Colère

Voilà un texte que j'avais écris pour un défi, c'est pourquoi il n'est pas long. J'aimerai avoir votre avis.

Colère

Tu t'approches, comme obsédée, silhouette dans l'obscurité, par ce ciel si sombre. Viens, viens plus près, et sent, sent, sous ta paume, la vitre glacée. Rappelle-toi, rappelle-toi, mon doux coeur, ta désillusion. C'était un soir comme celui-là, n'est-ce pas ? Oh, oui, mon amour, les images reviennent, et ton coeur saigne. Il t'avait tout promis, et sur un message, oh ma chérie, sombre présage, il est parti. Le ciel était bleu, l'enveloppe aussi, mais dans ta tête, mon pauvre trésor, tout est devenu gris. C'était son parfum, son écriture, petite âme naïve, mais pas ses mots. Ton ciel était d'un noir d'encre, comme ce soir, où une tempête se prépare.
Avance, avance encore plus près, colle ta joue contre la baie, ma toute belle, et ressent, vit et revit tout, au plus profond de toi même. Sais-tu que je t'aime ? Mais voilà que tes pensées sont voilées. Regarde, regarde bien, mon innocente, tu sents, il est sur toi, l'orage et sa violence. Tu ne l'as pas vu arriver, menaçant, et maintenant, il se déchaine, il a brisé les chaines de ta haine.
Viens, sort, viens-à moi, dehors, n'hésite pas, mon ange, n'aie-pas peur du froid, je vais te recouvrir de mes ailes. Vois-tu, dans le ciel, les éclairs ? Ce sont tes beaux yeux indignés, ce sont tes doigts crispés sur la feuille de papier, ce sont tes lèvres pincées. Il te t'as jamais aimée, avec moi, tu seras choyée. Tu n'aimes pas ce souvenir, mon pauvre coeur, il te fait souffir. Entends-tu le tonerre ? C'est la feuille déchirée, c'est le vase brisé, c'est ton poing serré et écorché. Comment a-t'il osé ! Tu avais foi en lui, ah malheureuse, il t'a trahie ! Entends-tu, ma colombe, le fracas de la foudre qui tombe ? C'est la chaise cassée contre le mur, c'est ton regard fou, c'est ton corps qui s'affale, c'est le couteau fiché sur sa photo. Sents-tu, ma très chère, sur ta peau, la pluie froide ? C'est le sang qui coule sur ta main fermée, ce sont les larmes qui ruissellent sur tes joues. Perçoits-tu, ma princesse, le lourd silence qui t'entoure ? C'est le chaos de ton esprit, c'est la corolle écarlate sur ta poitrine. Viens, ma tendre fleur, viens te blottir dans mes bras, viens dormir et oublier ta souffrance...

Merci beaucoup Loli, je vais essayer de le retravailler.

Moi je le trouve très beau . Je me suis mise dans le tete , et j'ai eu du mal à en ressortir . La faço dont tu écrit dans le dernier paragraphe est vraiment , vraiment très belle .
Bingo , Cabélyst : D

Merci beaucoup Wildy !
(la nouvelle version arrive, il faut juste que juste la commence... ^^ Mais promis, c'est pour bientôt)

Bon, en fait, ça risque de ne pas être pour très bientôt... j'ai un blème, je ne sais pas comment reprendre ça... si je doit le mettre à la première ou à la troisième personne... Il y a une fois où j'ai réussi à repartir, mais ça n'était pas top du tout, je suis repartie sur des phrases courtes, du genre de ma première nouvelle que j'ai posté ici, donc c'est pas bien du tout !
Tu aurais un truc pour m'aider Loli ?

Pas grand chose ? C'est énorme Loli, merci beaucoup !!
C'est vrai, je relis le texte présent, pas tout le temps non plus, mais je pense que tu as raison, je me base trop sur ce texte. Pour les personnages, c'est exactement ça.
Je vais essayer de faire ça Loli, avec les points et tout, mais je ne sais pas quand je le ferai, je suis un peu fatiguée, là ! ^^ Et puis si tu penses que j'en suis capable... ^^ merci.

Oui je comprend, encore merci. et c'est naturel que je prenne tes conseils en compte ! Surtout si je te les ai demandé !

Attention, voici la nouvelle version !!!!!!!!!!!!!!!!!
Je n'ai pas voulu ouvrir un nouveau post pour ça donc je la mets ici. Je ne la trouve pas extra, donne moi ton avis Loli, s'il te plaît. Je vasi essayer d'y apporter quelques corrections de dernière minute en la tapant mais je ne garantit rien.



Le ciel est si sombre.Mon ciel, celui de mon coeur, celui de mon âme. Sais-tu au moins tous les tourments que tu m'infliges ? Tu m'ignores, tu ne me vois pas, tu ne me vois plus. La pièce est si noire, on dirait que ma peine a déteint autour de moi. Et elle, qui est-elle ? Ne vois-tu pas que tu blesses mon coeur ? La vitre est si froide, si douce, on dirait que mon coeur est sorti sur le bout de mes doigts. Dehors aussi, il fait froid. Je frissonne alors que mes peids nus m'envoient la sensation de l'herbe détrempée. Ton regard passe sur moi, mais il est aveugle de moi. Mais crois-tu que je ne te vois pas ? Qui est-elle ? Mon coeur agonise, tu n'en a pas conscience. La bruine est glacée. Sur mes joues, elle se confond avec mes larmes. Un éclair zèbre le ciel, mais son écho ne vient pas, il est encore trop loin. Mon chagrin noie encore ma colère. J'avais cru que tu m'aimais, pourtant. Je me suis trompée, tu t'es moqué de moi. Tu as joué avec moi, comme la lune avec les nuages, mais tu n'as pas entendu la plainte de mon coeur. Tu n'as pas mis de bornes à ma douleur, et la tempête de mon âme se déchaîne. Le tonerre gronde, les éclairs se multiplient, mes poings se serrent. Comment as-tu pu me faire ça ! Après tout ça, tous ces souvenirs, tu m'as trahie ! A mes pieds, la mer rugit, répond à ma rage. Mon corps frémit sous la caresse du vent hurlant. Non, ne me retient pas. Tu m'as pris ma raison, laisse-moi ma dignité. Recule, éloigne-toi, vas-t'en, je ne veux plus te voir. Une claque retantissante, ton visage disparaît dans la brume, et moi je m'envole vers l'apogée de ma colère et de ma souffrance.


Vraiment très courte, et pour être détachée du texte précédent, c'est détachée. ^^ enfin bon.

Merci beaucoup Loli, mais je crois que je n'arriverai plus à le retravailler. C'est un texte que j'ai écrit à partir de mes sentiments, un de ceux que je ne peux pas retravailler tout simplement parce qu'n éprouve jamais exactement deux fois la même chose, c'est aussi pour ça que j'avais du mal à repartir sur le texte. Mais là, je pense que la source d'inspiration est tarie.

Oui, je pense que c'est une excellente idée, merci Loli !