L'ombre d'un doute

Essai de nouvelle fantastique qui me trottait dans la tête... Peut sûrement être améliorer, mais je crois que je l'aime bien comme ça. ^^


Le froid frappa Olivier de plein fouet à l’instant même où il sortait de la maison. Il serait bien resté à l’intérieur, au chaud, ça, oui ! Mais sa mère tenait absolument à ce qu’il aille à ses leçons de piano, à toutes ses leçons, il ne devait en manquer aucune. Il frotta ses mains l’une contre l’autre, dans une tentative pour se réchauffer, mais voyant bien qu’elle était vaine, il les enfonça dans ses poches et se mit à marcher d’un pas vif. Il n’aimait pas trop les leçons de piano, parce que le soir, en hiver, il faisait nuit au moment de rentrer, et Olivier n’était pas rassuré.
Il passa devant le grand chêne et arriva au 50, rue de la Lavanderie. Il toqua doucement, sachant que de toute façon ce n’était pas nécessaire : il avait vu, à travers le rideau peu épais, le visage de son professeur qui l’attendait. Quelques secondes plus tard, la porte s’ouvrit devant une vieille femme aux chevaux blancs tirés en un chignon bien serré. Elle l’invita à entrer, et il ne se fit pas prier, content de pouvoir se mettre enfin au chaud.

« Au revoir, Mme Valles, à vendredi prochain ! »
L’air était toujours glacé, et la nuit était tombée. Olivier ne souhaitait plus qu’une chose, se rouler en boule sous sa couette. Pourquoi sa mère ne venait-elle pas le chercher en voiture, si elle tenait tant que ça à ce qu’il rentre à pas d’heure à cause de sa leçon de piano ?
Olivier marchait le plus rapidement possible, mais pas trop vite non plus, il trouvait que marcher trop vite donnait l’air coupable. Sa mère était du même avis, et ça valait aussi pour la course. On ne coure pas dans la rue, à moins d’avoir quelque chose à fuir. Or Olivier ne voulait rien fuir, il voulait juste rentrer chez lui. Alors il marchait vite. Il voyait son ombre le doubler, puis le laisser passer devant elle, puis de nouveau le doubler, encore et encore, à chaque fois qu’il passait devant un lampadaire. Ca l’amusait un peu, il avait l’impression qu’il n’était plus seul, que son ombre marchait à côté de lui, qu’elle veillait sur lui. C’était idiot, évidemment.

Au bout d’un moment, Olivier cru entendre un bruit de pas derrière lui. Cela ne l’inquiétait pas trop au début, c’était bien normal qu’il y ai d’autres gens dans la rue, il n’était pas tout seul. Mais petit à petit, alors qu’il tournait aux coins de rues et d’avenues et que les pas le suivaient toujours, il commença à paniquer. Il se retourna, mais ne vit personne. Cela le rassura, car il n’entendait plus le bruit, la personne avait dû tourner ou rentrer dans une maison. Il ne remarqua même pas qu’il longeait une route où il n’y avait ni maison, ni rue adjacente.

C’était comme ça pour rentrer chez lui : il devait passer de la ville à la campagne, puis de la campagne à la ville. Il n’aimait pas du tout le petit bout de route campagnarde qu’il devait longer, car il n’y avait pas d’autre lumière que celle de la lune et des phares des voitures, qui allaient très vite. Mais heureusement, ce bout de chemin ne durait pas longtemps, et bientôt il retrouvait la clarté des lampadaires de ville, la sûreté des trottoirs, et bientôt, la chaleur de sa maison.

Alors que son ombre repassait encore une fois devant lui, il la vit lui adresser un clin d’œil. Il aurait pu s’arrêter de stupeur, pousser un cri, s’enfuir à toutes jambes. Mais il ne fit rien, la peur et la surprise ne voulaient se manifester, comme si elles ne voulaient pas, elle non plus, sortir. Son ombre repassa derrière lui, mais sur ses rétines était gravé ce clin d’œil étrange. C’était idiot, les ombres n’ont pas d’yeux.

Pas mal. Il y a quelques petites maladresses ou fautes de frappe rien de bien méchant ^^ Je n'accroche pas mais je continuerais à lire par pur curiosité

C'est fini... --"
Peut-être que je devrais rallonger.... --"
Tu peux me dire où sont les fautes de frappe s'il te plaît? Il ne me semblait pas en avoir laissé...

"On ne coure"

Humm... alors il va falloir modifier des trucs Snoopy ^^ Parce que là vraiment on ne voit pas du tout que c'est la fin u__u

En fait à la base je m'attendais à un récit ^^ Donc j'étais parti du principe qu'on aurait une explication =D

c'est pas mal, le truc qui m'a génée c'est le manque de précision sur la leçon de piano, c'est pas le grand sujet de la nouvelle mais j'aurai bien vu un truc du style "Pourquoi devait-il s'épuiser à plaquer des gammes sur le clavier, au lieu d'être dans ses draps ?"
Enfin, un truc qui montre la présence de la leçon, pas de "vide".

EDIT: j'adore le titre...

Moi aussi j'adore le tire. J'aime beaucoup la nouvelle, mais je trouve que tu pourrais la développer, la retravailler pour lui donner du style, un peu plus de consistance et d'attrait parce qu'elle est sympa mais naïve, un brin banale, et aussi, peut-être la poursuivre... C'est vrai que je n'ai pas compris, comme Herbou, que c'était la fin Sinon agréable et léger à lire, comme d'hab , mis-à part, mais je me répète, le manque d'originalité qui fait qu'on a un peu de mal à accrocher

Merci à toutes pour vos lectures et commentaires. ^^
L'idée que j'avais au départ était il me semble plus longue, mais finalement, ça ne me plaisait pas. Je vais essayer de rallonger, même si je ne vois pas très bien pour le moment quoi rajouter. Pour la leçon de piano, je voulais faire une phrase dessus mais je n'ai pas réussi à la caser, elle n'allait pas avec l'enchaînement du reste.
Et pour la fin... A vrai dire au début je m'imaginais cette nouvelle comme un film et non comme une nouvelle à proprement parler, ce qui est très nouveau pour moi, en général quand je fais quelque chose ce sont des mots qui me viennent à l'esprit et pas des images. A la fin j'imaginais que l'ombre lui faisait un clin d'oeil puis lui adressait un sourire carnassier, comme celui qu'a le prédateur avant de fondre sur sa proie. C'était ce qui était prévu au départ. Mais pendant l'écriture du "C'était idiot, évidemment", j'ai eu envie de finir sur cette phrase, un "c'était idiot..." pour rendre la frontière entre le réel et le surnaturel plus floue. Enfin bon. Je ne vois pas comment j'aurais pu la finir autrement, et je n'arrive pas à imaginer de suite, elles me semblent toutes idiotes, de trop.

Alors je pense qu'il faudrait que tu ménages plus le suspens quand Olivier rentre chez lui. Que tu décrives à fond ses sentiments, ses peurs...

Oui, bonne idée Herbou. Après Snoopychou, si tu veux faire autre chose et que tu ne vois vraiment pas, il faudrait peut-être que tu la laisse de côté un petit bout de temps pour y revenir à esprit reposé

Bon j'ai modifié pour la répétition de la fin. C'est mieux? Le reste je verrai.

Ah, désolée Snoupinette mais moi non plus j'avais pas vu que c'était la fin . ça manque peut-être de contenu tout ça, non ? Trop court, pas de chute, peut-être faudrait davantage étoffer ? On ne compren pas vraiment ce qui se passe. au final, le clin d'oeil, on sait pas ce que c'est.

qu’il y ait d’autres gens
Quelques maladresses de style. (répétition des "à" à la 2e (je crois) phrase)

Bon jeu de mot au niveau du titre, en tout cas.

^^ J'ai toujors du mal à trouver mes titres, contente que celui ci soit bien. =D Oui je crois que je vois ce que vous voulez dire, je vais essayer de rallonger.