La dispute

C'est un texte que j'ai écrit uniquement parce que je n'avais pas d'inspiration. Juste pour progresser. Bref. A vos conseils

Je suis tranquillement installée sur un lit. Mon lit. Je lis un livre. Le livre. Un live super, qui me correspond, qui m’entoure d’un monde imaginaire et me protège d’un monde réel. Mon Paradis sur Terre n’est pas compliqué. Tant qu’il y a quelque chose à lire je suis heureuse. Bref, tout va bien. Les secondes ne vont pas trop vite, la journée de demain n’est pas trop chargée. Je n’ai pas de problème urgent. Je me roule en boule dans mes peluches toujours plus nombreuses au fils des années, puis m’accroche à mon livre pour avoir la suite. Point. Je ne me doute pas que ce petit repos hebdomadaire va être détruit dans… 15 secondes.

« On est rentrés ! » me cria soudain maman, sûrement accompagnée de papa.

Super. Là, déjà, mon monde personnel est rompu. Plus que 5 secondes.

« Coucou maman ! M’exclamais-je, feignant l’enthousiasme. J’ai eu un 18 en art plastique au fait. »

Et voilà. Quand je n’ai rien à dire, je parle notes. Je pose mon livre (je me doute des futures et fout… paroles de maman.).

« Couche-toi Morgane, allez c’est l’heure.
-Oui m’man. »

Evidemment. Je me couche, et entraperçois ma mère qui finit par entrer dans ma chambre. Elle m’embrasse, puis éteins ma lumière. Et voilà, la dispute éclate.

« -Ah non, je veux la lumière ! M’exclamais-je.
-Voyons Morgane, tu sais très bien que tu es capables de dormir sans.
-Peut-être, mais j’aime la lumière. »

Je me lève et vais allumer la lumière. C’est vrai, quoi, la lumière c’est la vie. J’aime voir les contours des objets de ma chambre, tout en écoutant les bruits de la télé du salon. Quand il y a du noir, j’ai l’impression de m’endormir pendant un deuil, avec la mort à mon côté. Ce n’est pas plus compliquer. Moi et ma mère, nous nous balançons des excuses, l’une pour défendre le coucher avec la lumière (je défends la vie moi), et l’autre qui affirme qu’il faut dormir dans le noir (elle veut faire des rêves joyeux en se couchant avec la mort ? Ca me dépasse.). Je finis par exprimer mon mécontentement en balançant mon cahier d’art plastique en l’air, je râle en appuyant mon « c’est ça », et reteins cette foutu lumière. « J’men souviendrais » railla-t-elle. Puis c’est une série de disputes entre mon père et maman qui m’arrivent du salon.

Alors mon père finit par ouvrir ma porte.
- Tu ne veux pas dormir sans la lumière ? me dit-il en guise de bonne nuit.
-Ben, si vous ne voulez pas tant pis, dis-je en contenant l’insolence qui commence à monter.

C’est vrai quoi ! Ils sont cons ce n’est pas mon problème. Ils ne veulent pas que je me révolte alors je ne vais pas passer trois heure à discuter, autant dormir.

-Bon.

Et il ferme la porte. Mais les disputes ne cessent pas.

-Pourquoi tu n’as pas discuté ? Maman.

-Il n’y avait pas à discuter, Morgane ne fait pas d’histoires ! Papa.

-De toutes façons, avec toi, on ne discute pas, on n’a pas le choix ! Maman, qui a enfin trouvé une excuse pour embêter le monde.

-Mais Morgane est OK !!! Papa, qui doit être franchement d’accord avec moi.

Pas de réponse chez maman. Soupir de Papa excédé. Pas appuyés jusqu’à ma porte. Porte violement ouverte. Papa s’assoit sur mon lit, mine renfrognée.

-Parlons de la lumière.
Je le regarde, indifférente à son regard de pierre.
-Allez !

Alors je parle. Plus vite je parlerai, plus vite j’aurai la paix. Je lui fais part de mon point de vue, nous en discutons. Je finis par lui dire ce que je pensais il y a deux secondes, sur la vie et la mort par rapport à la lumière. Bref, la discussion marche plutôt bien. Jusqu’à ce que Maman se ramène. En fait, je commence vraiment à m’inquiétée de la santé morale de mes parents.

-J’ai droit à un cours psychologique c’est ça ? me moquais-je.
-Morgane, même ton petit frère dors sans la lumière, fit maman.
-Mais je sais ! C’est bon, j’ai compris, je dors sans.

Elle me regarde, surprise. Et elle fronce les sourcils.

-De toutes façons, j’ai eu ma dose. Bonne nuit ! dit-elle, tranchante.

Elle s’éloigne. Je regarde Papa, et lui souris. Parfois, il faut bien qu’on s’allie pour se débarrasser d’elle. Il me rend mon sourire et chuchote :

-Alors j’éteins la lumière ou pas ?
Nous nous observons malicieusement.
-Eteins là, va. Sinon elle va râler.
Il m’embrasse, se lève et éteins la lumière.

Voilà.

Moi aussi je trouve que le sujet n'est pas du tout interessant mais j'avais écrit ce texte autant le mettre... Bref je pense que je ne vais même pas corriger les repetition je voulai juste savoir ce que ca fesai... Bref merci de ton avi