Les ailes de la mort

Il est à son chevet. Sa mère se meurt. Elle est malade et selon le médecin, elle ne passera pas la nuit. C'est une nuit sans lune. Les étoiles se cachent derrière les nuages. Elle lui prend la main. Lui dit d'être fort, lui, enfant de tout juste 10 étés. Elle ouvre les yeux, le regarde de son regard enfiévré. Elle lui murmure un mot. Le dernier. Adieu. Elle referme les yeux. Il se penche vers elle, sent le souffle de la vie qui s'échappe de ses lèvres entrouvertes. Il ne retient pas ses larmes accumulées au bord de ses yeux. Les perles salées roulent sur ses joues sales, laissant des traces claires sur ses pomettes saillantes. Il s'affaisse sur la paillasse de sa mère. Pose sa tête dans le creux de son épaule. Et pleure, sans retenue.
Un courant d'air lui carresse les cheveux. Il lève la tête. Il voit le ciel noir par la fenêtre. C'est comme si le firmament faisait lui aussi le deuil de la disparue. Il se sent attiré. Il sort de la vieille masure où repose le corps sans vie de la défunte.
Il marche vert les falaises. Sans réfléchir. Il sait qu'il doit le faire, c'est tout.
Le petit garçon marche jusqu'au bord. Et lève les yeux vers le ciel. Une étoile filante le traverse. Il doit faire un voex, mais il n'a pas le coeur à cela. Tout ce qu'il veut, c'est revoir sa mère. Il reste là, debout, à contempler l'encre noire au dessus de sa tête.
Soudain, une étoile apparaît devant lui. Elle brille fort. Son éclat ne fait qu'augmenter. Son halo argenté prend une forme familière. C'est elle, c'est sa mère. Alors il avance, il veut la rejoindre. Mais ses pieds ne rencontrent plus que le vide. Il tombe. Il a peur. Mais il ne ferme pas ses grands yeux embués de larmes.
Et tout d'un coup, il ne tombe plus. Il est sur les ailes d'un grands oiseaux de nuit et il s'envole vers la forme rassurante. Elle l'appelle d'une voix apaisante. Judicaël. Son prénom qu'il n'avait jamais entendu auparavant. Et tandis qu'une âme enfin heureuse s'éloigne vers les cieu, l'enveloppe charnel d'un petit garçon s'écrase sur la plage.
Fin

SVP, soyez gentils, je débute... ^^

Qu'est-ce que tout le monde contre la mort et la tristesse ?? ^^
( Je n'ai vu aucun texte joyeux depuis que je suis là :S ^^)

Concernant ton texte, j'avoue que j'aime beaucoup =)
Mais après, pour plus de détails et de conseils je débute aussi donc je ne peux pas t'aider plus que ça :\

rouge
= orthographe/grammaire


jaune/orange
= répétition


black
= synthaxe


bleu
= expression/style

Cabélyst a écrit:

Les ailes de la mort

Il est à son chevet. Sa mère se meurt. Elle est malade et selon le médecin, elle ne passera pas la nuit. C'est une nuit sans lune. Les étoiles se cachent derrière les nuages. Elle lui prend la main. Lui dit d'être fort, lui, enfant de tout juste 10 étés. Elle ouvre les yeux, le regarde de son regard enfiévré. Elle lui murmure un mot. Le dernier. Adieu. Elle referme les yeux. Il se penche vers elle, sent le souffle de la vie qui s'échappe de ses lèvres entrouvertes. Il ne retient pas ses larmes accumulées au bord de ses yeux. Les perles salées roulent sur ses joues sales, laissant des traces claires sur ses pomettes saillantes. Il s'affaisse sur la paillasse de sa mère. Pose sa tête dans le creux de son épaule. Et pleure, sans retenue.
Un courant d'air lui carresse les cheveux. Il lève la tête. Il voit le ciel noir par la fenêtre. C'est comme si le firmament faisait lui aussi le deuil de la disparue. Il se sent attiré. Il sort de la vieille masure où repose le corps sans vie de la défunte.
Il marche vert les falaises. Sans réfléchir. Il sait qu'il doit le faire, c'est tout.
Le petit garçon marche jusqu'au bord. Et lève les yeux vers le ciel. Une étoile filante le traverse. Il doit faire un voex, mais il n'a pas le coeur à cela. Tout ce qu'il veut (sonorité avec "voeu"... redondant), c'est revoir sa mère. Il reste là, debout, à contempler l'encre noire au dessus de sa tête.
Soudain, une étoile apparaît devant lui. Elle brille fort. Son éclat ne fait qu'augmenter. Son halo argenté prend une forme familière. C'est elle, c'est sa mère. Alors il avance, il veut la rejoindre. Mais ses pieds ne rencontrent plus que le vide. Il tombe. Il a peur. Mais il ne ferme pas ses grands yeux embués de larmes.
Et tout d'un coup, il ne tombe plus. Il est sur les ailes d'un grands oiseaux de nuit et il s'envole vers la forme rassurante. Elle l'appelle d'une voix apaisante. Judicaël. Son prénom qu'il n'avait jamais entendu auparavant. Et tandis qu'une âme enfin heureuse s'éloigne vers les cieu, l'enveloppe charnel d'un petit garçon s'écrase sur la plage.
Fin

SVP, soyez gentils, je débute... ^^

Citation :

SVP, soyez gentils, je débute... ^^

... je sais pas, j'hésite ^^

hummm mis à part les fautes, je trouve que les phrases sont parfois trop courtes. Accumulées, ca donne (selon moi) un certain hachage au texte. Quelques maladresses... à retravailler ! ^^ (si t'as besoin d'aide envoye un mp...)

Merci, contente que ça vous plaisent.
Désolé si c'est triste, c'est pas près de s'arranger, pour le moment, je n'écris pas de trucs drôles...

Je sais, y a des fautes. Quand aux phrases courtes, c'est fait exprès, c'est mon style. Je suis pas cruche, non plus.
Et il me semble avoir précisé que je débutais, alors merci d'être indulgent(e).

Au fait, pour ceux qui connaissent, cette nouvelle est inspirée de la chanson : Mother.
C'est d'Era.

Cabélyst a écrit:

Je sais, y a des fautes. Quand aux phrases courtes, c'est fait exprès, c'est mon style. Je suis pas cruche, non plus.
Et il me semble avoir précisé que je débutais, alors merci d'être indulgent(e).

écoute si t'es pas content(e) au moins c'est clair, je ne perdrai plus mon temps à te lire...

Sans vouloir vexer personne, je suis entièrement d'accord avec ce qu'a dit Jaina.
Comme je l'ai dis j'aime beaucoup ton texte, certes, mais cela n'empêche pas que Jaina a tout de même
raison lorsqu'il dit que tu fais des phrases trop courtes.

L'indulgence est la pire chose pour progresser.
Sinon, ton texte est... mouef. Le sujet est bien, c'est tout mignon, mais... les phrases courtes, je m'y connais, et je ne les utilise que lorsqu'il y a une action forte, jamais pour ce genre d'écrit. Pourquoi ? Parce qu'elles contribuent à "accélérer" la lecture.
Elles n'ont donc pas de raison d'être présentes dans ce texte, vu que c'est sentimental et qu'il est déjà plutôt court.
Il faudrait aussi que l'on soit plus plongé dans l'esprit du garçon sinon. Parce que je ne me suis pas collée à sa peau, je ne me suis pas dissoute dans ses pensées.
A retravailler un peu, mais c'est un bon début.

C'est pas mal.
Et je suis d'accord avec Moony: si tu veux progresser, ce n'est pas en te disant tout le temps que ton texte est magnifique que tu vas y arriver. En fait, il faut que tu prenne du recul sur ton texte et sur toi-même: ok, c'est l'une des premières fois que tu écris. Ok, tu aimerais que l'on te dise que c'est génialissime et qu'il n'y a rien à changer. Sauf que cea ne marche pas comme ça. Accepte les critiques, comprend les, et tu t'amélioreras très vite! Tu vois?

C'est vrai que les phrases courtes accélèrent la lecture. Essaie de les faire un peu plus longues.
Tu es une fan de Bottero, je me trompe? Il écrit avec des phrases courtes. Donc en le lisant, tu te dis : "Ouah, c'est super bien écrit!" Et, inconsciemment, tu "copie" un peu son style. Sauf que Bottero écrit de la fantasy, où il y a de 'laction, donc "ça le fait". Tu veux un conseil? Lis des livres où les phrases sont plus longues, et tu prendras 'habitude de les écrire plus longues. Crois-en mon expérience.

Sinon, concernant ton texte "à proprement parler", je le trouve pas mal, surtout pour un début. Evidemment, il y a des trucs à améliorer. Peut-être devrais-tu la ralonger un peu plus et inclure plus de sentiments? Il n'y en a pas assez je pense.
J'aime bien la dernière phrase, sinon.

Eidt: Clémence, je ne t'avais aps reconnue!

C'est un peu trop attendu, pas de suspens.

Et puis c'est vrai qu'il n'y a aucune subtilité dans les sentiments.

C'est vraiment que de la tristesse, que ça, Nuancez, nuancez , nuancez !!!

Bon on va faire dans le lyrique :

Dans toute la palette d'émotion que peut employer l'Ecrivain (oui oui, majuscule, parfaitement), pourquoi ne faire toujours que des récit sans lumière ???

Enfin je dis ça ici.. mais ça pourrait être n'importe ou...

C'est une bonne question ça : pourquoi toujours la Mort, la Mort et encore la Mort ? (excusez-moi, les ruptures sentimentales aussi ^^) Il me semble que c'est dû à une envie de "cracher", de "chute de la mort qui tue" censée laissée tout le monde bouche bée devant son écran d'ordinateur.

Sinon, je confirme ce qu'a dit Snoop : Pierre Bottero fait des phrases courtes, certes, mais pas tout le temps. Seulement dans ses combats.
Je l'ai moi-même copié, et il ne me viendrait jamais à l'idée de faire un passage sentimental aussi haché.

Le style Bottero à phrases courtes, c'est plutôt :

Citation :

Elle s'avança vers son ennemi, son épée dégainée.
Un pas. Deux pas.
Il se mit en position de défense, en fléchissant les genoux et il prit son sabre entre ses mains, prêt à encaisser les coups que cette misérable demoiselle lui ferait. Après, il s'amuserait avec elle [Note : oui, dans le style Bottero, les hommes bêtes et secondaires cherchent toujours à faire mumuse de façon particulière avec les jolies demoiselles, sauf que celles-ci les matent d'un coup d'une pichenette sur le nez].
Mais elle s'avança alors de nouveau, confiante, et sans qu'il ne la vit se mouvoir, elle avait commencé à danser.
Danse guerrière. Danse de la Mort. Danse gracieuse. Danse de l'Harmonie.
Un coup d'épée entre deux côtes. Un autre dans l'échine. La lame remonta le long de ses os.
etc etc, avec plein de phrases courtes...

Et non pas :

Citation :

Le bisounours s'approcha de lui.
Un pas. Deux pas.
Il écarta les bras. Fondit droit sur le pauvre enfant. Celui-ci tourna la tête. Le fixa. Et ses larmes séchèrent. Alors ils s'enlacèrent. Chacun ravi de retrouver leur meilleur ami. D'un gros câlin. Un câlin fort. Un câlin rassurant.
Etc etc, avec plein de phrases courtes.

La comparaison avec le bisounous n'est pas à prendre au premier degré. C'était juste pour montrer que c'était plutôt sentiment. ^^

J'adore ta version remasterisé sur bottero.

"Il me semble que c'est dû à une envie de "cracher", de "chute de la mort qui tue" censée laissée tout le monde bouche bée devant son écran d'ordinateur."

pas compris...

oO explique à la pas doué que je suis...

Vous avez vu de la tristesse?????????

Moi, j'ai beaucoup rit tant se fut grotesque....Cousu de fil blanc, un rythme haché et désagréable au possible. Ah, non, c'est vraiment une performance

Ok !!
Déjà, je vais commencer par rectifier certaines petites choses.
D'abord, je crois que je vous dois des excuses, surtout à Jaina (c'est bien ça le nom parce que je suis pas très douée pour les retenir, surtout leur orthographe, en fait.) donc désolée de m'être emportée et de l'avoir un peu mal pris. Je suis impulsive et je ne suis pas encore tout à fait habituée à ce qu'on me fasse des remarques aussi directes.
Ensuite, non, je n'attends pas que vous me disiez que mon texte est génial, je déteste qu'on me fasse des compliments, ça ne me motive pas. Et je sais bien que mes écrits sont très bof et spécials.
Si vous le dites, je vais faire un effort sur les phrases mais ce n'est que sur les petites nouvelles que j'en fait. J'ai commencé un nouveau truc plus long et je fais des phrases plus longues.
Ensuite, je ne sais pas si le fait de faire des phrases courtes est lié avec Bottero mais c'est vrai que je suis fan.
Et c'est vrai qu'avec du recul... mais bon. La prochaine fois, je suivrais vos conseils de mon mieux et je prendrai plus de recul.
encore merci.

Ah Clémence, clémence. Tu avais bien débuté, même si je te conseille de ne jamais commencé un paragraphe avec "le petit garçon" (c'est ridicule). Donc je disais que j'appréciai la langueur que tu as mises au début mais alors cette phrase, je l'abhorre au possible. On dirait la fin du film américain moyen:


Soudain, une étoile apparaît devant lui. Elle brille fort. Son éclat ne fait qu'augmenter. Son halo argenté prend une forme familière. C'est elle, c'est sa mère.

J'en frissonne encore. Il faut que tu cherches des phrases et des métaphores plus personnelles et plus pertinentes.

OK !! Je retiens. Merci pour le conseil.
Au fait, juste comme ça, merci de m'appeler Cabélyst lorsque tu as le choix.
C'est juste que je préfère qu'on m'appelle comme ça. Merci !!