La dernière lettre

Voici un mois que j'ai été arrêté avec mes camarades dans la nuit du 4 février lors d'une réunion clandestine. Ma vie a complètement changé. Ici, en prison , tout est lugubre et sale. Ma cellule ne mesure que quelques mètres, assez pour pouvoir respirer , la nourriture, est dégoutante. J'ai subi beaucoup d'interrogatoires, des humiliations. Mais j'ai tenu bon.
Hier, le verdict est tombé. J'ai été reconnu comme résistant et condamné à mort à la suite du jugement. Mon exécution, prévue dans deux jours sue la place du marché où je serai fusillé.
Ne soyez pas tristes. Je suis entré dans la Résistance pour aider la France, à délivrer mon pays des Allemands.
Je n'ai pas de regrets car j'ai été au bout de mon engagement et ce au risque de perdre la vie.
J'espère que ma mort n'aura pas été inutile. Je souhaite que vous devenez à votre tour des résistants pour prolonger mon action. Car c'est tous ensemble que nous gagnerons notre combat pour redevenir ce pays libre . Il faut défendre notre patrie et nos valeurs de la République .
Je ne vous abondonne pas et je crois en vous. Je vous aime de tout coeur . Je dédie ma vie à vous , ma famille et à la France, ma patrie. Je suis fier de mon pays et je garde l'espoir que la France redevienne le pays que j'ai aimé .

Bisous à tous .