« Quelques flocons sur le marbre noir… » (nouvelle triste)

Nouvelle version, nouveau titre (trouvé par pitie^^) et version amélioré avec l'aide de pitie aussi^^ je la remercie ossi pour l'analyse qu'elle en a faite et tout les autrs conseils qu'elle a donné^^
***



Je n’ai qu’une chose à dire. Qu’une phrase à écrire, et pourtant…
Et pourtant c’est trop dur, je n’ai pas envie…non… non…non !
Je ne veux pas que tu saches, je ne veux pas que tu le lises, je ne veux pas…car ça te fera souffrir…non, tu ne dois pas être au courant. Je ne veux pas que coule sur ton visage blême des larmes de désespoir. Je ne veux pas entendre la question que tu seras forcée de me poser.

« Combien de temps »

Trop peu…

« Pourquoi ? »

Parce que c’est la vie…

« Mais, il n’y a plus de vie car il n’y a plus d’espoir»

Ton cœur bat encore, alors tu vis…

« Mais tu sais que c’est limité dans le temps…et que la fin est trop proche. »

Peut être qu’on peut repousser le temps ?

« On a déjà essayé… »

Mais peut être que... cette fois-ci... essaye d'y croire, pour moi

« Il n’y a plus d’espoir… »

Les miracles existent…

« Uniquement dans les contes de fées, et ma vie n’en n’es pas un. »

Peut être qu’elle peut le devenir

«Ne me dis des mots que tu ne penses pas. »

Ne me dis pas ceux qui font mal

« Ne te voile pas la face »

N’abandonne pas !

« Je ne peux pas ; il n’y a pas de combat »

Il y en a toujours un.

« Dis moi lequel »

Celui entre la vie et la mort

« Il est déjà perdu, donc il ne compte pas… Alors ? »

Alors rien.

« Tu crois que je pourrai encore sentir l’air chaud de l’été, et quitter la neige glacé avant de partir ? »

Je ne sais pas.

« Dis le moi… »

Je ne sais pas.

« S’il te plait ».

Avec de la chance.

« Apporte moi des fleurs, je veux sentir l’été…"

Comment peux tu te soucier de voir l’été, alors que …enfin…

« L’été remonte le moral…et je voudrais arriver là pour toi, pour ne pas que tu désespères ; l’été pourra t’aider »

J’aime l’hiver.

« Bientôt plus. »

Pourquoi ?

« Parce que je vais y mourir… »

Tu auras tenu deux semaines...
il y a de la neige blanche sur ton cercueil noir... Vivement l’été.

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je n'ai pas grand chose à dire sur ce texte.
Je ne situe pas l'histoire? quand je l'ai écris je la voyais dans une salle blanche au point de faire mal aux yeux, un hôpital pour résumé.
Les personnage? Je vois deux femmes (dont la malade plus jeune) la relation qui les relie? une mère et une fille? deux personne d'une même famille, deux amies. n'importe.
Quand? vers notre époque en hiver comme vous l'aurez remarqué (l'unique indication de temps je crois)

C'est un peu spécial mais j'aime bien... J'aime bien les questions/réponses... Peut-être que c'est un peut trop...comment dire...pète sec... Rallonge peut-être un peu les questions... je sais pas... Mais sinon j'aime bien... Je sais pas trop quoi dire alors...^^

c'est très court je sais^^ mais en fait, je veux pas dire grand chose pour laisser le lecteur cogiter dessus, s'imaginer lui-même la situation, enfait il n'a que le son.
c'est très spécial je le reconnais xD
je vois pas comment rallonger car je ne peux mettre que dans le dialogue (puisque je ne donne que le son xD) et comme c'est des question réponse tact ou tact faudrait que je retrouve de quoi repartir par rapport à une question, avant la chute (qui est :
J’aime l’hiver.
« Bientôt plus. »
Pourquoi ?
« Parce que je vais y mourir… »
Tu auras tenu deux semaines...
il y a de la neige blanche sur ton cercueil noir... Vivement l’été.) donc ca va être un peu complicated mais peut être que si une idée germe dans mon esprit j'y retravaillerai^^

en tout cas, mici du com^^

personne d'autre n'a d'avis?

vous pensez quoi comme titre?
vivement l'été?
Combien de temps?
un autre?

Comme l'a dit Aléa, c'est assez spécial...
Mais c'est comme même beau...Pour moi ça ressemble à une sorte de poème sans rimes...
Personellement, j'ai du le relire plusieurs fois pour tout comprendre parce que mon esprit s'était embrouilé xD
Et puis surtout les phrases en italiques...
Une question: La personne qui dit les phrases en italiques est celle qui pose la première question ou la seconde? Il me semble que c'est la première xD mddr

Mais j'aime comme même ce côté spécial...Mystérieux en même temps parce qu'on comprend pas forcémment du premier coup...

Tout ce bla-bla pour dire que j'aime beaucoup

xD
en italique c'est se que pense la personne qui parle en normal et PAS entre guillemet.

mici^^

j'aime particulièrement. Je le trouve doux, pâle, triste, poignant.

" Le fait qu’on ne puisse pas le situer dans le temps ajoute du volume au texte, on le sent insaisissable. Je trouve que ça correspond au sujet, un peu comme le destin contre lequel on ne peut pas lutter, insaisissable lui aussi, ou la vie qui s’échappe entre nos doigts, impalpable. Le dialogue calme, presque posé, avec juste une touche de désespoir. ça entraîne une certaine distance entre la mort et la personne condamnée... Et pourtant cette mort on sent proche malgré tout, presque planante, comme les flocons qui tombe doucement sur le cercueil..."

T'ai déjà tout dit ^^

merci^^

Chui vraiment contente que ca t'ai plu ^^ et jte remercie encore pour ton analyse

T'as trouvée un super beau titre !!!^^

C'est très bien!^^ J'aime beaucoup, bravo!^^

merci!!

Je trouve que pitie est vraiment douée poru trouver des titres (le titre de sa nouvelle par exemple^^ et celui qu'elle a trouvé pour la mienne^^)

J'ai toujours du mal à commencer un commentaire mais il va bien falloir que j'arrive à dépasser cette difficulté. D'ailleurs, je viens de le faire... ^^

Bien, ma chère dada je rejoins tout ce que piti’ a écrit jusqu'à présent, je trouve qu'elle a eu de bonnes intuitions. Je vais donc élaborer mon petit commentaire sur les axes qu'elle a mis en lumière, ça va me simplifier mon travail. Je te préviens dès maintenant, je manque de temps en ce moment donc ce sera forcément très incomplet. Ô monde cruel pourquoi as-tu créé les vacances qui ne servent qu’à travailler (ou presque… ^^) ? Bref, j’arrête de me lamenter et je passe au commentaire de ton texte.

Tout d’abord, j’apprécie généralement beaucoup tout ce qui est dialogué, donc tu es bien tombée sur le coup. Je considère cependant que toute la petite partie avant le dialogue est totalement superflue, ça tombe comme un cheveu dans la soupe. Désagréable et larmoyant. J’ai réellement eu peur en commençant la lecture de ton texte. Mais le dialogue commence et la construction du texte se met logiquement en place.

« Combien de temps ? »
Trop peu…

C’est minimaliste, mais efficace. Tu restes toujours cependant le long de la corde raide : l’émotion facile. Ce qui reste intéressant dans ton texte, c’est cette forme de déterministe, un destin contre lequel on ne peut pas lutter et au final que nous connaîtrons tous. Car la donne est inversée. La mère va enterrer sa fille, la malade ne se bat plus, l’espoir est porté par son aînée. Si le fatalisme empêche le texte de devenir réellement poétique (et c’est réellement dommage), il permet de créer une atmosphère pesante que tu contrebalances par l’image de la neige.

Car si la chute de cette dernière est inéluctable, nous savons tous que malgré son état solide, elle redeviendra liquide et rejoindra un jour l’océan. Peut-être faut-il voir ici, une métaphore de la mort de la personne. En effet, elle attend l’été, cela aura permis à la neige de fondre, et donc de changer d’état. D’une le cercueil sera de nouveau « libre » et de deux, on peut imaginer que les personnes qui ont dû supporter la mort de cette jeune fille auront réussi à faire le deuil, plus rien ne la retiendra. Je ne suis pas sûr que l’on puisse dire que ton texte soit réellement triste, il est en quelque sorte porteur d’un espoir. La vie continue malgré tout, les saisons changent.

Piti’ a parlé dans son commentaire « d’intemporalité » et je trouve que l’idée est assez intéressante, dommage qu’elle n’ait pas pris le temps de développer un peu. Le cadre est flou (et d’ailleurs il est bien dommage que tu te sois sentie obligée d’en fournir un à la fin de ta nouvelle) ce qui donne un côté assez surréaliste au texte. Après tout, devant la mort nous sommes tous identiques, qu’importe l’époque, l’origine, l’âge, le sexe, on ne pourra pas y échapper. Ce fatalisme se dégage du texte mais je trouve qu’au travers du dialogue au final assez doux, le flou domine. Certes, on sait dès le début qu’elle va mourir, il lui reste « trop peu de temps » mais on ne sait absolument pas qui elle est, ça rend ton histoire universelle, tout le monde peut l’adapter à des événements qu’il aura vécu personnellement.

Notre chère artiste (pour éviter les répétitions) utilise également un terme que je crois avoir déjà écrit dans ce commentaire : celui de « destin ». C’est le destin de tous que tu nous exposes. Le courage de la jeune fille qui va mourir reste, à mon avis, exemplaire. C’est justement une leçon de vie qu’elle vient de nous donner. Elle sait qu’elle ne verra pas l’été, elle veut juste l’inviter par le biais de fleurs. Et nous, comme elle, nous connaissons notre destin mais ne nous rendons pas compte que nous aurons sûrement l’occasion de voir de nouveau les fleurs fleurir. La personne avec qui la jeune fille converse représente à mon avis les personnes comme vous et moi. Emportée par l’espoir, elle ne veut pas voir la vérité, mais si la neige va finir par fondre, son espoir ne sera pas vain, par contre, quelque chose aura sûrement changé, elle arrivera peut-être à profiter plus de l’odeur des fleurs qui auront éclos.


Bon, je n'ai pas fini ma critique et je ne l'ai pas relue, je pense terminer tout ça ce soir. Désolé pour les fautes, mais je dois rendre le PC... ^^

eh bien pour l'instant je suis tout à fait d'accord avec Rad' (bien qu'en pauvre misérable que je suis je n'aurais jamais trouvé seule tout ça !!)
Ton texte est vraiment bien, bien qu'un peu trop mélodramatique.

Je suis désolée pour mon commentaire minable de tout à l'heure, je vais essaye de me ratrapper un peu en m'appyant sur le super commentaire d'Ony...

Onerad a écrit:

Peut-être faut-il voir ici, une métaphore de la mort de la personne. En effet, elle attend l’été, cela aura permis à la neige de fondre, et donc de changer d’état. D’une le cercueil sera de nouveau « libre » et de deux, on peut imaginer que les personnes qui ont dû supporter la mort de cette jeune fille auront réussi à faire le deuil, plus rien ne la retiendra. Je ne suis pas sûr que l’on puisse dire que ton texte soit réellement triste, il est en quelque sorte porteur d’un espoir. La vie continue malgré tout, les saisons changent.

Hé ben... J'avais pas du tout vu ça comme cela, mais c'est vrai que c'est une très bonne interprétation de son texte!

Onerad a écrit:

C’est minimaliste, mais efficace. Tu restes toujours cependant le long de la corde raide : l’émotion facile. Ce qui reste intéressant dans ton texte, c’est cette forme de déterministe, un destin contre lequel on ne peut pas lutter et au final que nous connaîtrons tous. Car la donne est inversée. La mère va enterrer sa fille, la malade ne se bat plus, l’espoir est porté par son aînée. Si le fatalisme empêche le texte de devenir réellement poétique (et c’est réellement dommage), il permet de créer une atmosphère pesante que tu contrebalances par l’image de la neige.

Car si la chute de cette dernière est inéluctable, nous savons tous que malgré son état solide, elle redeviendra liquide et rejoindra un jour l’océan. Peut-être faut-il voir ici, une métaphore de la mort de la personne. En effet, elle attend l’été, cela aura permis à la neige de fondre, et donc de changer d’état. D’une le cercueil sera de nouveau « libre » et de deux, on peut imaginer que les personnes qui ont dû supporter la mort de cette jeune fille auront réussi à faire le deuil, plus rien ne la retiendra. Je ne suis pas sûr que l’on puisse dire que ton texte soit réellement triste, il est en quelque sorte porteur d’un espoir. La vie continue malgré tout, les saisons changent.

Je suis d'accord pour l'émotion facile. Car en fait, c'est vrai, la mort n'est qu'une étape, et oui, la vie continue après. Pas tout à fait pareille, c'est vrai, mais elle continue quand même. Et l'utilisation de la neige et des saisons et très bien trouvée. Car les saisons aussi s'enchaînent; on a beau regretter l'été, l'automne et l'hiver suivront quand même, et puis, de nouveaut, le printemps laissera sa place à l'été. Et aisni de suite. Comme pour la mort. On ne peut empêcher ce genre de changements. Mais la vie continue quand même.


Relu après le commentaire plein d'éclaircissement d'Onerad, ton texte est une vraie leçon de philosophie. Je te redis encore bravo!

(En fait, il est nul aussi, ce commentaire, mais bon, en comparaison d'Onerad, nous ne sommes que des larves insignifiantes... )

rad' j'ai lu le début (je crois que c'est se que tu as dit) de ton analyse et donc je commenterai ton analyse quand elle sera fini et quand j'aurai fini les nombreux devoir sous lesquels j'étouffe mdr (j'ai trop exagéré ce weekend, un truc de 4 page à faire pour demain...=> finish racontage de life)
fin bon, c'est pour dire que je suis contente que tu en fasse une analyse quoi^^