Une histoire-plusieurs genres

De plus en plus souvent, on parle de clichés et de banalités. Mais le genre, le "ton" peut tout changer... C'est vrai que des thèmes ont déjà étaient tellement abordés qu'ils deviennent classiques et ennuyeux... Mais si l'idée est toujours bonne, c'est dommage de la laisser, non ? AUCUNE idée n'a était exploitée sur tout les tons, donc auncune n'est tout à fait banale ! On peut faire ressortir différents points de vue : dramatique, comique, ironique... Je ne sais pas si vous avez entendu parler de Julien Doré, mais il a interpreté une chanson sur un ton tout à fait différent de l'original et franchement, c'était super ! POur peu que le ton change, l'histoire et l'idée semble changer. Donc, tout ce bla-bla pour dire que rien n'est complètement banal selon l'interprétation qu'on en fait. Et pour finir, si quelqu'un ne dort pas encore, avec quel ton êtes-vous le plus à l'aise ? Préférez-vous exploitez le côté dramatique ou êtes-vous plus à l'aise avec l'humour ? Et l'ironie ? Je ne propose pas de sondages parce qu'il y a toutes sortes de "ton" et de points de vues possibles.
Je dirais, pour ma part, que je préfère l'humour mais très, très léger. J'ai du mal à exagérer les tons et c'est dommage, car ça peut devenir amusant et accrocher le lecteur. Enfin bon !

C'est tout à fait vrai. Vous connaisez Queneau? Celui qui a écrit "Zazi dans le métro"? Ben il se trouve qu'il a aussi écrit un livre, "Exercices d'écriture", qui raconte la même petite histoire toute simple de plein de façons différentes. Et on s'en lasse pas. On a pas tout le temps l'impression de lire la même chose, alors que c'est le cas! Je l'admire beaucoup pour cela...

Sinon, pour les tons, j'utilise pas mal d'humoristique en ce moment... Et puis, il y a ton, mais aussi style d'écriture... Par exemple, le "style-Pierre-Boterro"... Ca m'a beaucoup inspiré il y a quelques années. Il écrit avec des phrases courtes. Très courtes. Trop courtes. (un mini exemple de style Boterrien...)

la tristesse même dans un texte j'ai fait heureux (avec la vieille et l'autonme pour ceux qui se rappelle) il y a de la tristesse dissimulée mais existante. Fin bref j'écris souvent de la tristesse bien que parfois il n'y en a pas.

Queneau ? Ben, j'en ai jamais entendu parler... Nan, me tape pas ! C'est vrai que les phrases courtes donnent une effet "brute" qui, bien manié, est super. Mais bon, ça c'est le style pas le ton...
La tristesse dissimulée donnent un autre côté au texte, nostalgique et subtil de mon point de vue. Je trouve que c'est dur à écrire...

Moi je suis plus comme Dada... J'écris plus facilement des histoires tristes, dramatiques, en essayant de mettre le plus de sentiment possible... Mais j'ai plus de mal pour mettre le l'humour... Et je n'ai même pas d'idée pour mettre de l'humour dans mes textes ou pour commencer quelque chose d'humouristique.

Personnellement, j'aime les mini-nouvelles avec une touche d'ironie cinglante à la fin. Allez voir les miennes pour me dire si j'y arrive ^^ ( Non, je n'essaie de ramener personne sur mon sujet . )

J'ai beaucoup de mal à mettre de l'humour dans mes textes. C'est toujours plus facile de faire quelque chose de triste ou de neutre.

C'est vrai... Surtout pour les nouvelles : la chute se finit souvent par une mort qu'on prend sur un ton dramatique.

Généralement j'écris soit des textes tristes ou dramatiques fin ce genre là quoi ou alors des textes ironiques, moqueurs comme dans ma dernière histoire
Le joyeux j'suis pas à l'aise dedans xD

C'est vrai, faire joyeux sans faire niais ou conte de fée c'est difficile... A propos de ta dernière histoire... Je veux la suite !

Moi, j'aime bien faire du "classique" niveau narration. Point de vue un peu neutre... Mais je maîtrise très peu la première personne et le récit ironique.

La première personne ? C'est vrai qu'elle est dure à maîtriser. Il y a des récits où elle est quasiment impossible : si tu veux signaler un évènement important mais qui se passe ailleurs et que ton héros est sensé ignorer... C'est vrai, le classique-neutre est un peu la base : on commence par écrire avec lui et on s'y attache... Mais c'est souvent avec ce type d'écriture que les clichés s'intallent.

Je suis d'accord avec toi mais bon... ça paraît assez évident...

Julien Doré (L) je sais pas combiend e fois j'ai voté pour lui ^^
Ouais, queneau illustre bien ce côté de "changements de tons "

Ecrivez avec de la musique (classique de préférence )!! vous verrez ça sera beaucoup plus facile !!

Ca paraît évident, n'empêche que tout le monde parle de cliché et si tu changes de ton, ça ne l'est plus du tout ! C'est aussi bête que ça ! Pour la musique, j'écoute même ce qui n'est pas classique et effectivement ça aide. Je crois, justement, que le genre de ce que tu écoutes peut influencer le ton de tes écrits...

Ouais, je pense aussi... Le silence peut aider, aussi, pour certains récits...

je pense aussi qu'on écrit celon se qu'on vit.
Par exemple on est triste on écrit triste ou alors heureux pour cacher notre tristesse. (inversément aussi).
Par exemple ces temps ci j'écris un peu du "je m'en fou" fin mes héros sont un peu comme ca

Moui, exactement... Vous écoutez quel type de musique pour écrire un truc triste? Joyeux? Humoristique? Autres?

J'écoute du Mickey 3D, ou mick est tout seul. Il aborde des problèmes graves avec une certaine ironie, mais bon, j'arrive quand même pas à écrire d'une manière iironique... Enfin, on pas là pour parler musique !