Ton sourire

Petit texte écrit sur un coup de tête. Pas travaillé avec un début très Tartiflette & Cie et une fin prévisible. Aucune idée du pourquoi je poste ça.
Vous prenez le risque de lire ?

Ton sourire.

Que n’ai-je pas donné pour ton sourire ? Que n’ai-je pas fait, pas dit ? Je voulais le voir encore et encore illuminer ton visage, je voulais qu’il me soit adressé, tendu comme un cadeau que tu m’aurais offert. Il fallait qu’il resplendisse pour que resplendisse le mien, il fallait que tu sois heureux pour que je sois heureuse. Par petites ou grandes doses, telle une drogue dont l’absence était un vide, était un manque. M’abreuver du spectacle de tes dents blanches et un peu écartées, de tes fossettes asymétriques. Et c’était encore mieux quand tu riais. Rire fou, rire franc, je l’aimais vraiment ce rire. Peut-être pas délicat mais tellement contagieux…

Ton sourire.

Laisse-moi croire que je le verrais encore, ton sourire. Laisse-moi croire que jamais au grand jamais il ne quittera mon souvenir, même dans dix ans, même dans vingt ans, même dans trente ans. Je veux m’en rappeler, bannir tes larmes, ne garder que cette image rayonnante, optimiste de toi. Ça consolait, ton sourire, ça réconfortait. Une pointe de taquinerie, une pointe de tendresse mais jamais un soupçon d’hypocrisie. C’était si sincère, si éblouissant que j’avais l’impression de plonger dans ton cœur, dans tes secrets les plus intimes. Comme si tu m’ouvrais une porte de toi avec derrière mille merveilles, comme si tu faisais une différence entre moi et les autres…

Ton sourire.

Ton sourire te rapprochait des autres. Il donnait envie de se confier, de t’apprécier. Il te conférait un petit côté ouvert et épanoui. Un jour, il est apparu sur ton visage, éclaboussant de couleurs la pièce autour de nous. Nous étions seuls, tu t’es approché doucement, sans le quitter. On aurait dit une parure, une parure splendide, dépourvue de niaiserie ou de naïveté. Tu es beau sans, bien sûr, mais avec, tu l’étais encore plus. Tu devenais changé, transformé, métamorphosé. Tu as avancé vers moi… Encore un pas et nous étions tout proche. Même tes yeux, je ne les fixais pas, je n’y arrivais pas. Mon regard était scotché, rivé sur ce sourire fascinant.

Ton sourire.

C’est alors que j’ai remarqué un détail qui m’a glacé le sang. Hurler, fuir ? En même temps, tu étais magnifique, alors pourquoi faire… C’était juste une petite anomalie comme les autres, relativement courante, mais tellement enjolivée qu’elle faisait peur, voilà tout. Il n’y avait pas à s’en faire, j’étais sur un petit nuage, tu propageais couleur et chaleur, tes lèvres pulpeuses touchaient presque les miennes. Derrière tes dents qui jamais ne m’avaient paru aussi éblouissantes, ta langue, une langue qui se pourléchait comme alléchée… A nouveau ce petit doute, petit frisson, petite inquiétude. Le détail devint flagrant. En un instant, je réalisais mais il était trop tard. Mon cri se noya dans ma gorge sous ta morsure…

Ton sourire… de vampire !

Pas mal, sûrement pas ton meilleur texte mais c'est sympa quand même. ^^

Moi j'aime beaucoup !!!!^^ Personnellement, je ne mattendais pas à cette fin ^^

J'aime bof. Tu devrais retravailler la fin, c'est trop brusque, trop rapide et ça se devine assez rapidement, je trouve. Une fixation sur un sourire, j'ai vite eu l'image de la fin. Mais ça peut aller, une fin prévisible n'est pas une fin nulle. Mais pour éviter qu'elle "bofise" le texte, il faut bien enrichir, bien décrire le reste. Peut-être plonger le texte présent dans un contexte, agrandir les paragraphes déjà existants... =)

(pour la fin, comme j'ai vite descendu avec la roulette je suis directement tombé sur la dernière phrase (pas de chance xD))

Sinon eh bien je ne dirais pas que c'est ton meilleur. Mais je trouve que tu arrives à trouver des adjectifs, à décrire le sourire, pendant un certains temps sans lasser (et c'est pas facile, surtout avec un élément du visage, le sourire). Je l'aurais bien vu comme un exercice d'écriture/défi. Bref niveau description je trouve cela vraiment bien (et c'est ce qu'il y a principalement dans le texte sans compter la chute).
Niveau histoire, déjà c'est court mais tu pourrais comme l'a dit plus ou moins moony (car je suis pas sure que ce soit la même idée). Prendre cette base pour faire un texte plus long. Enfin, peut être enlever la fin et la garder pour plus tard dans le récit.
En fait il semble un peu sec le texte, il manque quelque chose pour qu'il soit étincelant.

Da a compris ce que je voulais dire, je crois.

Perso, je pense que ce serai sympa de faire une sorte de petite introduction, qui pourrait rajouter de l'inquiétant, ou, à l'inverse, un ton doucereux à ton texte. Pas forcément quelque chose de très complexe. La narratrice qui raconte ce qu'elle faisait et sa rencontre (quelque chose du type : "Il faisait gris, ce jour-là. Pourtant, j'avais envie de sortir. [...] Je me promenais dans les rues vides, le ciel et mon cœur tristes et fades, quand une silhouette apparut au coin d'une rue. Ses cheveux étaient sombres, il me semble, mais je ne saurais dire exactement quelle teinte ils avaient, son visage avait des traits fins, mais lesquels, je ne m'en souviens plus : mon attention était fixée sur son sourire." Et là, tu intègres ton texte).

Humpf... En effet. A la rigueur, parle de l'homme en utilisant directement la deuxième personne, comme si la narratrice lui adressait ce texte dès le début.