Promesse.

Premier texte exposé, petit essai, grande espérance...

Les gouttes d’eau tombaient les unes après les autres sur les pavés de la rue. Elles perlaient sur les feuilles des arbres, roulaient jusqu’à s’écraser au sol. Le bruit incessant de la pluie raisonnait dans la rue vide. Ce bruit interminable et morose. Il regardait ces mêmes gouttes couler le long de la vitre sale, le regard dans le vague. Et attendait. Il était seul avec le téléphone. L’attente était le plus difficile. Surtout que le temps joue souvent avec la patience .Le temps, qui donne un sens à notre vie, ce même temps régulier qui pourtant semble s’éterniser rapidement lorsqu’on ne le voit pas passer, et au contraire s’allonger toujours plus lorsqu’on le guette. Chaque seconde est alors un supplice. Lui le supportait depuis longtemps, mais jamais il ne l’avait sentit autant que maintenant. Au fond, la vie ne se compte pas en année, mais en seconde. Ce n’est qu’un ensemble de secondes qui accélèrent pour que notre mort arrive bientôt. Et alors le temps s’arrêtera pour nous. Mais continuera pour d’autre. Peut-être avons-nous chacun notre temps propre, qui s’arrête lors de notre mort. Bientôt la douleur le déchirera et il le savait. La pluie se fit plus insistante et l’orage éclata. Un éclair zébra le ciel presque bleu. Une lumière éclaira la sombre rue un court instant. Le vent fit dévier la pluie à présent battante. Il frissonna et répondit au téléphone avec appréhension. Puis ce fut le vide. Vide complet. Il ne voyait rien, ne désirant rien d’autre que disparaître. Morte. Le temps s’était arrêté pour elle, son Amour à présent perdue. Mais il ne ressentait rien. Le vide. Pourquoi ? Etait-il mort lui aussi ? La mort, où le temps s’immobilisait pour toujours, était-elle un vide infini ? Car c’était cela, il nageait dans le vide. Il observa un instant encore la vitre avant de l’ouvrir. Il sortit tout de suite après, sans prendre la peine de s’habiller convenablement (il était en manche courtes) et se planta en plein milieu de la rue, en pleine tempête. A présent, il hurlait. Tout. Son désespoir, sa douleur, son infini chagrin. Il criait au ciel, priant pour que celui-ci lui réponde, le rassure, lui dise que tout cela n’était qu’un rêve. Mais ce dernier ne fit que redoubler de violence dans son orage. Frustré, impuissant, il se laissa choir sur les pavés. L’eau s’infiltrait dans ses vêtements, mais n’en avait cure. Il ne voulait penser à rien, se laisser sombrer dans l’oubli. Quelque instants après, ou quelque heures, il n’en savait rien, une main douce le força à se relever. Il regarda le visage empreint de compassion de la jeune femme qui l’aidait. C’était sa sœur. Et elle, quand partirait-elle pour toujours ? Affaiblit, il se laissa conduire chez lui. Et déversa un flot de larmes, de sentiments sur l’épaule que lui offrait sa sœur. Et se fit une promesse. Il la rejoindrait. Bientôt.



Voilà, c'est tout... Merci.

Je viens de m'apercevoir que "l'eau s'infiltrait dans ses vêtements, mais n'en n'avait cure" ça ne veut rien dire... "L'eau s'infiltrait dans ses vêtements, mais il n'en n'avait cure".

Bon, voyons voir... c'est pas trop mal, mais à retravailler. Tout d'abord, je pense que tu devrais plus détailler, pour donner plus d'attrait, plus de relief et de consistance à ton texte. Ensuite, une petite incohérence : tu parles d'un éclair dans le ciel presque bleu alors qu'il y a un orage et dans ses cas là, le ciel est plutôt noir, et en plus tu évoques juste après un rue sombre, donc ça ne colle pas trop. Ensuite, je trouve que ton texte manque d'originalité, il est banal, on accroche pas. C'est un texte à sujet sensible, tu devrais essayer de mettre plus de sentiments et d'émotion dans ton texte, pour qu'on se mette à la place de ton personnage et qu'on ressente ton texte, tu comprends ? Peut-être aussi que le passage où tu décris le temps est trop long. Il est intéressant, car tu fais des rélfections, mais ce n'est pas leur plasse. Met plutôt les pensées du personnage, ça t'aidera sans doute à le faire ressortir pour qu'on le sente plus. Ensuite, décris un peu plus, le texte file trop vite, alors que tu parles du temps qui ici passe pour une éternité. Ensuite, peut-être que tu n'as pas choisi le bon temps et/ou la bonne personne. Essaye de le faire au présent, ça donnera plus de présence à ton récit, et pourquoi pas raconter à la première personne pour pouvoir comprendre les pensées du personnage et ce qu'il ressent. Je trouve aussi ta ponctuation un brin hésitante, elle n'est pas partout bien placée. Les phrases courtes et nominales peuvent faire bon effet, mais il faut bien les placer, et c'est difficile. Fait attention à ne pas faire de phrase trop courte là où il n'en faut pas, ça enlève de la consistance à ton texte. Voilà, retravaille ton texte, relie-toi, et quand tu te relis, essaye de prendre du recule par rapport àton texte, pour juger par toi même en premier lieux ce qui va et ce qui ne va pas.

Clique sur le bouton "Edit" et comme ça tu pourras modifier ton texte =D

Alors, alors... Comme l'a dit Cab' ce texte est a retravaillé. Le début surtout en fait. Les phrase courte comme ça...bof. Ca donne un effet trop saccadé, du coup on accroche pas alors qu'au contraire c'est au début qu'il faut captivé le lecteur ^^

"Bientôt la douleur le déchirera et il le savait"

Je pense que c'est mieux comme ça : " Bientôt la douleur la déchirera, il le sait."

Voila à toi de voir.
Tu peux aussi plonger plus en profondeur dans ton personnage pour qu'on s'attache à lui et souffre en même temps que lui.

Je sais que tu peux faire mieux =D

Au fait Fraisy (tu permet que je t'appelle comme ça ?), il faut que tu ailles inscrire ton texte dans l'annuaire !

Merci pour vos conseils!!! Je vais revoir mon texte. Tu peux m'appeller Fraisy, il n'y a pas de problème Cabélyst. Au fait, tu pourrais me dire où est la ponctuation hésitante s'il te plait? Je ne la vois pas...

Je l'ai retravaillé... Voyons voir.


Les gouttes d’eau tombent les unes après les autres sur les pavés de la rue. Elles perlent sur les feuilles des arbres, roulent jusqu’à s’écraser au sol. Le bruit incessant de la pluie raisonne dans la rue vide. Ce bruit est vraiment interminable et morose. Je regarde ces mêmes gouttes couler le long de la vitre sale, le regard dans le vague. Et j’attends, je suis seul avec le téléphone. Je me rassure, me dit que l’attente est juste une étape à passer. Je me mens tout seul. Le temps joue souvent avec la patience, pensais-je, anxieux. Le temps, qui donne un sens à notre vie, ce même temps régulier qui pourtant semble s’éterniser rapidement lorsqu’on ne le voit pas passer, et au contraire s’allonger toujours plus lorsqu’on le guette. Je le supporte depuis longtemps, mais jamais je ne l’ai senti autant que maintenant. Je gémis malgré moi. Au fond, la vie ne se compte pas en année, mais en seconde. Ce n’est qu’un ensemble de secondes qui accélèrent pour que notre mort arrive bientôt. Peut-être avons-nous chacun notre temps propre, qui s’arrête lors de notre mort. Bientôt la douleur la déchirera et je le sais. Pire, je n’y peux rien. La pluie se fit plus insistante et l’orage éclate pour de bon. Un éclair zébra le ciel d’un noir d’encre. La sombre rue est alors éclairée un court instant. Le vent fait dévier la pluie à présent battante. Je frissonne, m’agite et réponds au téléphone avec appréhension. La peur me taraude de toute part. J’ai des sueurs froides, tout n’est que confusion. Et ensuite au contraire, la lucidité. Mais je ne vois rien, ne désirant rien d’autre que disparaître. Ainsi le temps s’est arrêté pour elle, mon Amour à présent perdue. Mais je ne ressentais rien. Le vide. Pourquoi ? Etais-je mort moi aussi ? J’observe un instant encore la vitre avant de l’ouvrir. Je sors tout de suite après, sans prendre la peine de m’habiller convenablement, quelle importance de toute façon et me plante en plein milieu de la rue, en pleine tempête. A présent, je hurle. Tout : mon désespoir, ma douleur, mon infini chagrin. Je crie au ciel, priant pour que celui-ci me réponde, me rassure, me dise que tout cela n’est qu’un rêve. Je ne peux m’en empêcher. Mais l’orage ne fit que redoubler de violence. Frustré, impuissant et déchiré, je me laisse choir sur les pavés. L’eau s’infiltre dans mes vêtements, mais je m’en fiche. Le fluide est même un réconfort. Une voiture passe près de moi. Je ne veux penser à rien, me laisser sombrer dans l’oubli. Je reste ainsi jusqu’à l’aube. La pluie se calme, un hésitant soleil prend la relève. Quelque passants m’observent, curieux, mais ils finissent par me contourner. Je ne peux plus bougé. Je suis ankylosé. Je note les ombres des arbres, la fraîcheur du matin. La vie peut-elle continuer après cela ? Quelque instants après, ou quelque heures, je n’en sais rien, une main douce me forçe à me relever. Je regarde avec indifférence le visage empreint de compassion de la jeune femme qui m’aide. Ma sœur. Et elle, quand partirait-elle pour toujours ? Je refuse de bouger. La colère ne me laisse rien contrôler. J’en veux au monde entier. Je veux la mort. Je me fis une promesse : je la rejoindrais par n'importe quels moyens. Bientôt.


J'ai mis le texte au présent, j'ai essayé de le rendre plus consistant, et réglé les incohérences.

J’attends, je suis seul avec le téléphone.

Mon angoisse est palpable et je gémis malgré moi.

Un éclair zèbre le ciel …

Je frissonne, m’agite et réponds au téléphone avec appréhension.

Tu n’as pas dis qu’il avait sonné =D

J’ai des sueurs froides, tout n’est que confusion.

Tout : mon désespoir, ma douleur, mon infini chagrin.


Voila j'ai corrigé quelques phrases, qui je trouve "cassait" le texte. Pour la fin je préférais l'ancienne version avec le "Bientôt".
Humm..sinon je pense qu'il faut te relire parce que beaucoup de verbe ne son pas au présent et ça fait bizarre =D
Aussi vraiment je sais que tu peux plus décrire les sentiments de ton perso surtout qu'avec le "Je" c'est plus facile.

Au fait : c'est déjà beaucoup mieux =D

Merci.

Si je ne dis pas que le téléphone n'a pas sonné, ça fait bizarre? Je trouve que ça donne un petit effet...non?

Oui, beaucoup mieux, tu vois, tu n'as pas eu besoin que je te dise pour la ponctuation. Quelques petits truc quand même, il reste quelques verbes au passé simple perdus dans ceux au présent, donc fait attention à ça. Ensuite, le "quelle importance", les paranthèses ne sont pas nécessaires, mais juste une virgule avant. Ensuite, tu pourrais mettre Ma soeur au lieu de "c'est ma soeur", ça donnerai un effet soupir las qui rendrait pas mal, je pense. ah oui, à un moment, tu dis "Mon angoisse est palpable." Cette phrase n'a pas sa place, il ne peut pas le savoir puisque qu'il n'est pas extérieur aux émotions du personnage, tu comprends ?
Au fait, tu peux aussi utiliser un de mes diminutifs ! Tu as le choix entre Cab' , Caby, Cabou... ou alors tu peux trouver autre chose ! ^^

Que penses tu de Cababette??? MDR je blague, je pensais plus à Cabichou... Je débloque!!! Cab', ça me va.
Merci!

J'ai réedité mon texte retravaillé ( le dernier quoi...). Y a t il d'autre verbes à changés???

Cababette... argh... je vais faire un infarctus...et cabichou, ça fait caniche... :S En fait, contente toi de ceux que j'ai proposé !
Je ne vois pas d'autre chose à changer, après, le progrès viendra dans tes autres textes !

OK de toute façon j'ai presque fini mon nouveau texte!!!Je le mettrais bientôt sur le site ^^Je vais essayer d'appliquer les conseils sur celui-ci. On verra bien...

J'ai hâte de le lire !