Lettre à un mort

voilà un texte écrit à partir d'un défi il y a quelques temps déjà que j'ai terminé il y a quelques semaines. Bonne lecture !







Lettre à un mort



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Romain le 25/05/09

Michamel

A ma morte regrettée,



Nous nous promenions, toi, moi et ton cousin de trois bougies, dans les allées du supermarché, entre bonbons et champignons. Nous étions sortis sans savoir que la Mort, la Grande Faucheuse était à ta porte. Ton cousin rit de nos plaisanteries les plus débiles. Nous traversions la rue mais, tu regardais une boutique, pourquoi ne suis-je pas resté avec toi ? Tu nous as finalement rejoins, courant sur l’asphalte, lorsqu’un de ces fadas avec un Q.I négatif était au volant. Il a débouché au virage à toute allure. Tu t’es figée. Lui, il s’en foutait et t’a renversé. Un cri. Le bruit mou d’un corps sur le capot. La chute, la mort, le silence. Nous nous précipitâmes vers toi. Ton corps était sans vie, plus un battement et plus une respiration.

« Elle dort, demanda ton cousin, n’est-ce pas ?

Non, répondis-je en le serrant contre moi.

Dis moi qu’elle dort, il redoutait, il pleurait, elle joue !

Oui, elle dort. Mais pour l’éternité. »



Ton cousin comprit alors et se mit à chialer. Pourquoi est-ce que j’emploie ce mot ? J’étais dans le même état. C’est à ce moment que les petits vieux du café d’en face arrivèrent, fatigués de leur marathon de vingt-cinq mètres. La pluie commença à tomber, une de mes larmes aussi. Elle s’écrasa sur ta joue ensanglanté, roula en se mélangeant à ce sang si pur et à de l’eau moins pure et termina sa course dans tes beaux cheveux noirs éparpillés autours de toi. J’entendis des sirènes : les flics et les pompiers arrivaient. Un policier me prit par l’épaule.

« Ca va aller petit ? Quel est ton nom ?

_ Je suis Romain Michamel.



Des ombres vinrent danser devant mes yeux, je chancelais. Le noir. Je pensais mais ne voyais plus, je n’entendais et je ne sentais plus seule une tristesse infinie restait. Combien de temps suis-je rester ainsi ? Je ne le sais plus, je suis perdu.

« Heureusement qu’on est là, t’es resté longtemps dans les vapes !

_ Si vous n’étiez pas là, cela voudrait dire qu’Anne est vivante et je m’en foutrais d’être tombé dans les pommes !

_... Viens, tu vas passer la nuit à l’hôpital pour quelques examens.

_ Comment va Clément ?

_ Il a subit un choc, voir un accident à trois ans ce n’est pas du bonheur.

_ A quinze non plus. »

C'est plutôt pas mal j'aime bien, mais je trouve la fin un peu courte et pas assez développée

J'aime bien, c'est bien écrit. Oui, la fin mériterait peut-être d'être un tout petit peu plus développée.

merci mais ce n'est pas la fin de l'histoire ^^ je mettrai la suite lundi ou mardi, le temps de le metre sur ordi.

Ah ok, bah oublie ma remarque de la fin alors.^^