Espérer, encore et encore.

Sous le coup de l'émotion. Ca fait du bien. J'espère que vous apprécirez ( quand même? ).



J’y ai cru jusqu’au bout. J’ai espéré. Les secondes ont défilées, les minutes, rythmées par les paroles annonciatrices de tant de bonheur. Mais le bonheur n’était pas pour moi, le bonheur n’était pas pour nous. J’ai attendu, serrant les lèvres, tordant mes doigts. Les paroles défilaient, trop vite. Mais je tenais bon. J’y ai cru, jusqu’à la fin. On espérait tous. Les cris de joie. Les applaudissements. Mais aussi la déception. On y a cru, vraiment. A un moment on a vraiment sentit que c’était enfin notre heure de gloire. Au fur et à mesure que les paroles défilaient on sentait que c’était pour nous. C’était nous. Pas de doute possible. Puis soudain les paroles ont claqué, plus fort. Plus dures. Ce n’était pas nous. Encore. Une boule dans la gorge. Je crois qu’on avait tous la même. C’était fini. Il ne restait plus qu’une occasion et elle n’était pas pour nous. Il ne restait plus qu’un prix et nous n’étions pas concernés. Mais j’espérais, encore et toujours. Ca ne pouvait pas finir comme ça. Il y avait forcément une erreur. On avait tellement travaillé, c’était injuste. Mais c’était comme ça. Les dernières paroles ont résonnées dans la salle. De nouveau les gens ont hurlé leur joie. Les applaudissements s’étaient faits plus mous au fur et à mesure qu’on avançait dans la remise des prix. Les gagnants n’applaudissaient pas les suivants. Les perdants n’avaient pas envie d’applaudir le triomphe de leur adversaire. Et pourtant, moi, j’espérais, encore. C’était fini, c‘était perdu. De toute façon, c’était perdu d’avance, tout avait déjà été joué. Mais moi, je continuais d’espérer, encore et encore. Ca faisait mal, très mal. Je n’osais pas croiser les regards de mes amis, de peur qu’ils décèlent ma tristesse. Je devais faire bonne figure, encore, toujours. Les dernières paroles ont résonnées, enfin. Déjà. Il y avait de la joie dans l’air. Il y avait une odeur de salé dans nos cœurs.

Un ptit truc amer, ton texte =s. Je trouve que ton texte est fixé sur l'attente principalement et sur la déception immédiate. Or, je pense, que dans ce acs là, c'est l'après qui fait vraiment mal. Le soir, dans le lit, comme on rumine tout ça, quand on n'en dort pas la nuit...etc. Sinon, niveau, c'est style c'est bien. l'attente, le coeur qui bat ==> phrases courtes, logique. J'ai vraiment été touchée lorsque tu parles de la fin : "tristesse", "mal". Peut-être pourrais-tu plus insister sur ce côté-là. Enfin, d'après moi =P

Ben le problème c'est qu'après l'amertume s'est transformée en colère alors bon... Sinon merci! ^^

Moi j'aime beaucoup, c'est dit avec le coeur, j'adore. peut-être que tu aurais pu continuer un peu mais après c'est toi qui voit...

Je ne vois pas trop ce que je ourrai rajouter après. En tout cas merci de ta lecture et de ton commentaire! ^^

J'aime bien. Pas énormément, mais bien quand même.

L'intérêt majeur de ce texte réside, je crois, dans le fait qu'il soit brut et qu'il respire l'émotion. Mais pour le reste, c'est trop répétitif, un peu flou, j'ai eu du mal à comprendre. Que se passe-t-il ? Tu disais "J'espérais encore" et puis "je n'osais pas croiser le regard des mes amis". Tu passes d'un état d'esprit à l'autre, sans explications. A moins que nous ne percevions pas l'espoir de la même manière ?

Par contre, les deux dernières phrases, contrastées et bien formulées, sont sublimes. Une fin en beauté et en poésie, malgré un début un (tout petit) peu décevant.

J'aime trop ces deux phrases, je dois bien l'avouer! ^^ Disons que l'état d'esprit est plutôt prtagé, entre l'espoir, l'amertume, la tristesse, la déception... Mais peut-être que ça ne passe pas bien. Par contre je crois que je ne vais pas trop tripatouiller dessus parce que vu que j'ai écrit ça sous le coup de l'émotion et que je ne l'ai plus cette émotion ça risque de faire bizarre...

En fait, moi, si je ressens l'amertume, la tristesse et la déception c'est que j'ai cessé d'espérer. C'est peut-être pour ça que je n'ai pas bien compris.

Et tu peux toujours essayer de retravailler tout en gardant une première version intacte...

Ben moi c'est plus progressif... Au fur et à mesure amertume, déception et tristesse remplacent l'espoir. Je vais voir mais ce n'est pas franchement une priorité...

Oui, je comprends.

Et moi, je tombe vraiment des nues, c'est brutal, le changement est direct. Mais maintenant que tu m'as expliqué, un défaut majeur de ton texte est enlevé à mes yeux. Reste la lourdeur, les répétitions...

Ah, les répétitions... J'ai vriament du mal avec ça. Tu peux m'indiquer els principales, pour voir?

Hum, ok, mais je pense quand même qu'il y en a au niveau des verbes, notamment.