Le goût du bonheur.

Petite nouvelle assez courte, pour changer ! ^^ Désolée d'avance pour les fautes de frappe et d'orthographes débiles dues à la précipitation, je n'ai pas le temps de relire.



Elle marche. La pluie froide caresse sa joue, le vent joue avec ses cheveux. Sa longue robe blanche ondule sous les bourrasques, elle traîne par terre et s'abreuve des flaques d'eau. Au portail, elle se penche et enlève ses sandales puis repart, les laissant au milieu de l'allée. Les graviers crissent sous ses pieds nus. Elle ôte son bracelet et sa bague, jette son collier, arrache ses boucles d'oreilles. Elle laisse derrière elle un sentier d'argent et de bleu, ne s'entourant plus que du gris des nuages et du froid des dalles de marbre. Une bretelle de la robe a glissé sur son épaule blanche, la pluie ruisselle le long de ses cheveux blonds. Elle avance doucement, frêle comme la flamme d'une bougie, parmis les fleurs ternes de souvenirs qui se fanent. Elle sait où elle va, elle suit la sente que ses pleurs ont tracée le long de son coeur. Ses doigts fins portent un lys blanc et une feuille de papier, ses yeux verts sur sa peau pâle reflètent son âme tel le miroir de sa destinée. Elle s'arrête et tombe doucement à genoux, comme le jour qui s'évanouit. Ses doigts effleurent les lettres d'or, rêve éphémère de la caresse d'un être cher. Une perle de plus roule sur sa joue, dessine son nez et ses lèvres pour venir se perdre dans les pétales qu'elle a portés à ses lèvres. Elle dépose la fleur sur la plaque détrempée, à côté de la feuille. L'encre noire de ses mots se dilue et s'efface, illusion d'une âme consolée, chimère d'un présent révolu. Elle se relève paisiblement, délicat vestige d'une lutte contre les larmes, et s'éloigne, fantôme d'une présence d'un instant. Devant son regard lointain flotte encore son poème, danse entêtante de milles gouttes de nuit, puis elle le sent s'envoler. Un éclat de soleil passe à travers les nuages. Elle répond d'un sourire tendre à sa promesse silencieuse, elle a goûté à la vie, elle a goûté au bonheur, et son pas léger survole le chemin alors qu'elle se fond à nouveau dans les couleurs de son destin.


Voilà, qu'en pensez-vous ?

J'aime bien aussi, certaines phrases sont très belles. "Bracelet" et pas "brcelet". ^^
Enfin voilà quoi. C'est bien, pas merveilleux, pas nul, juste bien.

Je pense que la longueur du texte est bien. Plus loin, ça aurait peut-être un peu lourd et gnangant, tandis que là, c'est bien.
"ses yeux verts sur sa peau pâle " ==> un petit problème, non ?

Sinon, dans l'ensemble, j'ai bien aimé. C'est pas répététif, on ressent la douleur de la fille, on tombe pas dans le truc "série amewicaine" (Josh, pourquoi tu m'a quitté ). C'est joli, c'ets poétique, c'est léger; Aussi léger que le vent qui ondule dans ses cheveux. ça me donne envie de mettre cette citation de Musset :
"Quoi de plus léger qu'une plume ? La poussière. - De plus léger que la poussière ? Le vent - De plus léger que le vent ? La femme. - De plus léger que la femme ? Rien."

Merci à vous, merci Snoop pour la correction, je n'ai pas eu le temps de relire pour les fautes de frappe... ^^
Oui, c'est une bonne idée de l'intégrer dans un texte Loli, mais ce sera un peu délicat, et puis je n'ai pas de texte en cours qui me permetrait de l'intégrer, donc pas tout de suite si j'y arrive, en plus il faudra faire le contexte et tout... : s
Quel est le problème avec les yeux Lika ? Je vois pas...
Je dois prendre ça comment le coup de la série américaine ?

J'avais oublié le "pas"

Euh...les yeux. Ben j'ai du mal avec le reflet, même si c'est une image le reflet des yeux sur la peau, elle doit avoir de grands yeux ^^ ! Fin j'ai du mal à expliquer, si jamais tu vois ce que je veux dire

Mmmh, je crois comprendre... mais c'est pas le reflet des yeux sur la peau... où est-ce que t'as lu ça que je rectifie ?