Perfect's Dream.

Texte naïf, et gentil. A vous de lire =D

« Le ciel bleu azur nargue gentiment les papillons, qui dansent autour des fleurs multicolores. Rouges, oranges… Les petits êtres ailés se posent doucement sur les pavots. Bleu. Une libellule égarée demande son chemin au bleuet. Blanches, jaunes. Les vaches tachetées mâchonnent les herbes, sans jamais piétiner une marguerite. Rose. Les roses aux doux piquants, ouvrent leurs cœurs aux abeilles gourmandes. Verte, verte foncée, verte claire. L’herbe tendre se sent si bien en ce monde parfait. Les herbes folles jouent entre les arbres massifs mais chaleureux. Ils nous rassurent, nous entourent de leur feuillage doré et brun. Ces arbres attisent la patience, refoulent la paresse. Ils déploient au-dessus de l’homme perdu, leurs branchages imperméables. Ils éclairent la forêt pour la jeune fille de passage. Ils jouent avec le vent et murmurent entres eux. Au pied des arbres, les feuilles ne craquent pas sous nos pieds nus. Elles nous portent, sans s’abîmer. La terre et les racines se respectent, chacune ayant sa place. Chacune ayant son rôle. La terre sombre fait résonner les chants du monde, qui vit sous elle. Les racines doivent aller puiser l’énergie pour faire vivre leur arbre. Une lapine fauve grignote un bout d’écorce. Quoi de plus habituel ?
Derrière cette clairière enchantée, deux amoureux, assis sur un banc beige entouré d’anges, se regardent tendrement. L’homme romantique prend la main de la douce amante, la pose sur ses lèvres roses. Ils restent là, heureux.
Devant eux, se tient fièrement une fontaine dégoulinant d’eau transparente. Le liquide pur sort de la bouche de chérubins farceurs, qui se tirent la langue et s’entremêlent gaiement.
A droite de la fontaine, une jardinière bêche une terre pleine de vie. Des vers-de-terre se tortillent et de minuscules bêtes font la fête. La femme se passe le bras sur le front, sans défaire sa queue de cheval brune, remonte ses gants, rajuste son tablier vert olive et avance avec précaution, ses pieds chaussés de bottes à carreaux. Elle va cueillir ses haricots verts. Un puis deux, puis trois… La récolte est fructueuse comme toujours.
A gauche de la fontaine, se trouve un pré. Non, des prés. Dans le premier, une ânesse et son ânon. Ce dernier qui est si mignon, avec ses petites oreilles poilues ! Lui et sa maman, sont accompagnés par une jolie petite jument pie-alezane. Elle broute paisiblement l’herbe grasse.
Dans le second pré, mitoyen au premier, on trouve des chèvres, naines ou pas, de toutes les couleurs. Sur une petite pancarte est inscrit leurs noms.
Iris. La blanche avec les pattes marron. La rigolote, celle qui essaie toujours de faire jouer les autres avec elle.
Violette. La brune avec le bout de queue blanc, qui galope comme une folle là-bas.
Mignonne, la petite noire distraite qui regarde pensivement le ciel où volent des oiseaux blancs.
Printanière. La grande grise. L’aînée, la guide.
Et en haut, sur une petite colline qui surplombe ce paysage, une maison. Une grande maison blanche aux volets mauves. Cette maison, qui supporte une grande avancée au dessus d’une piscine bleu translucide. Sur l’avancée une dame. Une belle dame aux cheveux blonds cendrés, qui tient fermement la balustrade en pierre râpeuse. Sa robe blanche flotte dans le vent. Elle est pied nus. »

Je m’éveille en sursaut en entendant mon réveil sonner. Et oui ça n’était qu’un rêve. Un magnifique rêve où je me sentais à l’aise, mais un rêve quand même. Je me lève en songeant que, après tout, peut être qu’un jour ce sera moi la belle dame ?

Herbe Folle a écrit:

« Le ciel bleu azur nargue gentiment les papillons, qui dansent autour des fleurs multicolores. Rouges, oranges… Les petits êtres ailés se posent doucement sur les pavots. Bleu. Une libellule égarée demande son chemin au bleuet. Blanches, jaunes. Les vaches tachetées mâchonnent les herbes, sans jamais piétiner une marguerite. Rose. Les roses aux doux piquants, ouvrent leurs cœurs aux abeilles gourmandes. Verte, verte foncée, verte claire. L’herbe tendre se sent si bien en ce [pas de tiret] monde parfait. Les herbes folles jouent entre les arbres massifs mais chaleureux. Ils nous rassurent, nous entourent de leur feuillage doré et brun. Ces arbres attisent la patience, refoulent la paresse. Ils déploient au-dessus de l’homme perdu, leurs branchages imperméables. Ils éclairent la forêt pour la jeune fille de passage. Ils jouent avec le vent et murmurent entres eux. Au pied des arbres, les feuilles ne craquent pas sous nos pieds nus. Elles nous portent, sans s’abîmer. La terre et les racines se respectent, chacune ayant sa place. Chacune ayant son rôle. La terre sombre doit faire (pourquoi "doit faire" ? oO) résonner les chants du monde, qui vit sous elle. Les racines doivent aller puiser l’énergie pour faire vivre leur arbre. Une lapine fauve grignote un bout d’écorce. Quoi de plus singulier ? (pourquoi singulier ? ^^ Il n'y a rien de particulier, si ? "banale" plutôt non ?)
Derrière cette clairière enchantée, deux amoureux, assis sur un banc beige entouré d’anges, se regardent tendrement. L’homme romantique prend la main de la douce amante, la pose sur ses lèvres roses. Ils restent là, heureux.
Devant eux, se tient fièrement une fontaine dégoulinante (normalement le participe présent ne s'accorde pas. Mais le dégoulinant, si tu voulais faire dans le dégoût, tu as réussi ton coup. La fontaine, on est pas du tout attiré par elle ^^) d’eau transparente. Le liquide pur [pas de virg.] sort de la bouche de chérubins farceurs, qui se tirent la langue et s’entremêlent gaiement.
A droite de la fontaine, une jardinière bêche une terre pleine de vie. Des vers-de-terre sautillent (tu as déjà vu un vers de terre sautiller toi ? Il se tortille mais ne sautille pas ^^) et de minuscules bêtes font la fête (tant que ça ? ^^). La travailleuse (la femme) se passe le bras sur le front, sans défaire sa queue de cheval brune, remonte ses gants bleus, rajuste son tablier vert (very bof l'accumulation de couleurs, ça fait un peu "je place une couleur pour chaque truc ... mais le brun, bleu et vert, ça ne fait aucune figure de style particulière ni aucun symbole. Donc aucun intérêt) et avance avec précaution, ses pieds chaussés de bottes à carreaux. Elle va cueillir ses haricots verts. Un puis deux, puis trois… (à ce rythme ... on est pas couché) La récolte est fructueuse comme toujours.
A gauche de la fontaine, se trouve un pré. Non, des prés. Dans le premier, une ânesse et son ânon. Ce dernier qui est si mignon, avec ses petites oreilles poilues ! Lui et sa maman, sont accompagnés par une jolie petite jument pie-alezane. Elle broute paisiblement l’herbe grasse.
Dans le second pré, mitoyen au premier, on trouve des chèvres, naines ou pas, de toutes les couleurs. Sur une petite pancarte est inscrit leurs noms.
Iris. La blanche avec les pattes marron. La rigolote, celle qui essaie toujours de faire jouer les autres avec elle.
Violette. La brune avec le bout de queue blanc, qui galope comme une folle là-bas.
Mignonne, la petite noire distraite qui regarde pensivement le ciel où volent des oiseaux blancs.
Printanière. La grande grise. L’aînée, la guide.
Et en haut, sur une petite colline qui surplombe ce paysage, une maison. Une grande maison blanche aux volets mauves. Cette maison, qui supporte une grande avancée au dessus d’une piscine bleu translucide. Sur l’avancée une dame. Une belle dame aux cheveux blonds cendrés, qui tient fermement la balustrade en pierre râpeuse. Sa robe blanche flotte dans le vent. Elle est pied nus. »

Je m’éveille en sursaut en attendant mon réveil sonner. Et oui ça n’était qu’un rêve. Un magnifique rêve où je me sentais à l’aise, mais un rêve quand même. Je me lève en songeant que, après tout, peut être qu’un jour ce sera moi la belle dame ?

Appréciation linguistique:
Un style qui mélange simplicité et complication. Un mauvais mélange ... parce que soit tu joues sur cette simplicité et tu ne perds pas l'auteur, soit tu cherches le raffinement et le lecteur est conscient de cette recherche.
Le mélange des deux déboussole.
Sinon, une qualité très appréciable néanmoins. Certaines phrases sont bien construites, d'autres un peu plus maladroites certes, mais un ensemble tout à fait correct.
Veille donc à opter soit pour un style simple, soit pour un style compliqué. Mais pas de mélange des deux, ou alors il faut faire ça avec un très bon coup de plume.

Appréciation de l'histoire:
Le coup classique du réveil n'est peut être pas le plus original en soit, bien que je ne m'y attendais pas. A dire vrai, jusqu'au dernier paragraphe, je me demandais quel était l'utilité de ce texte.
Après coup, j'aurais plusieurs choses à revoir. Là tu as fait un contemplation très ... évasive de tout. C'est pas un mal ... mais c'est trop large. Si tu voulais vraiment montrer le bonheur d'être cette femme, il fallait approfondir ce sujet, rentrer dans sa tête et vivre des émotions. Choses que je n'ai pas perçues et qui n'est resté qu'une vaste description d'un tableau, sans analyse.
L'idée est bonne; le développement peut être pas assez judicieux.

Mais il ne faut pas dire, ton texte est bon. Il faut juste l'améliorer .

Un petit texte mignon qui fait sourire.
Naïf . J'aime bien .

Pâco ~> Merci pour cette correction approfondie ^^ Par contre je ne vois pas où tu remarque deux style opposés ? Oo Et puis pour le fait que l'histoire soit évasive, je ne dirait pas que je suis contente que tu me dises ça mais presque xD En fait c'est un rêve, je voulais que ça reste brumeux =D

Wildy ~> Merci =D

Aedy ~> Faut d'innatention ^^

Herbe Folle a écrit:

Pâco ~> Merci pour cette correction approfondie ^^ Par contre je ne vois pas où tu remarque deux style opposés ? Oo Et puis pour le fait que l'histoire soit évasive, je ne dirait pas que je suis contente que tu me dises ça mais presque xD En fait c'est un rêve, je voulais que ça reste brumeux =D

Ah ?
Mais c'est peut être pas le évasif que tu voudrais je pense.
C'est le évasif embourbant, pas le évasif qui plane au-dessus de plein de choses ^^.

Et puis par deux styles opposés, c'est que tu commences par des tournures alambiquées et termine sur des trucs un peu plus "scolaire". Mais bon, c'est que tu fais travailler ta plume et au bout d'un certain temps, tu sauras jongler avec les deux avec brio .

D'accord merci ^^

Moi non plus, vois pas deux style O.ô

Désolé du Flood mais ...
OH MY GOD HERBICHOUNINOU TON AVATAR EST MAGNIFIQUE !
Où t'as trouvé une telle beauté ?!

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