Pipistrello : nouvelle

Coucouw tout le monde !! Alors, je vais vous présenter une nouvelle qui est tirée d'un de mes rêve (ou d'un cauchemar lol ça dépend des points de vue). Même s'il y a un prologue et des chapitres,cette nouvelle n'est pas excessivement longue^^. Et je précise qu'elle n'a strictement rien à voir avec ce que j'édité auparavant .

Bonne lecture ! !


Prologue.

Quelqu'un frappa à la porte. Ernestine jeta un coup d'oeil à la vieille horloge qui trônait dans la coin de la pièce. Elle quitta sa marmite, s'essuya prestement les mains sur son tablier, soupira et ouvrit la porte. La silhouette qui se découpait dans la nuit n'avait rien de très engageant. Un capuchon masquait son visage dans une mer d'ombre, entièrement habillé de noir, des jambières et des bottes luisaient à ses pieds. L'inconnu s'avança.
-Bonjour, dit-il simplement.
La cuisinière l'empêcha d'aller plus loin.
-Que venez-vous faire ici ?
-Votre châtelain m'a accordé une audience, ricana l'étranger.
Ce fut alors qu'Ernestine poussa un petit cri qui attira l'attention des marmitons présents dans la pièce. Dans la main de l'inconnu, pas plus grande que la paume qui la tenait, se tenait une immonde créature visqueuse. Ses ailes dénuées de plumes, ses os saillants, ses crocs minuscules, ses yeux humides et globuleux rappelaient l'infernale image de la chauve-souris. Devant le regard interrogateur d'Ernestine, l'inconnu répliqua :
-Il s'appelle Pipistrello. Cela veut dire "chauve-souris" en italien.
Ernestine aquiesça, peu convaincue.
-Je viens de Gênes, expliqua l'homme. Les troupes anglo-saxonnes reculent, ajouta-t-il. Nous les aurons bientôt bouté hors de France.
-Et... la jeune fille ? La Pucelle ? s'enquit un jeune marmiton.
-Jeanne a été arrêtée à Compiègne par les Bourguignons. Elle sera brûlée vive par les Anglais à Rouen dans quelques jours. Maintenant, si vous voulez bien...
Une jeune fille lui montra le chemin. L'homme gravit deux étages raccordés entre eux par de fébriles escaliers de bois. Puis il parvint devant une porte, serrant Pipistrello fort entre ses doigts. Il était parvenu au somment de l'unique tour du château.
Il caressa la chauve-souris avec le bout de son index et dans un rictus, ouvrit la porte.

Ernestine venait de finir la vaisselle lorsqu'elle entendit l'homme redescendre. Il était plus de minuit et elle ne s'aperçut que d'une chose : l'homme en noir n'avait plus sa chauve-souris.

Intriguant, on commence avec un peu d'action, de très belles descriptions, excellament bien écrit... J'attends la suite avec impatience !!!^^

Merci

Hum... moi je dirais plutôt qu'ils vont voir des choses étranges dans ce "château" et que ces choses auront un lien avec les évébements passés et la chauve-souris... Allez, la suite !!!!! C'est trop court !!!^^

La suite : (moins boin écrite je trouve )


Château de la Peur.... Château de la Peur.... Etrange. Cela me rappelait quelque chose et j'avais souvenir que ce n'était pas pour rien que cette bâtisse était déserte depuis 600 ans ...
Mon père engagea la voiture sur un sentier bordé de chênes centenaires. Leurs grosses racines bosselaient le chemin en un vertueux labyrinthe qui entraînait les soupirs exaspérés de ma mère. Enfin, la voiture s'arrêta dans une clairière parsemée de taupinières, constellant le sol d'une infinité de tâches marron. Le "château" partageait la clairière avec une vieille maison à colombage. Sur le linteau de la porte, on pouvait lire en plissant les yeux : "Chambres d'hôtes". J'ai beaucoup apprécié la blague quand mon père nous annonça :
-Voici notre hôtel 4 étoiles pour ce week-end.
Je tournai la tête, épuisée. Le château en question ne comportait qu'un corps de logis attenant à une tour d'une dizaine de mètres de hauteur. Et là, plus de doute, c'était bien le château de mon livre....Je me pris à transpirer.
-Tout le monde descend !
J'ouvris la porte avec fracas, trop heureuse de sauter enfin de cette satanée machine de ferraille qui nous tenait dans une somnolence extrême depuis la capitale. Tout le monde s'étira en un même bâillement, sauf Mathieu (mon frère) qui avait bien évidemment assez de place dans la voiture pour le faire, compte tenu de sa petite taille.
-Là-haut, il fait froid, fit ma mère en indiquant la tour. Venez donc vous couvrir !
-Mamaaan, répondis-je d'un ton las. On transpire à grosse gouttes. Il fait ch...
-Tiens, prends ça.
Elle me balança la valise à la figure pour que j'aille la poser à côté de la porte : un bois détrempé par des années de pluie, à moitié pourrie mais pourtant cadenassée. J'enfilai une vieille polaire hideuse couleur marron clair. Mon père, quand à lui, s'était entiché d'un pull-over bleu canard agrémenté d'une écharpe vert émeraude.
Puis, la clef dans une main, une lampe de poche dans l'autre, entreprit d'ouvrir la porte; Enfin, quand le panneau céda, intrigués, nous entrâmes tous à l'intérieur.
Et là. Plus aucun doute possible. C'est LE château dont j'ai lu la légende et je m'empresse d'en faire part à mes parents.
-Et que disait-elle, cette légende ?
-Papa, si tu pouvais me rappeler la date de mort de Jeanne d'Arc...
-1431.
-Donc, en 1431, un homme d'origine italienne frappe à la porte de cette demeure. Pourtant, il n'y est pas invité et il porte au creux de sa main, une chauve-souris. Il rencontre le châtelain, un ancien de Crécy, qui a été banni de l'armée pour cause d'alchimie et de "trafic avec le Diable." La seule raison pour laquelle il n'a pas été exécuté est ses hauts faits d'armes. Vers minuit, l'homme repart sans sa bestiole. Le lendemain, tous les habitants du château sont retrouvés morts, sauf le châtelain qui ne peut expliquer la cause de ce mystère. Apparemment, tous ses serviteurs sont morts de peur lors de la nuit qui avait suivi la visite de l’italien.
Dans les semaines qui suivirent, les villageois entendirent de drôles de bruits, des cris, des piaillements et virent des explosions, des lumières étranges...Et pourtant, le matin, tout était impeccablement propre...Mais, un jour, le châtelain finit par mourir à son tour, également de peur, comme s'il avait été pétrifié....

J'adore ton style .
Et c'est vraiment entrainant. Sur le coup on aurait pu penser à un truc pas très original, la légende qui se refait trois siècles plus tard ^^', mais là non, c'est assez captivant.
Et si le titre est le nom de la chauve-souris, c'est que la cause vient d'elle. J'avoue, ej suis très perspicace xD.
Enfin, enfin, en plus j'ai pas vu de fautes *cool, ça s'annonce très bien*.

Bref, tout ça ça donen très envie de lire la suite. Le seul bémol vient peut être du fait que ce n'est qu'une nouvelle et peut être que ça va un peu trop vite...

Je trouve que c'est très bien écrit moi !!^^ J'attends la suite !!^^

Merci à vous. je peux pas poster la suite pour le moment parce que je suis pas chez moi =D