’étale et s’étale toujours plus loin. Fin de week-end un peu pâteuse, léger pincement au cœur, odeur de café et de tabac froid –mélancolie. Les néons vont s’allumer un à un, et la nuit va tout engloutir comme un raz-de-marée, avec pour toute écume les cratères de la lune, et pour coquillages la lueur des réverbères. Les étoiles apparaîtront aussi, à leur tour ; et elles crèveront le ciel ou fileront se perdre dans l’infini. Ça ne sera ni beau ni magistral, juste banal : spectacle qui chaque soir se répète sans que tu vois de différence, le visage collé à la fenêtre.

C’est pas grave, va. On s’en sort tous. Les pieds devants…

Hum en effet ça n'est pas palpitant. Des mots, de la colère. Tu en veux à quelqu'un ? Aux jeunes d'aujourd'hui ? Aux adolescents de notre monde ? En tout cas moi ça m'a fait penser à ça. De l'amertume, du regret peut être aussi. Un goût de rien, de la lassitude. On dirait presque que tu te retiens.
En fait ce petit texte me fait penser à un chiffon sale. Et il suffirait de le passer à la machine pour qu'il retrouve de l'utilité.
Tu as une base, plutôt pas mal, tu pourrais faire de ce texte un bon coup de gueule - à moins que je ne me trompe sur toute la ligne -.
Alors vas-y, lâche-toi Loli.

Non, tu te trompes. Ce n'est pas de la colère. J'en veux à beaucoup de monde, en effet, mais je ne l'ai pas exprimé dans ce texte-là. C'est plus de l'amertume. Et... Si, en fait, une sorte de rage, mais dirigée contre moi-même. Ou plutôt la rage du narrateur dirigée contre le narrateur. Du regret... Ce n'est pas vraiment ça non plus. Plus la peur d'en avoir. De la lassitude, ça oui. Parce que cette soirée se répète toujours, et parce que lui aussi : l'impression d'être un robot, un automate qui fait toujours les mêmes choses, de ne rien faire de sa vie, l'impression de ne pas compter, de ne rien laisser derrière lui... Je pense l'exploiter différemment, avec un effet plus mécanique... Je n'arrivais pas à mettre le doigt sur le problème, mais c'est bien ça : cette retenue. Du coup la colère paraît se diriger vers quelqu'un d'autre.

Je pourrai en faire un coup de gueule, oui, mais je ne le veux pas. D'accord, je me lâcherai, mais dans cette direction. Plus dans le sens de la peur. Peur de l'avenir et peur du néant qui est partout. Peur de n'être personne... De ne rien laisser... On se demande ce qu'il va rester de nous, on réalise l'inutilité de nos efforts... Toutes ces personnes qui ne sont que des dates que l'on doit apprendre, que des œuvres que les profs' de français nous forcent à lire et auxquelles les élèves ne touchent finalement pas. C'est ça que j'ai voulu montré. Lassitude et néant. Rage à l'idée de notre propre nullité. Peur de disparaître totalement. "Et dans 150 ans, on s'en souviendra pas" dit Raphaël. C'est vers ça que je veux aller.

Merci de ton commentaire^^

Oui en fait avec le recul, je me rend compte que ce texte était dirigé vers toi. Mais je me suis un peu reconnu aussi alors c'est pour ça =D
Essaie de le développer, je suis curieuse de voir ce que tu peux en faire ^^

Tu déprimes?
Assez pour que le spectacle des étoiles ne te fasse plus aucun effet, ou tu te lasses, comme tu l'as dis^^
je pense que la banalité peut devenir un besoin ou un reconfort, tout dépend du contexte et de ton humeur
Pourquoi es-tu en colère? Que t'es tu fais?

Petite Fraise a écrit:: Pourquoi es-tu en colère? Que t'es tu fais?

Je crois malheureusement que tu n'as pas compris mon texte si tu n'y as pas trouvé la réponse à tes questions. Je suppose que j'en suis responsable. Mais si je suis en colère, c'est pour ça :

"Mais regarde-toi faire des métaphores qui ne t’appartiennent même pas ! Tu fais pitié, tu sais, même le bonheur tu vas le voler chez les autres… C’est du joli, oh oui, et puis tu as l’air malin à regarder tomber la pluie comme un grand romantique… Tu es fier de toi, j’espère ? Fier de ce que tu es devenu ? Un passé déprimant d’ordinaire et de routine, un présent inexistant, un futur vide de promesses, un futur sans avenir."

J'ai écrit ce texte comme si je m'adressais à une personne extérieure, de manière assez impersonnelle dans sa narration bien que sur le fond il me ressemble assez. Je pense que c'est pour ça qu'Herby s'est un peu reconnue. Je ne voulais pas vraiment faire passer de message, mais montrer l'absurdité de l'existence, notre inutilité et notre néant. Nous ne servons à rien et ne nous laissons rien. J'ai un peu changé d'état d'esprit, j'ai des soucis plus personnels en ce moment et je pense qu'en effet, la routine peut être un remède. Mais je voulais insister sur le côté banal, ennuyeux et lassant de toutes choses.

Ce passage est beau. Je t'en prie rallonge ce texte Razz

Lolilola a écrit:

Petite Fraise a écrit:: Pourquoi es-tu en colère? Que t'es tu fais?

J'ai écrit ce texte comme si je m'adressais à une personne extérieure, de manière assez impersonnelle dans sa narration bien que sur le fond il me ressemble assez. Je pense que c'est pour ça qu'Herby s'est un peu reconnue. Je ne voulais pas vraiment faire passer de message, mais montrer l'absurdité de l'existence, notre inutilité et notre néant. Nous ne servons à rien et ne nous laissons rien. J'ai un peu changé d'état d'esprit, j'ai des soucis plus personnels en ce moment et je pense qu'en effet, la routine peut être un remède. Mais je voulais insister sur le côté banal, ennuyeux et lassant de toutes choses.

Humf'. Absurdité de l'existence ? Néant ? Nous ne servons à rien ? Humf'. On a tous nos periodes de déprime. De question. Mais je ne réalise pas qu'on puisse voir la vie ainsi. Et l'imprévisibilité de chaque jour ? Les plaisirs simples ? Les rires des gens qu'on aime ? Leur sourires simplement ? Je pourrais t'en citer tellement plus.
Je suis triste que tu sois triste. En lisant ce texte, j'ai été absorbée dans un univers fade, gris, terne qui ne m'a pas plut. Ton texte est bien, mais ne m'a pas plut. Je ne sais pas comment m'exprimer mais lire des choses comme ça sur la routine écrasante que tu ressens me fait mal.

Comme toujours, j'aime ta façon d'écrire, ton vocabulaire, la manière qu tu as d'invoquer les odeurs, les sons et le toucher, aussi bien que les images. Mais je suis également d'accord avec Wild Lady. Ce texte m'a déplut dans sa lassitude, justement. Je pense que je me lasse de ces textes sur la banalité, la tristesse, le regret, e.t.c. Car tu n'écris que des textes comme cela, ou tellement peu d'autres !

J'aimerais te voir écrire un texte joyeux, coloré, chantant. Car tu pourrais le faire si bien...

Ce qui me correspond dans le texte, c'est cette impression d'inutilité, d'impuissance si vous préférez, cette peur de ne marquer aucun esprit. L'indifférence, la lassitude et la routine complètent le personnage mais je m'y identifie moins. Et je ne crois pas que l'humain ait une utilité particulière. Un crayon sert à écrire et un humain ne sert à rien. Les animaux non plus, c'est le propre de l'existence et des sentiments, je ne dis pas que c'est mal, j'ai bien conscience des petits plaisirs de la vie puisqu'en "déprimant", je me rends compte que je les aies perdus. Mais nos émotions sont absurdes et abstraites. Et dans 500 000 mille ans, il ne restera de nous, de moi, que le néant. D'où les mots que j'ai choisi et avec lesquels tu ne pourrais interpréter la vie, Wildy.

Aëdy, les textes joyeux, colorés, chantants... J'essaierais... J'ai déjà écrit un poème, une petite tranche de bonheur, du moins je l'espère, que j'ai posté ce matin. Ça m'est moins naturel mais je comprends que les thèmes de mes textes lassent.

Moi je comprend tout à fait le point de vue de Loli. Je ressens parfaitement cela par moment, pas tous le temps mais parfois c'est très déprimant. Et c'est vrai que nous les humains, à par détruire notre belle planète à quoi servons-nous ? Les animaux eux, non, par contre. Ils sont là depuis plus longtemps que nous et je pense qu'ils font partit de la Terre. Mais là ça tourne au débat alors je ne vais pas m'étaler =D

Quand à me lasser de tes textes Loli, je ne pense pas que ce soit possible pour moi.

Oui, je suis d'accord avec toi, c'est juste que les animaux n'ont pas de fonction aussi particulière et définie qu'un stylo... Merci de tous vos commentaires, compliments, compassions en tout cas. C'est vraiment sympa.^^

J'avais compris ton texte, Loli, mais je pense que s'en vouloir pour ce que l'on ne choisis pas ne fais pas avancer les choses.=)
~Si tu es fachée parce que tu te sens inutile, ou parce que tu pense que les hommes sont là pour rien, ou encore parce que tu stagne, tout simplement, un futur que tu décris comme incertain, quasi inexistant ne changeras rien.
~J'ai adoré ton texte parce qu'il est très bien écrit. Je trouve seulement que tu décris la vie comme quelque chose qu'on est forcé de faire, alors que comme dit Lady, il y a plein de bons côtés.
=)Tu veux un remède contre la déprim?

Je ne pense pas qu'être fâché ou triste ne change rien. Éprouver des sentiments et les évacuer, c'est faire le début du chemin pour changer d'état d'esprit. On dit aussi que pleurer ne sert à rien mais c'est très soulageant.
Je suis contente que tu aies apprécié mon texte même sans être d'accord. Cela montre une grande largesse d'esprit, je trouve, et ça me fait plaisir. Quant à ton remède... J'en ai déjà un, mais le tien est peut-être plus accessible. Dis toujours^^

Es ce que l'Utilité est essentiel au Bonheur ?

J'avais moi même peur de ne marquer personne. J'ai passé ce stade. Quand je dis passé ... Peut être tout simplement régraissé, aussi. Je trouve ça sans interet. Seul se plaire à sois-même compte. De mon point de vue, en tout cas

Wildy, je comprend aussi ton point de vue mais si tu te plais à toi et aux autre non, où est l'intérêt ? Sauf si tu veux terminer ermite =X Bien sur qu'on ne veut pas changer pour les autres et qu'ils faut qu'ils nous acceptent telle qu'on est mais des fois il faut se remettre en questions, non ?

Herbe Folle a écrit:: Bien sur qu'on ne veut pas changer pour les autres et qu'ils faut qu'ils nous acceptent telle qu'on est mais des fois il faut se remettre en questions, non ?

Encore une fois, Herby a très bien exprimé le fond de ma pensée.^^
L'utilité compte-t-elle pour le bonheur ? Pas vraiment. Mais l'errance, l'indécision et l'ennui peuvent lui nuire. Avoir un but permet d'être mieux dans sa peau, être utile également. Tu ne t'es jamais senti heureuse en rendant service, en ayant l'impression de compter pour les autres, de les aider vraiment ? Moi, si. Je peux me montrer très indépendante et "je-m'en-foutiste" mais en ce moment, j'ai besoin de l'opinion des autres, de ce qu'ils pensent de moi... C'est un peu stupide mais je dépends d'eux. J'ai vraiment envie de me sentir aimée. Après, comme je l'ai dit, ce n'est qu'une période. Parfois, je n'en fais qu'à ma tête aussi, et personne n'a à me faire de réflexions.

Je ne pensais pas que mon texte soulèverait des débats comme ça mais j'aime beaucoup ça, c'est très intéressant je trouve. N'hésitez pas^^

Je n'avais pas tournée la question dans le bon sens.
Bien sûr que ce senti aimé est important. Quand j'étais gamine, enfin plus gamine que maintenant, avant que je rencontre deux certaines personne, la solitude je .. l'aimais. Elle me reposait. J'étais avec des ' copines ' mais n'écoutaient pas vraiment. J'étais dans mon monde. J'aime la solitude mais peut être pas au point de l'ermitage ! Mais si on ne se paît pas à sois même ? Peut on vraiment être heureux ? Je ne pense pas ... Quand à plaire aux autres. Plaire à ceux qu'on aime. Point. Moi tu sais, qu'on m'aime ou qu'on ne m'aime pas pour les personnes qui ne m'tiennent pas à coeur ... bof. Mais pour être aimé par ceux que nous aimons nous. Oui. Vous avez raison. Après, c'est une différence de point de vue ...

Oui je pense que là c'est une différence de caractère =D Moi je ne supporte pas la solitude même si je n'aime pas avoir trop de monde autour de moi. Et puis oui c'est vrai que plaire à ceux qu'on aime est le plus important. De toute façon on ne peut pas plaire à tous le monde ^^

Je n'aime pas la solitude ; je m'y accoutume. Je suis l'intello bonne poire avec qui on est amis pour les bonnes notes, et parce que j'aime aider les autres -enfin, dans une certaine mesure. Les gens viennent vider leur sac devant moi pour que j'arrange leurs petits problèmes et ne me laissent pas parler des miens, je dois les évacuer par l'écriture. A chaque rencontre, je suis obligée de me demander si ce sont des amis sincères ou si c'est pour les raisons dites précédemment qu'ils traînent avec moi. C'est pour ça que je suis d'accord avec Wildy : les autres, au fond, ce n'est pas le plus important. Il faut se plaire à soi-même. Mais j'ai beaucoup de véritables amis et là, je n'ai qu'une envie : leur plaire. Que la distance et les différences ne nous séparent pas. Et pour plaire, moi, j'essaye d'être utile. Donc l'utilité est essentielle pour mon bonheur.
Mais cette même utilité n'est pas au rendez-vous. Au fond, je ne sers à rien. C'est ça qui me déprime (entre autres) : mon insignifiance. Je n'ai rien inventé, je n'ai pas pris la Bastille, etc. Personne ne se souviendra de ce que j'ai fait parce que je n'ai rien fait et que je ne ferai rien. Soyons réaliste. C'est le fond de mon texte, la trame, le point de vue utilisé. Et il y a de la rage, aussi, parce que je n'essaye pas de changer les choses, d'agir concrètement... Tout le monde n'est pas du même point de vue, même si je pense qu'on a tous une période d'hésitations et de déprime, plus ou moins forte. Je dois admettre que les raisons s'accumulent un peu dans mon cas, et que j'ai tendance à dramatiser les choses. Donc je ne suis pas une référence.

Mh. Personne ne sert à rien.
Enfin je ne sais pas comme l'dire.
Nous vivons. C'est tout. (:

En fait je me reconnais presque dans tout ce que dis Loli. Sauf que moi je veux bien aider... ceux que je veux. Les autres... Ils ont qu'a bosser.
Mais je suis dans le même cas que toi, Loli pour ça : Les autres sont biens gentils avec leurs problèmes, ils viennent, tu les réconforte et après T'chao bye bye. Sauf avec les vrais amis. Eux ils se comptent sur les doigts d'une main et tu ferais tout pour les rendre heureux.
Sinon moi je ne sais même pas ce que j'essaie de faire pour qu'on me voit ou qu'on ne m'oublie pas. Peut être de semer un peu de bonheur sur mon passage ? J'essaie de montrer que la vie est belle, qu'on la devant nous. Je souris beaucoup. Des sourires pas faux, mais dans certains cas presque. Juste pour ne pas faire mal aux gens. Je ne suis pas hypocrite, je me mens à moi-même. C'est vrai pourquoi sommes-nous, là ? Pourquoi je suis là ? Quand je demande ça à ma mère elle me répond : " Pour me remplir de bonheur". Alors c'est ça la vie ? Rendre les gens heureux, les fait souffrir et nous faire souffrir ?

Non, la vie ne peut pas se résumer à ça. Son utilité... si.

Bwahaha. Moi je vis parce que je découvre. Je m'émerveille de chaque chose qui m'entoure. Son utilité ne m'interesse pas. Mais le bonheur qu'elle m'offre, lui, m'appartient.

J'aime bien ta façon de penser Wildy. Toi au moins tu ne te prends pas la tête >.<

» Tu es moi, je suis...