Labyrinthe

C'est très court, et vous pouvez normalement trouver la personne qui est en train de courir après le perso principal.

Un deux, trois,
tours de manivelles…

On me poursuit. Je ne sais pas où je vais ni qui me suit, mais je crois deviner. Elle se rapproche, et moi j’accelère. Ca fait des heures que j’essaie de lui échapper. Je n’en peux plus, et pourtant, je continue. Que puis-je faire d’autre ? J’ai peur. Elle n’arrête pas de me répéter que je n’ai aucune chance de m’en sortir et que tout le monde passe par là. Qu’elle ne fatiguera jamais. Qu’elle connaît ce labyrinthe comme sa poche. J’entends sa chanson, toujours plus insistante. Je cours dans le vide, parce qu’au final elle m’attrapera. Mais retarder ce moment, c’est plus fort que moi. Je ne suis pas le genre de personne sage, qui sait, et qui accepte. Je suis comme ça : je ne veux pas partir.

Je t’aurai, petit pantin,
Tour de manivelle…

Je la hais. Elle m’a pris tous ceux que j’aimais. Une vie gâchée par sa faute. Je ne veux pas la rejoindre. Ca serait lui donner ce qu’elle veut, et ça… Je la déteste trop. Je l’entends rire. Je voudrais la traiter de tout les mots qui me viennent à l’esprit, mais aucuns ne conviendraient. Mes yeux cherchent donc une échappatoire, alors qu’ils savent qu’il n’y en a pas. Elle, elle s’amuse, mais bientôt elle posera la main sur moi et ce sera finit.

Je t’ai vu, arrête toi,
Tour de manivelle
Et tu sera à moi…

C’est la Fin.

Dommage ! C'est le mot que m'évoque ton texte. Désolé de dire ça, mais ton texte, c'est dommage. Une mayonnaise qui n'a pas pris, un soda qui n'a plus de bulles. Il faut rallonger tout ça, développer, coucher sur papier tout ce que tu as dans la tête. N'épargne rien au lecteur. Mieux vaut des lourdeurs, facile à repérer et éliminer, qu'un grand vide impossible à combler. Je vais un peu détailler :

C'est beaucoup trop court. Les émotions sont là (peur, rage, haine) mais on ne les ressent pas. Tu devrais les creuser, les approfondir. Tu as su comprendre cette fatalité, ce paradoxe qui nous fait fuir et retarder l'heure du trépas : on va mourir, on le sait, on ne l'accepte pas. Ce passage est très bien : "Je ne suis pas le genre de personne sage, qui sait, et qui accepte. Je suis comme ça : je ne veux pas partir." Malheureusement, il n'y a pas grand-chose d'autre sur ce sujet, pas beaucoup de matière. Et ce labyrinthe n'est, lui non plus, pas bien exploité : une allusion, alors que l'idée est très intéressante. De plus, on devine tout trop vite. Il n'y a ni mystère ni suspens et moi, je n'aime pas les fins trop prévisibles... Re-dommage ! Les idées sont très bien, les comptines peut-mieux-faire mais elles pourraient instaurer une ambiance avec quelques légères améliorations, tu as bien cerné ton idée, les sentiments que tu voulais nous inspirer. Mais il faut enrober tout ça. Du détail ! De la matière, quoi ! Qu'on ne se dise pas "dommage" mais "bravo"...

Je pense exactement comme Loli. C'est léger alors que ça devrait être stressant, bourrés de sentiments. Tu peux vraiment l'améliorer ^^

OK

Et j'ai déjà une idée pour le suspence