La tête dans les nuages

Voici ma "nouvelle" la plus récente..

Son seul désir : devenir pilote.
Toute petite déjà, les avions la fascinaient. Elle assemblait des maquettes, dessinait des courbes élancées. Imaginait chaque soir se trouver dans cette machine qui la porterait plus haut que les oiseaux, là où le silence l’envelopperait comme un confortable duvet.
Malheureusement, à quatorze ans, une voiture heurta ma grand-mère, et les dommages irréversibles causés à sa tête et à sa vision réduisirent à néant le rêve de sa vie. Tout à coup, son corps s’opposa à sa volonté.
Elle lutta avec force. Contre l’obstacle, contre le désespoir. A seize ans, elle décida de se faire sa place coûte que coûte dans le ciel. Elle ne pouvait pas voler ? Elle serait donc le guide et l’ange gardien de ces fragiles oiseaux mécaniques. Ma grand-mère se consacra corps et âme à ses études avec le soutien inconditionnel de ses amis et de sa famille. Elle obtint son baccalauréat scientifique avec mention, et suite à deux rudes années passées dans les classes préparatoires de mathématiques, entra à l’Ecole Nationale d’Aviation Civile.
Sa vie changea : elle vivait pour sa passion. Peu importaient les regards des hommes qui dominaient ce nouveau monde, le stress dû aux lourdes responsabilités. Ma grand-mère était vouée à devenir contrôleur aérien. Sa ténacité et sa lucidité lui permirent de surmonter les difficultés, la fatigue qui pesaient sur elle comme des pierres. Elle remonta marche par marche le chemin des nuages, tombant parfois, se relevant toujours, indifférente aux quolibets et aux tentatives de déstabilisation de ses adversaires.
Elle sortit diplômée de l’école, ses compétences en anglais lui permirent d’exercer son métier en Angleterre, après avoir suivi plusieurs formations complémentaires. Elle voulait parvenir au sommet de la Tour de contrôle. Lorsqu’on lui apprit qu’elle pourrait piloter sa propre équipe, ma grand-mère sut qu’elle avait atteint son objectif.
Depuis sa mort dans un accident d’avion, à l’apothéose de sa carrière, son histoire se transmet dans la famille. Son courage et son ambition sont gravés dans nos mémoires comme des modèles précieux.

C'est pas mal du tout, un peu court peut-être. Ca mériterait d'être un peu plus détaillé, mais sinon, j'ai bien aimé. J'ai eu un petit bug à ce moment là : "Malheureusement, à quatorze ans, une voiture heurta ma grand-mère, et les dommages irréversibles causés à sa tête et à sa vision réduisirent à néant le rêve de sa vie. " , juste le temps de comprendre que si le narrauter, c'est "je", le personnage principal, c'est sa grand-mère (je n'ai pas l'habitude, ceci explique sans doute cela). Donc voilà, j'ai bien aimé, peut-être la première phrase pourrait elle être améliorée? Quoique. Voilà. Je ne vois pas quoi dire d'autre, désolée.

Merci d'avoir répondu
Oui, je pensais la rendre peut-être un peu plus longue, mais c'étais pour un concours qui demandait 350 mots maximum.. Et j'écris souvent de manière à ce que le personnage principal soit un peu vague, est-ce très gênant quand on le lis? Car moi je ne m'en rends pas vraiment compte ^^

Là ça ne m'a pas gêné, peut-être dans d'autres nouvelles ça m'aurait gêné, mais pas ici. ^^

d'accord, merci d'avoir donné ton avis en tout cas

Merci beaucoup pour tout ces conseils, je vais tenter de le retravailler un peu