Live ... ?

Je ne sais pas encore quoi écrire ... Je vais mettre les lignes suivantes sans revenir vraiment en arrière sauf pour corriger les fautes de frappe ou les élements qui me dérangent vraiment. Du live ^^ Je teste, vous me dites si ça vaut la peine de continuer, si vous avez envie de connaître le dénouement, la suite.




L'air humide m'emplissait les poumons. Et je m'en enivrai, comme d'un baiser, comme d'une drogue. Quand la lune apparaissait entre les branches, de temps en temps, irrégulièrement, un minuscule rayon de lune éclairait quelques formes douteuses. Je lui faisai confiance et me laissai simplement bercer par ses pas prudents dont le son, seul, coupait le silence environnent. J'étais sans repères, égarée dans le noir, en déséquilibre total. Et pourtant, je n'avais pas peur ... Pire, je ne m'étais jamais aussi bien sentie. Il me semblait avoir toujours vécu dans l'attente de ce moment pur, dénué de véritables sensations. Je flottais sur un nuage qui n'en étais pas un. Je ne m'étais jamais percue ainsi, mes sens étaient comme éteints, oubliés. Un très léger trait blac devant moi m'indiquais à peu près le chemin mais rien n'étais moin sur. Je ne redoutais qu'une chose ... L'arrivée, la fin de cette parenthèse ouverte sur la réalité. Rien qu'à cette pensée, mon coeur faisait un bond dans ma poitrine et me m'obligeai à penser à autre chose, à me concentrer sur le moment présent.

C'est trop court pour que je puisse juger, et je pense ne pas être la seule dans cette situation.

Hum ... Et là .


Un brusque trou dans la voute végétale qui me surplombait et ... Des centaines de points scintillants m'apparurent, comme de nouveaux compagnons dans ma cheminée nocturne. Et elle, la plus belle de toute, belle fascinante et mystérieuse. Une rondeur parfaite à ce moment là, mais si on plissait un peu les paupières, on distinguait facilement quelques cratères, quelques montagnes. Mais impossible de voir clair dans sa luminosité aveuglante. Une branche coupa ma vue quelques instants puis elle réapparut, plus magique que jamais. Puis la forêt repris ses droits et je me baissai pour éviter un tronc tombé en travers du sentier.

Je me préparais à replonger dans cette quiétude confortable quand un cri joyeux m'arrêta dans mon projet ... "Braaaaanche". Je souris et criai de suite en me retournant ... " Braaaaaaaaaaaaaaanche ". Je perçu quelques voix qui poursuivait l'indication jusqu'aux derniers. Je m'adressai ensuite à mon précédent, coupable d'avoir rechercher le silence jusqu'à présent. " Tout va bien devant ? Tu t'es fait à l'obscurité ou tu veux que je rallume ma lampe ?
- Non non ... Laisse comme c'est, j'aime bien.
- Comme tu veux .. "
Je glissais ma main sous les crins, et grattais tendrement le garrot de ma monture. La peau était chaude, et cette chaleur me réconforta encore davantage et me fit sourire. Je murmurais :
" - Alors ma chérie, ça te plait les balades au clair de lune ?".
Je sentis une attention soudaine et cru percevoir deux oreilles qui se tournaient dans ma direction. Je souris.





Voilà ... C'est triste parce que c'est un peu facile comme dénouement. L'histoire réelle (c'est du vécu) s'arrête là, je peux continuer mais qu'en ajoutant une action inventée. Est-ce vous aviez deviné auparavant ou pas ? C'est pas trop nul ?

Et bien... la première partie est sympa, la deuxième est superbe mais la dernière casse la magie de tout ce texte.
Au début, j'ai eu l'impression que l'action se déroulait dans une plaine ou un plateau, peut-être même nul part. C'était agréable, mais en lisant la suite, je me suis sentie un peu... larguée. On n'était plus dans la même ambiance... Il faudrait peut-être arranger cela... Et c'était confus en plus.
Ensuite vient le passage que j'ai préféré : une atmosphère de magie, de forêt envoutée flotte dans l'air. En quelques lignes, je me sentais vraiment dans un autre monde, même si cela aurai pu être meilleur, avec plus de descriptions par exemple. Mais c'est beau, surtout la façon dont tu décris la lune et les étoiles.
Après, la fin me semble... bâclée, brouillon...

Le début est très bien comme l'a dit Moony et la fin pourrait être pareil... Je trouve que c'est une belle chute mais que tu ne l'intègre pas très bien dans le texte. Mais je ne sais pas trop comment mieux l'intégrer... Enfin... je sais pas... Mais je trouve que l'idée est pas mal du tout et que ça pourrait rendre très très bien...^^

Hum ... En plus même moi quand je lis en entier j'ai aussi cette impression de fin bâclée ... Elle ne l'est pas, je l'ai écrite de la même façon que le reste mais par contre c'est vrai que ça casse vraiment la magie qui se construit petit à petit. Ce n'est absolument pas voulu alors il va falloir que j'y retravaille. =) Mârci beaucoup les fiiiiiiiilles.

pas grand-chose à rajouter, les deux premières parties sont très bien menées, tu utilise de superbe figure de style pour désigner les étoiles et la lune, ce passage est parfait.

par contre... je n'aime pas du tout la fin, ça casse toute la magie que tu as réussi à instaurer, ton désir de faire une chute surprenant casse la beauté du texte, je préfererais moins de surprise et plus de légereté, beauté et magie =)

Hum ... Exactement comme les autres et moi-même . Bon tu es l'avis qui me manquait, dès que je reviens ce soir je fais une autre chute =D

Bon, une fin inventée alors ...

Nous marchâmes encore pendant une éternité, je ne sais au juste combien de temps. Car lorsqu'on marche dans le noir, chaque moment se ressemble, on voit toujours la même chose, et on perd toute notion de temps. Je sais uniquement qu'arriva un moment ou je distingua quelque chose d'étrange devant nous. Ce fut tout d'abord une légère clarté pâle, puis ce fût une explosion de tons gris ... Toutes les teintes grisâtres possibles et inimaginables envahirent notre champ de vision. Ce fut comme si le monde devenait soudain un cliché en noir et blanc. Au devant, un cercle d'un gris éblouissant nous attirait, éclairant notre chemin, et impatients de découvrir quelle surprise il nous réservaient nous marchions encore plus vite. Les chuchotis s'échangeaient, les questions affluaient, perçant la monotomie habituelle de notre marche, les tons montaient, montaient et quand nous eûmes tous franchis la sortie la stupeur nous prit tous au plus profond de nous mêmes devant tant de beauté. Plus un mot ne sortis d'aucune gorge. Les souffles se bloquèrent. Les mouvements se figèrent. Et tous les regards se tournèrent vers le ciel.

C'est mieux ? Du coup ce n'est pas une chute, je rallonge un peu.

Si c'est la fin, c'est un peu bizarre... Ils voient le ciel... et gris ? Mouais... Il y a une suite ? En tout cas, c'est bien écrit même si la chute est bizarre...

gris ? Le lever du jour est gris ? Mouarf... je dis "le lever du jour" car tu parle de la nuit juste avant, alors je suppose que tu as voulu faire après le lever du jour... je comprend pas trop pourquoi tu insiste sur cette couleur...enfin si il y a une suite elle va peut-être nous apporter l'explication.

C'est bien mieux que la fin précédente. Plus mystérieuse, peut-être incompréhensible, mais bien meilleure.

Idem. Mais... Tu devrais préciser avec qui elle est, quand elle dit nous... Vu que tu supprimmes l'autre chute, on comprend pas et on sait pas qu'elle est à cheval, si tu as gardée cette idée.

Les premières parties sont magnifiques ! J'ai vraiment beaucoup aimé....
On est plongé dans un rêve...Et puis, ton personnage à l'air d'adorer la lune

Ben oui la lune c'est un thème à écrire des livres non

Alors ... Pour répondre à tous le monde en même temps.
Non ce n'est pas la chute, elle va venir mais du coup je préfère allonger un peu l'histoire ... Pourquoi pas en fait.
Toutes les questions sur le gris, les compagnons, etc, vont se résoudre petit à petit. Et non ce n'est pas un "lever du jour".

Je réfléchis sur la suite.

La plaine, sans fin, nous encerclait de ses horizons lointains. L'herbe folle de l'été se mouvait sous une brise sèche. Et le ciel ... Le ciel. Jamais je n'avais perçu une telle masse de beauté. J'étais éblouis, fascinée, éberlué par l'uniformité grandiose de la voûte céleste. Les étoiles, perchées là-haut, minuscules dans cette immensité, brillaient plus ou moins fortement. Et la lune ... Oh, je crains qu'il n'existe point de mot pour décrire telle qu'elle était cette nuit-là. Terrifiante, belle, d'une blancheur éblouissante, on aurait cru pouvoir tendre le bras et la toucher. Elle avait l'air si proche, si réelle.
Quelques cavaliers mirent pieds à terre, sans cesser de fixer les cieux, et je les imitais, puis me couchait dans les hautes herbes, trahie uniquement par la présence d'Etincelle qui broutait près de moi, après avoir compris que cette brusque lumière ne représentait aucun danger. Je calais mes bras sous ma tête, pour reposer ma nuque, endoloris par le voyage. Je respirais à plein poumons l'air sec et chaud de la grande prairie, qui nous changeait de celui frais et humide de la forêt. J'entendis que les autres m'imitaient un peu plus loin, chacun s'étant isolé pour profiter mieux encore de cet instant qui, nous le savions, n'arriverait pas deux fois dans notre vie.
Perdu dans mes pensées, dévisageant toujours le paysage, je ne l'entendis pas et sentis seulement sa présence s'étendre à mes côtés.


( C'est pas finis, heiin )