De l'encre dans les veines Une plume au bout des doigts, un monde derrière la tête... |
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| titre inconnu pour l'instant | |
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Senekata Plume bien attrapée
Nombre de messages : 131 Age : 30 Localisation : Quelque part dans un océan de folie avec mes personnages Loisirs : Ecire, lire, ordinateur, théatre Catégorie (Ecrivain,Poète,Dessinateur,Photographe) : ecrivain Date d'inscription : 28/12/2009
| Sujet: titre inconnu pour l'instant Mar 26 Jan - 22:02 | |
| Alors voici encore une nouvelle faite pour un atelier. Très court. Je voudrais bien avoir un avis pour la retravailler. Et aussi savoir si l'histoire est claire.
Noir, noir. Il fait tout noir. Enfin il faisait. Et peut être encore maintenant. Je ne sais pas, je ne sais plus. Il n’y a qu’une raie de lumière sous la porte. Une raie, c’est également un animal sous-marin. Il y en avait dans la vidéo du magasin. Une vidéo sous-marine. C’était un hippopotame avec son petit, enfin je crois. La mère ne quittait pas des yeux son enfant et celui-ci gambadait gaiement dans l’eau. Je les regardais souvent. La mienne n’était jamais là. Elle est à côté avec un homme. Ils croient qu’il n’y a personne. Mais je suis là ! Je suis là ! Je sais ce qu’elle va faire. Elle va l’attirer dans son lit. Ce soir peut être, demain ou les jours suivants. Cela prendra peut être du temps ou peut être pas. Mais ils oublient une chose : je suis là ! Je suis là ! Ils boivent le thé. Ce n’est pas bon, je n’aime pas. Je suis sorti du placard. Ils n’ont rien remarqués. Ils ne me voient toujours pas. Ils ne me voient jamais de toute façon. Pas drôle. Pff… Je sors. Il y a plein de verglas. Mais je ne tombe pas. Je ne tombe jamais. Dans la salle polyvalente, il y a un truc extra. Plein de notes qui sortent. SILENCE ! L’orchestre répète. Je vois Salieri qui veut entrer. Je le suis. Salieri est gentil. Et il me voit LUI. Sevy aussi d’ailleurs. Ce n’est pas son vrai nom mais son père est musicien alors on l’appelle comme cela. J’ai oublié son nom officiel mais ce n’est pas bien grave. M. Salieri était mon père il y a trois jours. Il m’a vu ! Il m’a vu ! Je le sais car il a croisé mon regard et il s’est raidit. Il entre dans la salle et va s’asseoir sur une chaise. Son père a un regard pour lui mais pas pour moi. Lui aussi ne me voit pas. Dis, dis. Tu vas rester là toute la soirée ? Pourquoi tu ne me parles pas ? Tu n’es pas drôle. Mais moi aussi, je vais rester ici. Je ne m’y connais pas vraiment en musique. Mais je suis là ! Je suis là ! Il fait chaud. On est en plein été. Je suis dans une ville voisine. J’ai pris le bus. Là, il y a des rails. De l’autre côté, il y a des filles. Elles rient. De quoi ? Je l’ignore. Et puis l’une d’elle se retourne vers moi et son regard change. Elle me voit. Et là, VLAN ! Le-drôle-de-train-avec-des-fils la renverse. Je n’ai pas bien vu. Seulement un bras ensanglanté qui a roulé à mes pieds. Son bracelet était taché de sang. Je l’ai pris. J’ai oublié si c’était hier, aujourd’hui ou demain. En tout cas j’ai toujours le bracelet. Le concert est fini. Tout le monde sort. Je dois rentrer moi aussi. Avec un peu de chance, ils seront déjà au lit. Mais avant, je vais faire un saut au service « réa » voir si mon cœur s’est arrêté de battre entre deux. Après tout, ils n’ont pas encore enlevé la corde dans le placard. | |
| | | A. N. O'Nyme Plume habituée
Nombre de messages : 871 Age : 29 Localisation : Très loin de son sens de l'orientation Loisirs : Se perdre, mais avec quelqu'un Catégorie (Ecrivain,Poète,Dessinateur,Photographe) : Etre humain normalement constitué Date d'inscription : 28/08/2007
| Sujet: Re: titre inconnu pour l'instant Sam 30 Jan - 19:20 | |
| - Senekata a écrit:
- Et aussi savoir si l'histoire est claire.
- [ comme dit précédemment sur la CB, non, l'histoire n'est pas claire.
Développe, développe. Les idées sont là, c'est riche, c'est pas nul au niveau du style, loin de là, mais tu ne te lâches pas suffisamment. Mooney la sublime te l'a déjà dit, je le répète : un papier, un stylo, tu as le droit de te défouler, de cracher sur qui tu veux, d'assassiner tous les membres de ta classe. Il suffit de rajouter que c'est purement fictif et il n'y a pas de conséquences. Tu peux effacer, réécrire, pourquoi te retenir ? Personne ne te jugera, on écrit tous des trucs un peu dingues ( mes parents m'ont d'ailleurs une fois prise pour une droguée, mais c'est une autre histoire xD ) alors lance-toi ! ]
Noir, noir. Il fait tout noir. Enfin il faisait. Et peut[ tiret ]être encore maintenant. Je ne sais pas, je ne sais plus. Il n’y a qu’une raie de lumière sous la porte. Une raie, c’est également [ c'est rare de trouver ce genre de mots dans la bouche d'un enfant d'environ cinq ans. Ca ne cadre pas avec le reste du texte. ] un animal sous-marin. Il y en avait dans la vidéo du magasin [ précise donc. Le magasin où travaillait maman ? Le magasin où Sevy vivait ? rajoutes des liens, on a l'impression que c'est là par hasard ]. Une vidéo sous-marine. C’était [ "Il y avait aussi", ce serait plus clair ] un hippopotame avec son petit, enfin je crois. La mère ne quittait pas des yeux son enfant et celui-ci gambadait [ Un, je croyais que c'était une vidéo sous-marine. Deux, as-tu déjà vu un hippopotame gambader ? "s'ébrouait","jouait"... ] gaiement dans l’eau. Je les regardais souvent. La mienne [ peu clair. Maman, elle ? ] n’était jamais là. [ Ici, essaye d'introduire mieux la suite. "Comme toujours, elle est à côté ?" ] Elle est à côté avec un homme. Ils croient qu’il n’y a personne. Mais je suis là ! Je suis là ! Je sais ce qu’elle va faire. Elle va l’attirer dans son lit. Ce soir peut[ tiret ]être, demain ou [ dans ] les jours suivants. Cela prendra peut[ tiret ]être du temps ou peut[ tiret ]être pas. Mais ils oublient une chose : je suis là ! Je suis là ! [ Ouh, c'est noir comme tableau, ça. La maman ne s'occupe pas d'elle, tu peux insister dessus quand tu fais intervenir son dernier amant... Très bien rendu, par contre, avec le ton enfantin : c'est une fatalité, elle ne se révolte pas comme les ados ] Ils boivent le thé. Ce n’est pas bon, je n’aime pas. Je suis sortie du placard. Ils n’ont rien remarqués. Ils ne me voient [ toujours ] pas. Ils ne me voient jamais de toute façon. Pas drôle. Pff… Je sors. Il y a plein de verglas. Mais je ne tombe pas. Je ne tombe jamais. Dans la salle polyvalente, il y a un truc extra. Plein de notes qui sortent. SILENCE ! L’orchestre répète. Je vois Salieri qui veut entrer. Je le suis. Salieri est gentil. Et il me voit LUI. Sevy aussi d’ailleurs. Ce n’est pas son vrai nom mais son père est musicien alors on l’appelle comme cela [ rapport ? ]. J’ai oublié son nom officiel mais ce n’est pas bien grave. M. Salieri était mon père il y a trois jours. Il m’a vu ! Il m’a vu ! Je le sais car il a croisé mon regard et il s’est raidit. Il entre dans la salle et va s’asseoir sur une chaise. Son père a un regard pour lui mais pas pour moi. Lui aussi ne me voit pas. Dis, dis. Tu vas rester là toute la soirée ? Pourquoi tu ne me parles pas ? Tu n’es pas drôle. Mais moi aussi, je vais rester ici. Je ne m’y connais pas vraiment en musique. Mais je suis là ! Je suis là ! [ confusion, ici. Sevy, déjà à l'intérieur ou avec son père ? Flashback à mieux introduire : "Je me souviens, ... "] Il fait chaud. On est en plein été. Je suis dans une ville voisine. J’ai pris le bus. Là, il y a des rails. De l’autre côté, il y a des filles. Elles rient. De quoi ? Je l’ignore. Et puis l’une d’elle se retourne vers moi et son regard change. Elle me voit. Et là, VLAN ! Le-drôle-de-train-avec-des-fils la renverse. Je n’ai pas bien vu. Seulement un bras ensanglanté qui a roulé à mes pieds. Son bracelet était taché de sang. Je l’ai pris. J’ai oublié si c’était hier, aujourd’hui ou demain. En tout cas j’ai toujours le bracelet. [ là, c'est grandiosement écrit. Wah. Un peu caustique, ça te va bien, ce ton. ] Le concert est fini. Tout le monde sort. Je dois rentrer moi aussi. Avec un peu de chance, ils seront déjà au lit. Mais avant, je vais faire un saut au service « réa » voir si mon cœur s’est arrêté de battre entre deux. Après tout, ils n’ont pas encore enlevé la corde dans le placard. | |
| | | Mooney Star des Plumes
Nombre de messages : 2771 Age : 29 Localisation : En train de brûler du Musso devant l'Académie Française Loisirs : Me perdre avec Leïla, interpréter les rêves des gens, deviner les pensées des passants que je croise dans la rue... Catégorie (Ecrivain,Poète,Dessinateur,Photographe) : Ecrivain et Dessinateur Date d'inscription : 22/08/2007
| Sujet: Re: titre inconnu pour l'instant Dim 31 Jan - 0:39 | |
| Sene, ton problème ne vient pas de tes histoires, de ton style ou de quoi que ce soit de ce genre : il vient de tes frontières. Quand on lit tes textes, ça se sent clairement : ton écriture est encadrée par des murs de béton dont le sommet est couvert par du fil barbelé. Brise ces foutues frontières, Sene. Tu as beaucoup de potentiel, mais tu te brides. Ça te nuit et ça nuit à tes textes. J'ai conscience que, lors de tes ateliers d'écriture, ton professeur veuille que tu te contentes de ce que tu fais actuellement là-bas pour développer ton écriture. Ton prof a une méthode pédagogique que je comprends. Mais absolument rien ne t'empêche, une fois l'atelier terminé, de retoucher ces textes, de les améliorer, d'y mettre profondément ta touche, de développer, développer, développer encore et encore. C'est ton texte, bordel ! Tu le modifies à ta guise comme de la pâte à modeler ! Tu es libre, Sene, tu es libre comme l'air. C'est ça, écrire : être libre. Pas être enfermé dans des frontières. Casse ces frontières pour améliorer tes textes. Rends les plus clairs, développe les sentiments, décris, décris et décris. Tu peux y arriver, Sene. Je le redis : tu as beaucoup de potentiel. Ton texte présenté ici, par exemple, manque de clarté et de profondeur dans les sentiments, et il y a des lourdeurs. La clarté, je ne m'étends pas là dessus, vu que Nyme en parle déjà. De même que les lourdeurs. Je vais m'attacher aux sentiments, donc : décris-les. Ce sont des sentiments bien décrits qui font la beauté d'un texte. La narratrice voit, constate, mais n'exprime rien. Allez, n'hésite plus une seconde, Sene, fonce. Fonce, et décris. Décris sa douleur causée par le manque d'attention des autres. Décris sa rage devant sa mère qui couche avec tout ce qu'elle voit, sans faire attention à sa fille... Allez, vas-y, Sene. Rien ne te limite en écriture. | |
| | | piti-inconnue Bonne Plume
Nombre de messages : 268 Age : 33 Localisation : ici, par là, loin Catégorie (Ecrivain,Poète,Dessinateur,Photographe) : photographe, Ecrivain Date d'inscription : 30/08/2007
| Sujet: Re: titre inconnu pour l'instant Ven 12 Fév - 1:14 | |
| J'aime assez. tel quel.
Et je ne comprends pas l'engouement de toujours vouloir développer, éclaircir. | |
| | | hiola Plume habituée
Nombre de messages : 701 Age : 28 Localisation : Devant mon ordi =) Loisirs : Musique musique et encore musique Catégorie (Ecrivain,Poète,Dessinateur,Photographe) : Ecrivain, dessinateur mais en grand manque d'inspiration Date d'inscription : 03/08/2007
| Sujet: Re: titre inconnu pour l'instant Ven 12 Fév - 18:45 | |
| Je suis d'accord avec Mooney: pour l'instant ton texte, c'est la boule de pâte à modeler, on ne voit pas encore précisément ce que c'est. Tu dois ajouter des choses, creuser des trous, pour que la forme apparaisse. Mais dans cette nouvelle je n'éclaircirai pas trop, il doit rester un peu de mystères par-ci par-là. | |
| | | origami Plume débutante
Nombre de messages : 21 Age : 27 Catégorie (Ecrivain,Poète,Dessinateur,Photographe) : écrivain Date d'inscription : 07/06/2010
| Sujet: Re: titre inconnu pour l'instant Mer 9 Juin - 16:06 | |
| J'aimerai vraiment que tu trouves un titre cela m'aiderait un peu à comprendre, donc à apprecier plus. Pourtant, j'aime bien les textes un peu mysterieux. | |
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| Sujet: Re: titre inconnu pour l'instant | |
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| | | | titre inconnu pour l'instant | |
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