Le chèque en blanc [nouvelle]

Bon, j'aimerais vous présenter une nouvelle, (après je vous ennuie plus, promis^^ mais j'ai une inspiration assez développée en ce moment =) )on va dire, que je trouve un peu particulière...donc j'aimerais surout que vous me conseilliez sur l'organisation parce que je trouve que c'est assez le bordel etc...

P.S. : si jamais vous avez vent d'un concours de nouvelle de ce genre, ça serait sympa de me prévenir, merci.


On aimerait tous réussir un jour. Une fois pour toute. Que la chance nous fasse un chèque en blanc. Enfin. Qu'on soit fier de soi. Mais c'est pas gagné. Il reste toujours trop de chemin à faire. Quand on a l'amour, on veut le garder, enfoui. Loin, si loin dans le ventricule gauche de son petit coeur égoïste. Oui, juste là. Là. Là où même le marteau-piqueur de Superman pourrait pas creuser. On le garde, on le lascère, mais c'est comme le sable, ces putains de petits grains qui, quoi qu'on fasse, finissent toujours par s'échapper. Et il part, le con. Se dire que ça reviendra. Un jour. Comme d'habitude. C'est comme tout. Ca vous laisse. Ca vous laisse avec vos remords. Pour l'éternité. Noyé.
On est tous les mêmes. On passe, on vit dans des oeillères. Le matin, on descend les esacliers parce que l'ascensceur ets une fois de plus en panne. Une fois par mois, comme d'habitude. On traverse la rue, la mallette à la main. Mes semelles font le même bruit sur le goudron qu'hier, qu'avant-hier, qu'y a trois mois, qu'y a deux ans, qu'ya trois ans, qu'y a quinze ans, qu'y a vingt ans. Et puis la mallette. Toujours la même. Elle a pas rouillé. Elle. Quelques griffures surtout sur sa carapace blindée quatre tonnes. Elle risque rien. Elle. Et puis j'entre dans ce grand building de cristal. Toujours le même. Qui n'a pas prit une seule ride depuis vingt ans. Lui. Au fond, si on avait des visages en métal, p'têt qu'on vieillirait pas. On avance, on passe. Et puis le soir, passer devant ces carreaux hypocrites à travers desquels des visages hagards vous dévisagent. Eux aussi ont l'air d'avoir des masques de métal. A croire que la chance était à découvert ce jour-là. Que la banque lui avait pas signé le crédit. Maintenant, quelle importance ? On avance, on passe, on vit, on meurt. Des ombres. Où est la différence ?
Pourquoi les philosophes se posent des questions abruties ? Pourquoi les crocodiles de Haribo sont pas violets ? Pourquoi j'ai jamais eu de chaussures à scratch ? Pourquoi Cassegrain s'obstine-t-il toujours à cuisiner ces potages dégueulasses qui ont le même aspect qu'après la digestion ? Pourquoi on s'en fout pas de ces petites choses merdiques ? Vivre dans le passé, quelle connerie ! Pourquoi on s'obstine à baser sa vie sur des chiffres grifonnés sur du papier par des gens surpayés à rien foutre ? Pourquoi on trouve pas de différence ? Parce que quand on vit dans le néant, on voit jamais la lumière et tout ce qui peut s'effacer.
Pourquoi, moi, je trouve pas de différence ? Parce que j'm'étais jamais dit que j't'aimerais comme un fou.


S.L.D.
lika
17 juin 2009

C'est bien, pas le chef d'oeuvre du siècle c'est vrai mais j'aime bien. Il y a deux ou trois fautes de frappe, un "est" qui est devenu "ets" et un "qu'y a" qui s'est transformé en "qu'ya" mais sinon je n'ai pas relevé de fautes d'orthographes. C'est un peu étrange, mais c'est bien. =D

Ah c'est cool, j'm'attendais pas à ça

^^ Tu t'attendais à quoi?

Je n'ai pas trouvé le texte plaisant à lire. Heureusement, il était court. Je ne lui trouve pas grand intérêt. En fait, je ne vois pas trop où tu voulais en venir (fond & forme)... =/ Peut-être que tu pourrais nous éclairer. Pas que ça manque de sens mais c'était un peu plat.
J'avais parcouru d'autres textes de toi et ces derniers m'avaient fait plutôt bonne impression, donc je ne suis peut-être pas dans le bon état d'esprit pour apprécier ton œuvre.
Sinon, pas grand chose de plus. Ton travail me laisse plutôt de marbre...

Bah là, j'suis d'accord avec toi. C'est pour ça que j'étais étonnée de ce qu'avait dit Snoop'. Le style est pas le même par rapport aux autres nouvelles. c'ets sûr que celle-là est plus froide et moins..."lyrique". C'est juste une constation, une analyse. mais c'est vrai que dans l'ensemble, moi-même, je voyais pas où je voulais en venir En fait, le fil directeur s'est un peu perdu dans ce méli-mélo. C'est une réplique en fait que je voulais intégrer dans un triller, à la fin, après la mort de quelqu'un, je pense. Enfin, merci pour vos avis.

Ben moi je l'aime bien quand même. C'est bien écrit, ça, on ne peut pas le nier, et j'aime bien... ^^

je suis d'accord avec eux, enfin un mélange des deux: Ce pourrait être génial mais on comprend pas vraiment le sens du texte. J'aime beaucoup les questions de la fin. Quel est le bâtiment dont tu nous parles ? au début j'avais l'impressions d'un building mais après c'était plus genre prison quand tu as parlé des visages d'aciers

C'est bien un building; j'sais pas si ça vous a déjà fait ça^^. Quand vous passez devant une banque (par ex), tu vois tous les gens qui travaillent à l'intérieur ( alors que toi, t'as fini depuis 2 heures et que t'as quand même les sous pour aller acheter un paquet de haribo, m'bref, passons =)) : trippant mais flippant, aussi. Mais je pense que tu peux l'interpréter de la même façon : être prisonnier de la même boîte pendant 20 ans...

je vois, j'étais pas si loin en fait

nan

Tu nous as habitué à mieux, Lik Lik. Il y a quelques éléments que j'ai trouvé biens, comme la description de cette routine oppressante. Le texte lui-même, est moyen. Cela pourrait être un passage d'un texte plus long, ce qui le rendrait très intéressant. Mais l'avoir comme ça, sans contexte, sans rien d'autre, c'est un peu bof.