Nouvelle vie - Nouvelle pas encore terminée!

C'est pas génial génial mais bon...

Nouvelle vie

Maud regarda en soupirant par la fenêtre de sa chambre. Enfin, ce ne serait plus la sienne dans quelques jours. Elle ne pouvait le croire ! Ses parents avaient décidés de déménager ! Et en province en plus ! Et pourquoi pas à l’autre bout du monde ? Elle fulminait. Elle qui voulait passer un bon anniversaire, ce serait raté ! A croire que ses parents l’avaient fait exprès : déménager le jour de SON anniversaire ! Ils ne comprenaient vraiment rien à rien ! Et dire qu’en plus ils voulaient lui faire plaisir ! A les croire, elle n’aurait fait que caprice sur caprice pour déménager… Ce qui était vrai. Mais c’était avant. Avant, elle détestait le collège où elle allait, elle détestait les gens dans sa classe. Et eux la détestait aussi semblerait-il. Mais c’était AVANT ! AVANT d’être dans la même classe qu’elles ! Maintenant, elle haïssait jusqu’à la plus petite poussière qui composait cet endroit de malheur, maintenant, elle haïssait les gens qui y étaient. Maintenant, elle les haïssait.
Alors, pensa elle, tu devrait de réjouir de se départ ! Mais non, elle ne réjouissait pas. Et pour cause : elle se sentait traquée, elle sentait que où qu’elle ait, elles la retrouverait… Elles étaient capables du pire ! Elles la retrouveraient, Maud en était sûre ! Et pourtant, qu’avait-elle fait de mal ? D’après elles, rien que le fait d’exister.

Maud se leva, se résignant. Ce n’était pas en boudant qu’elle ferait avancer les choses. Il lui fallait un plan. Impossible d’empêcher le déménagement, mais tout au plus elle pourrait au moins s’y préparer et se résigner. C’était fini ! Elle n’entendrait plus parler d’elles ! Le jour de ses 13 ans, Maud effacerait de sa mémoire ses douze et non moins catastrophiques années de sa vie, et se préparera pour sa nouvelle vie. « Ma nouvelle vie… songea elle. Prononcer ses mots me fait bizarre ! Je ne sais pas à quoi m’attendre. Mais ce qui est sûre, c’est que, si horrible ma vie sera elle plus tard, elle ne pourra pas l’être plus qu’ici, avec elles ! » Ce qu’il y a de bien quand on touche le fond, c’est qu’on ne peut pas tomber plus bas. Sauf si le sol s’écroule, et que vous atterrissiez au sous-sol. Mais malheureusement pour elle, Maud semblait avoir plus d’une cave et plus d’un sous-sol !

Ayant fini ses valises, Maud alla machinalement sur son ordinateur, l’alluma, et, toujours machinalement, ouvrit sa boîte de messagerie. Une vielle manie du temps où elle recevait des messages, ce qui n’était plus le cas. Elle regarda… et poussa un cri de surprise, qui se transforma en cri de terreur en voyant l’auteur de se message improviste… Sa mère monta l’escalier quatre à quatre, et se précipita dans sa chambre, manquant de défoncer la porte :
-Tout va bien Maud chérie ? demanda elle en s’approchant d’elle, l’air inquiet.
-Oui oui maman, ne t’inquiètes pas, c’est la surprise. S’expliqua Maud maladroitement. Josseline m’a envoyée un message, et le dernier que j’avais reçu d’elle, ça remonte quand même à un an !
Ce qui ne sembla pas rassurer sa mère.
-Tu es sûre ? Tu n’as pas de problème ? dit elle en se rapprochant dangereusement de l’ordinateur de sa fille, qui ferma sa messagerie.
-Mais oui j’en suis sûre ! répliqua Maud d’un ton un peu plus convainquant. Sa mère, s’avouant vaincue, sortit penaude de la chambre de sa fille, faisant bien soin de refermer délicatement la porte après son passage.
Maud prit alors son courage à deux mains, agrippa la sourie et rouvrit la messagerie. Le message était toujours là. Et le destinataire toujours le même. Elles. Elle n’avait même pas prit la peine de signer son message, mais son adresse était reconnaissable entre toutes : miss_love@lastardunet.fr. L’adresse de leur chef. Celle qui l’avait le plus maltraitée, le plus traitée comme un bouche-trou, comme une moins que rien. Sans même lire message, ou lire l’objet, elle savait que c’était des menaces. Des menaces pour l’obliger à ne pas partir. Des menaces pour l’obliger à fuguer, afin de ne pas déménager. On aurait pu croire qu’elle tenait à elle, et que s’était sa manière de dire les choses, mais Maud ne si trompait pas. Elles voulaient qu’elle reste pour pouvoir la persécuter encore et encore.

j'ai modifié, merci pour ton aide et pour ton commentaire!

[bleu: flash back]




Maud n’avait jamais bien compris pourquoi elles lui en voulaient autant. Au début, elle avait été très gentille avec ces nouvelles arrivantes. Et elles aussi. Au début. Car au bout de quelques jours déjà, des murmures réprobateurs l’accompagnaient quand elle arrivait vers elles. Messes basses, rires étouffés, dont la source lui restait inconnue, enfin, si, au fond d’elle-même, elle savait qu’elles se moquaient d’elle. Et puis un jour, tout à changer, encore une fois. C’était un mardi, et Maud parlait avec Steve, qui était alors un de ses rares mais existant amis. Mais elles la virent. Et il se trouvait que leur chef aimait en secret Steve. Et qu’elle le prit très mal. Elles s’approchèrent alors de Maud, leur chef attira Steve par le bras autre part, puis elle revint. Le visage plein de haine. Alors, elles l’entourèrent, resserrant le cercle qu’elles avaient formé autour de la pauvre Maud qui n’y comprenait rien. Soudain, leur chef s’avança d’un pas.
-Maud, cracha elle. Nous t’avons détestée dès que nous t’avons vue, et nous ne voulons plus te voir. Dans le cas contraire, tu seras notre esclave, et bien entendu, tu n’en parleras à personne. Personne, tu m’entends ?
Maud avait alors baissé les yeux et des larmes avaient commencées à couler sur ses joues. Elles éclatèrent de rire.

Se fut quand Maud apprit que sa meilleure amie, Lindya, avait changée de collège que la spirale de la dépression s’ablatie sur elle. Elle ne la voyait plus, car apparemment, elle habitait maintenant très loin. Mais Maud et Lindya s’étaient faites une promesse, et que, au-delà de l’éloignement, elles continueraient à être meilleures amies. Et Maud le pensait vraiment. Au début, elle écrivait plusieurs fois par jours des messages et des lettres, et lui téléphonait chaque jour. Au début, Lindya se prêtait au jeu, et elle répondait à touts ses messages et lettres, et répondait au téléphone tout lui jours, lui racontant sa journée et tout et tout… Jusqu’au jour où Lindya ne répondit pas à un de ses messages. Elle lui en envoya un autre, voulant être sûre que tout allait bien. Aucune réponse. Elle lui envoya alors un autre message encore, mais là aussi, elle n’obtint pas de réponse. Elle saisit alors son téléphone avec anxiété, et composa son numéro. Elle le connaissait par cœur à force de l’avoir composé, composé et composé. Elle attendit. Mais en vain. Le répondeur s’enclencha. Maud raccrocha vivement, puis recomposa encore une fois ce numéro. Et de nouveau, elle attendit. Et une voix féminine qu’elle ne connaissait que trop bien lui répondit. Pas Lindya, ni sa mère. Une autre personne. Elle.
-Alors, Maud, je suppose que tu veux parler à Lindya. Mais je ne suis pas sûre qu’elle ait envie de te parler ! Siffla la voix que Maud avait reconnue comme celle de leur chef.
-Lindya ! dit elle alors, s’adressant à cette dernière. Maud. Tu veux lui dire ?
-Maud ? Non, fait le, tu seras d’ailleurs bien plus cruelle que moi ! dit Lindya d’une voix froide.
-Lindya ne veut plus te parler. Dit alors la voix de sa pire ennemie à son attention.
-Mais… protestait Maud. Lindya est ma meilleure amie !
-Non. Tu la considérais comme ta meilleure amie, mais pas elle. En vérité, elle se servait de toi comme nous. Elle te détestait. Et elle te déteste toujours. Dit la voix d’un ton toujours aussi glacé.
-Lindya ! Réponds moi, Lindya ! S’écria alors Maud. Passe la moi, espèce de vipère !
-Si c’est vraiment ce que tu veux… siffla la voix.
-Qui c’est ? demanda une voix grésillante, mais qui résonnait avec une netteté terrifiante dans l’esprit de Maud.
-C’est moi ! Lindya, c’est moi, Maud !
-Maud ? Je ne connais pas de Maud. Dit alors sa prétendue meilleure amie d’une voix froide, qui fit frissonner la jeune fille à l’autre bout du fil.
-Maud ! Maud Perrier ! Tu ne te rappelles pas ?
-Ah ! Oui, Maud Perrier. Oui, je me souviens. Mais ce n’est pas que des bons souvenirs. D’ailleurs, autant que je me souvienne, c’était des mauvais souvenirs ! Siffla elle, tel un serpent. Et le serpent, malheureusement pour Maud, possédait un poison terrible.
-Comment ça ? Qu’est-ce que tu racontes ?
-Que je ne t’aime pas. Et que je ne t’ai jamais aimer. Je ne veux plus te voir. Plus t’entendre. Plus jamais. Jamais, tu m’entends ? JAMAIS ! Hurla presque la voix de son ex-meilleure amie.
-Voilà, tu es contente maintenant ? Tu as entendue la voix de cette chère Lindya, et tu l’a entendue de tes propres oreilles te dire qu’elle ne veut plus de toi. Siffla sa voix. Ah, oui, une dernière chose. A présent, c’est ma meilleure amie !
Et elle lui raccrocha au nez.



[mit de l'italique qu'au début, trop la flemme d'en mettre partout! toutes les évocations d'elles sont censées être en italique...]

rah je veux la suite
pauvre maud quand même, j'aimerais pas être dans son cas...

je te mets ça, mais je n'ai pas encore écrit la suite, donc se sera plus tard....



Maud, tremblante, s’attendant au pire, ouvrit le message qu’elle venait de recevoir.
Alors Maud, comme ça il paraît que tu vas déménager ? Très loin ? En province ? Et ma pauvre, tu te crois tirée d’affaire ? Tu penses pouvoir nous échapper ? Et bien tu te trompes ! Tu te trompes lourdement ! On te l’avait promis, on ne te laissera pas ! On te persécutera, et ça jusqu’à ta mort !
Le message s’arrêtait là. Sur une menace. Que des menaces. Toujours des menaces.

toujours très bgien ^-^

merci!^^

J'aime beaucoup! ^^ On pleind Maud et on espére un avenir meilleur pour elle, c'est écrit avec beaucoup de simplicité ce qui fait la beauté du texte! Il y a encore des choses à ameliorer mais je trouve ça vraiment pas mal! =D Vivement la suite! ^^

C'est un beau texte très simple comme l'a dit ptitcoeur mais qui fait tout son charme. On a l'impression de ressentir la peure mais surtout le désespoir de Maud !! J'attends la suite...