Guerre.

Alors. C'est un début, je ne suis pas sûre de moi, je sort ça d'un de mes cauchemard. Je n'avais aucune idée du style, je ne sais pas à quoi ça va aboutir, mai y a une suite prévue puisque mon cauchemard ne s'est pas arrêter là. Bonne lecture...

Quand la peur ou la souffrance vous prend, vous ne pouvez plus rien faire.

Nous étions au Mcdo. Vous savez, ce genre de surprise que vous réservent vos parents, de temps en temps. On amène toute la petite famille, le petit est content, le moyen ça lui convient. Moi, j’ai quoi? L’âge où en famille tout vous paraît stupide sinon gênant. Je mange mon hamburger, souris parce que je réalise que j’ai de la chance de me trouver ici, et parce que finalement cela me plait d’être entourée par les gens que j’aime. Mon père travaille. Mais de ce côté-là, il n’y a pas de surprise. J’évite de regarder la chaise de trop à notre table. Observe les gens. Ils sont tous différents, sourient à tour de rôle. Sauf pour ceux qui sont là par nécessité, parce qu’ils n’ont pas assez de sous pour aller autre par. L’un râle parce que ses fils font les andouilles, l’autre découvre les cadeaux qu’il y a cachés dans son paquet et ris. Le Mcdo est grand, très bien entretenu, ce qui n’est pas le cas pour tous. Il a des teintes vertes pomme. Et des décorations avec des fausses frittes, qui sont attachées au plafond. C’est très drôle. Il y a un monsieur qui est déguisé en Buzz l’éclair, le thème de la semaine. J’ai l’impression d’être à l’écart, de les voir tous au ralentit. Tous flous, lointains. De voir de la joie partout. De voir des couleurs. Je voudrais crier au monde ma reconnaissance de vivre, d’être en parfaite santé. Je réalise que certaines personnes n’ont pas cette chance. Qu’ils meurent trop tôt, qu’ils n’ont pas la chance de ressentir ce que je ressens. Qu’ils vivent une course contre la mort, pour essayer de vivre. Vous savez, sur toutes les personnes qui vivent, vous vous dites : ça va être l’autre, pas moi. Mais au final, on est parfois tous dans le même bateau.

Terreur. Confusion. Incompréhension. Ce sont les trois premiers mots qui me viennent à l’esprit en sortant du fast-food. Des gens courent. Sortent leur portables, hurlent à l’oreille de leurs destinataires. Ils ont peurs. Je le lis dans leurs yeux. J’ai l’impression d’être en retard. Moi je suis heureuse, c’est tout. Je cherche des yeux la raison de leur panique. Tout est désert. Ma mère prend mon petit frère dans ses bras. Je suis encore plus perdue. Elle aussi a peur. Prend mon autre petit frère par le bras, me supplie de me dépêcher. Je cours. Loin, toujours plus loin. Ma mère appelle mon père. Il ne va pas répondre, pourtant, elle le sait ! Il est trop occupé. Je transpire. Maman a du mal à suivre, avec son portable collé à l’oreille. Elle se met à parler très vite. Laisse un message. « On rentre à la maison. Rejoins nous le plus vite possible. C’est la guerre. L’Angleterre je crois. » Et elle raccroche. La guerre ? J’ai bien entendue ? Je ralentis. Elle me crie de courir plus vite mais ne s’arrête pas, elle. A présent, je vois vraiment la peur partout. Tout le monde cherche à échapper aux autres. A s’enfuir. A survivre. Dans le ciel nuageux, sombre, bref, guère agréable, il y a des tonnes de taches. Non, de… d’avions. Prêt à bombarder toute la France. Mais c’est impossible que ce soit l’Angleterre. C’est trop irréaliste. Non. Je vois de plus en plus l’étendue de machines parsemant les nuages, et le monde s’éloigne de moi, me laissant seule face à eux. L’Allemagne ! Je vois leurs couleurs. Maman s’était donc trompée. Je me remets à courir plus vite. Trop vite. Je trébuche et tombe. Une course contre la peur. Mais c’est trop tard, toute joie a disparue. J’ai peur. Trop peur. Je hurle. Pourquoi l’Allemagne ? Même si les infos disaient qu'on avait quelques problèmes en ce moment avec eux, il n'y avait pas de quoi se mettre en guerre. Nous avons fait la paix. Sont-ils aussi lâches que ça ? Je me remémore mon histoire. L’Allemagne, d’après mon professeur, est un pays tourné vers l’avenir, qui regrette ses erreurs et fait tout pour ne pas les refaire, comme les camps de concentration. Je rattrape maman. Nous montons dans la voiture, elle ne prend même pas la peine d’attacher Matéo. Je m’en occupe et monte devant. Elle passe très vite les vitesses. Respecte encore moins le code de la route que d’habitude et nous sommes arrivés en un rien de temps. Pendant le voyage, nous n’avons pas prononcé un mot, quoique Matéo, qui a trois ans et qui n’a pas totalement compris la situation, s’est conduit tout à fait normalement. En poussant sa petite chansonnette et en exigeant ses bonbons. La peur me tenaille, je sens celle des autres aussi. Nous entrons dans la maison, fermons la porte à clef et faisons nos valises. Le strict minimum. Maman rappelle papa. C’est peut-être une erreur. Peut-être cette panique ne tient-elle pas debout. Mais en ce cas, pourquoi ne pas avoir prévenu ? Je cours dans le couloir. Prend les affaires vitales. Le temps va beaucoup trop vite. Mes gestes sont vifs, je m’agite comme jamais je ne l’ai fait. Je croise mon frère, le moyen. Il s’appelle Ronan, et peut-être que je ne verrais plus jamais. Sans un mot, nous nous enlaçons. Une sorte d’au revoir précipité. Il me tient fermement. Une larme coule sur ma joue. Puis nous repartons dans tous les sens. Je retourne dans le salon. Ma mère aussi s’affaire. « Papa a répondu ? » Elle acquiert. « Il arrive. » Et nous sommes prêts lorsqu’il arrive, justement. Nous avons allumés la télé. Il s’assoie près de nous, et ensemble nous regardons les informations.
« L’Allemagne a déclarée la guerre à la France, fis la voix grave et professionnelle du présentateur télé. Même si elle n’a pas l’intention d’attaquer tout de suite, elle s’est installée dans les moindre recoins, et réquisitionne des couvertures et autres affaires utiles chez les habitants. La Chancelière est présente et désire parler avec notre président.
-Quelle honte ! s’exclame alors maman. Ils se croient revenus au temps de quelle époque ? »
Elle fulmine, mais je vois bien qu’elle cache sa terreur. La télé, imperturbable, montre ensuite des images des Allemands, et de l’armée française qui se lève. C’est la première fois que je vais assister en direct à une guerre.
« Les frontières de la France sont surveillées, continue le présentateur. Personne ne peut entrer ni sortir. »
Puis c’est le noir. Papa a éteins les infos. Il annonce que nous allons faire comme si de rien n’était, que nous avons intérêt à aller nous coucher illico, et de préparer nos affaires d’écoles pour demain. Ronan proteste, et moi aussi. On refuse d’aller où que ce soit. Il n’a pas le temps de répliquer. Ca toque à la porte.

Alors. Ça me change de ce que tu écris d'habitude. C'est pas mal, franchement. Mais... parce que oui il y a toujours un mais.

Le premier paragraphe pourrait être beaucoup plus exploité. Insiste sur la joie, sur l'adolescence, sur le bonheur. Sur les autres, quitte à être écœurante avec toute cette joie.

Bon, le deuxième paragraphe fait un peu bizarre. Insiste sur l'étrangeté de la situation, tu peux aussi dire qu'il y avait bien eu quelques conflits avant parce que là ça fait un peu précipité quand même. Et puis insiste sur la peur, l'affolement général... Lâche-toi quoi !

Moi, j’ai quoi? L’âge où en famille tout vous paraît stupide sinon gênant.
Ma mère appelle papa ~> Maman appelle Papa ou Ma mère appelle mon père. Sinon ça fait un mix bizarre.

Voila, donc en gros c'est bien mais il faut insister et vraiment rentrer dans le vif du sujet =D

Merci à toute les deux!
Je vais insister sur le contraste entre les deux sentiments que j'exploite aussi, je crois.

Merci pour ton avis!
Oui les phrases courtes, c'était l'idée. J'esperais montrer la rapidité du texte comme ça.
Mais je rallongerais plus tard, parce qu'il y aura plus de descriptions.

Au fait, Herby, pourquoi tu dis que ça change de d'habitude

Oulah... C'est brouillon tout ça. c'est un rêve que tu viens de faire, et que tu as jeté sur le papier pour ne pas l'oublier. Il faut tout ordonner. Le lisser, le polir, nous faire ressentir cette peur que tu as ressenti. Ce désespoir quand tu as sérré ton frère dans tes bras. Et il faut qu'on ressente une indignation quand ton père dit de faire comme si de rien n'était. Il faut mieux nous expliquer ce bonheur et ces tâches de couleur. Je veux sentir la détresse qui monte, l'incompréhension devant les gens appeurés, le contraste entre l'intérieur d fast food et l'extérieur du fast food.

Fraisy ~> Parce que d'habitude tu écris des histoires d'amour =D

Merci Aëde, je vais revoir tout ça^^

Herby~ hé oui, j'ai terminé ma phase " à l'eau de rose" pour l'instant

Je suis d'accord avec Aedy : ça fait brouillon, et puis le sujet est pas franchement top, c'est pas crédible. Alors oui, je sais, c'est tiré d'un cauchemar, donc forcément, mais quand même. Ca ne m'a pas emballé du tout. Le rythme est à revoir, aussi.