De l'encre dans les veines
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De l'encre dans les veines

Une plume au bout des doigts, un monde derrière la tête...
 
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 Conte philosophique: Blanc comme la laine d'un mouton

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dadadele
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dadadele


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MessageSujet: Conte philosophique: Blanc comme la laine d'un mouton   Conte philosophique: Blanc comme la laine d'un mouton EmptyMer 1 Avr - 15:31

Dans le cadre de mon cours de français, je dois rédiger un conte philosophique. Bref, j'aimerais bien votre avis. Mais ceci n'est pas la version finale ! C'est le 1er jet (par exemple, le 1er chap doit être réécrit en grande partie car pas de réel questionnement ni d'ironie). Et le texte n'est pas fini. Mais je poste déjà ^^" (ok c'est con je le reconnais, donc c'est préférable d'attendre...faites comme vous voulez ^^")
EDIT 2 : texte finale
Blanche comme la laine d'un mouton

Double jeu

Ses yeux noirs soumis étaient soulignés par son teint d'une blancheur cadavéri¬que. Ses cheveux foncés étaient longs et lui arrivaient jusqu'au bas du dos et sem¬blaient ne jamais avoir été coiffés. Elle fixait intensément le sol blanchâtre. Elle s'abaissa pour le toucher. Il était glacé, comme toujours. Elle se releva et respira une bonne fois l'air de son île natale. Elle aimait son petit pays. Elle regarda la mer s'étendre devant elle. Quelques blocs de glace flottaient sur l'eau froide. Un homme très semblable à elle s'approcha.
- L'étranger a dit que d'où il venait il y avait mille merveilles.
- Je sais, maître. Répondit-elle simplement, poliment.
- Vas-tu y aller, Kana ? Tu te rappelles de tout ce qu'il t'a enseigné ? Ses lan¬gues, ses mœurs et coutumes, sa vie d'avant, le trajet, tout. Te souviendras-tu de chaque détail quand tu y seras ? questionna le jeune homme.
- Oui, maître.
Il partit, la laissant seule face à cette mer agitée. Elle regardait cette grande éten¬due d'eau salée. Son peuple avait longtemps cru être le seul dans ce monde, mais il s'était trompé. Quelques semaines plus tôt, cet homme basané avait débar¬qué. Ils avaient été méfiants, dans un premier temps, et puis au fur et à mesure, il était devenu l'un des leurs. Il leur avait appris plein de choses, et ses paroles avaient fait rêver son chef. Kana avait saisi rapidement l'attrait que ces contrées for¬midables pouvaient exercer sur lui. Sans hésiter, elle s'était agenouillée à ses pieds et l'avait supplié de lui donner son accord pour partir. Elle était esclave depuis sa nais¬sance, et servir son maître était sa passion. D'ailleurs, elle faisait souvent des excès de zèle. Etant toujours sérieuse lors des travaux, elle faisait ce qu'il fallait, voire plus mais pas toujours mieux…
L'étranger était mort la veille, et chacun était peiné de cette disparition. Il devait faire trop froid pour lui. Kana maîtrisait parfaitement les deux langues qu'il lui avait enseignées, à savoir le français et l'albanais.
Elle prépara ses bagages, acheva la construction de son bateau, fit quelques adieux larmoyants, et quitta son foyer.
Elle monta sur son petit bateau et après plus d'une heure l'île disparut de l'hori¬zon. L'albanais leur avait expliqué que le monde était très grand et qu'il était dange¬reux de partir et quitter leurs régions nordiques, mais Kana risquerait la mort pour servir son maître. Les nuits furent agitées de remous désagréables, la terrorisant et l'empêchant de dormir, les jours furent désespérants avec de l'eau à perte de vue. Elle avait pris le plus de nourriture possible, mais ses stocks s'épuisaient. Elle priait tous ses dieux.

Le soleil se couchait comme ses espoirs disparaissaient… Pourtant, ce fut durant cette nuit où elle avait perdu la foi, qu'elle toucha le sol. La secousse la sortit de sa som¬nolence, la fatigue avait eu raison des remous. Elle sortit de son embarcation. Elle toucha le sol, il était tiède, jaune, sablonneux. Elle exprima sa joie en sautant et criant. Ses excès de bonheur avertirent un jeune belge qui se baladait par là. Il n'était pas comme l'étranger, l'albanais. Il avait le teint plus clair mais celui-ci était encore loin de la couleur fantomatique de Kana. Il s'approcha et la dévisagea, ainsi que son embarcation.
- Je m'appelle Kana, dit elle à l'intéressé, une phrase apprise par cœur il y a de cela quelques jours.
Il ne répondit pas tout de suite. Mais après quelques minutes d'un silence lourd, il prononça son nom : Pieter.
Il la détailla et devant son air effrayé, il prit pitié et lui proposa de venir avec lui. Il l'emmena près d'un groupe d'amis sur la plage Belge. Leur conversation était futile mais rassurante pour l'étrangère, elle se sentait bien, moins apeurée qu'avant. D'autres jeunes débarquèrent et s'installèrent juste à côté d'eux. Il y eut des échanges de regards véhéments et puis cela éclata. On n'aurait su dire qui avait commencé les hostilités. Les deux groupes s'insultèrent dans leur langue maternelle. Pieter quitta la plage et la violence accompagné de Kana. Plus loin sur le chemin, il expliqua :
- C'était juste des flamands et on était juste des wallons…Quelques cris sans conséquence rassura-t-il.
Plus loin, les deux individus croisèrent un nouveau groupe de ces personnes parlant une langue incompréhensible aux oreilles de Kana. Étonnamment, Pieter parla parfaitement leur langue et s'intégra. Il dut s'absenter deux minutes. Kana, qui n'avait jusque là rien dit, demanda le plus poliment du monde :
- Pourquoi ne l'insultez-vous pas ?
Ils ne comprirent pas, mais la regardèrent avec suspicion. Quand Pieter revint elle reposa sa question.
- Je suis de sang-mêlé. Ma place est nulle part et partout, donc je m'adapte.
Son visage se crispa comme si elle se concentrait intensément. Elle ne saisissait pas toutes ces guerres. Dans son monde, les rivalités n'existaient pas.
Elle décida d'abandonner Pieter. Pour elle, il n'était qu'un hypocrite, incapable de choisir. Un petit menteur, il n'était pas fréquentable.

Dans le cercueil bleu

Elle quitta la plage, le nord pour entrer plus profondément dans le continent. Elle passa devant des villes telles que Bruges, Anvers et arriva finalement dans une grande métropole. Sa peau nacrée était découverte aux épaules et aux bras : elle avait chaud. Dans son pays il faisait toujours glacial, et ici il faisait un temps estival. Pourtant, les autres personnes qu'elle voyait étaient emmitouflées sous des tonnes de vêtements. Quelques filles parlaient entre elles près d'une fontaine où un petit gar¬çon faisait pipi. Elle s'approcha.
- Qu'elle est blanche celle-là ! On dirait de la neige. Commenta une pimbêche du groupe.
- Elle doit absolument faire des UV, elle en a besoin !
Kana, vexée mais intéressée par leurs paroles, décida d'agir. Il était vrai qu'elle était beaucoup plus blanche que la normale, mais elle ne pensait pas que c'était un problème… Elle trouva un salon qui disait proposer ces fameux UV. Une jeune hô¬tesse lui présenta un banc, ou plutôt un cercueil qui était illuminé par des lumières bleuâtres où il fallait se mettre en sous vêtement. Elle s'installa et patienta. Les heures furent longues, interminables, embêtantes, tuantes. Quand elle put enfin s'extraire de son "tombeau", comme elle le surnommait, elle se regarda dans un miroir. Elle était méconnaissable. Pas bronzée, même pas brune, mais noire. Comme le chocolat. Ravie d'avoir fait ce qu'il fallait faire, elle sortit. Après s'être un peu perdue, elle retomba enfin devant la fontaine où les quelques demoiselles étaient toujours là. Elle s'appro¬cha, un grand sourire aux lèvres.
- Va-t-en la black ! hurla la pimbêche.
Kana la dévisagea. N'avait-elle pas fait ce qu'elle désirait ? Après quelques mi¬nutes de réflexion, elle dut partir ; les regards se faisaient de plus en plus noirs.



Collective marginalité

Elle avait trouvé une affichette trempée dans une flaque d'eau le matin de son quatrième jour à Bruxelles. Elle lut le papier et décida de se rendre à l'endroit indi¬qué.
Ils étaient tous rassemblés là. Cette prairie qui normalement accueillait des ovins aujourd'hui laissait place à de nombreuses personnes. Elles étaient vêtues de cou¬leurs noires avec, de ci de là, de teintes fluo. Malgré certaines différen¬ces ils formaient une sorte d'unité. A ce concert se mélangeaient les différentes sortes de gothiques, allant du gothique post-punk, historique, cyber, et d'autres types encore. C'était un groupe de marginaux comprenant, pour ce concert, plus de 6000 individus. Mais ce n'était pas la seule représentation, la chanteuse avait tellement de succès qu'elle devrait réitérer son concert dix fois au même endroit !

La scène était montée dans le creux de la vallée où les moutons ne résidaient plus, remplacés par une bande de gens hystériques à force d'attendre leur groupe favori. Tout dans le décor montrait que le concert serait de ce style particulier. Elle avançait, les yeux éberlués de voir une telle population présente. Elle arriva dans un groupe de jeunes gens qu'elle salua aimablement. Une jeune adolescente était habillée dans le genre lolita gothique, son dessus était un corset noir et elle portait une lon¬gue jupe noire avec des bas résilles qui se laissaient entrevoir par une fente. Elle prit la parole.
- Moi c'est Ovelha, je viens du Portugal. Je te présente Carnero, c'est mon Espa¬gnol d'amour. Et voici Schaf, qu'on vient de rencontrer, malheureuse¬ment il ne parle qu'allemand. A part ça, Pecora est une amie à moi, ren¬contrée à Rome à un autre concert !
- Et moi c'est Dele. Indiqua un jeune homme.
La nationalité de celui-ci n'échappa pas à Kana : c'était un Albanais. Elle connaissait cette langue. Et son nom était équivoque, en effet, ses che¬veux étaient courts bouclés. Toutes ces cultures réunies pour ce concert, la jeune étrangère se demandait ce qu'il pouvait bien s'y passer. Elle avait vaguement en¬tendu parler de musique sombre et ténébreuse. Les croix retournées ne lui avaient pas beaucoup parlé. Elle n'y connaissait rien au culte de Satan et même à la reli¬gion. Chez elle, il y avait plusieurs dieux. La foule laissa planer un instant un grand silence, cela attira son attention, et brusquement ils se déchaînèrent. Instinctivement ses mains allèrent contre ses oreilles pour adoucir le son brutal. Dans son pays, le moindre son trop violent pouvait rendre sourd un autochtone. Les gens sautillaient au rythme de la musique. Elle restait stoïque parmi cette foule agitée uniformément. Les chansons s'enchaînaient et elle ne décollait pas ses mains de ses tympans à l'amu¬sement de ses nouveaux amis.
Dans la foule, une unique personne, seule dans cette assemblée, leva un bras et quelque chose de rouge en jaillit. La masse était trop sombre et compacte pour voir de qui il s'agissait. D'autres personnes imitèrent ce geste, balançant l'objet en se balançant aussi, coupant court aux sautillements bestiaux. Leur changement de comportement déconcerta Kana mais elle ne dit mot. Ses compagnons suivirent également le mouvement, et elle put voir en détail l'objet. C'était une petite boite rectangulaire avec un capuchon d'où une lumière orangée sortait. Elle passa sa main au tra¬vers, à son étonnement elle put traverser la chose mais une brûlure la fit gémir. Elle recula vivement.
"Pourquoi ces personnes portent-elles ce drôle d'objet bouillant entre leur doigt ? Ne souffrent-ils pas de cette chaleur ?" pensa-t-elle
En quelques pas elle quitta le lieu, abasourdie de voir chaque personne tendre de ses mains suantes, cette petite lueur. Lueur bien tranchante sur leurs habits de pé¬nombres.



Le péché d'aimer des stoemp

La nordique marcha jusqu'au petit jour. La nuit, il lui était facile de cacher sa nou¬velle couleur de peau. A présent elle savait qu'elle devrait prendre garde aux regards méprisants des autres. Elle arriva à un arrêt de bus, elle monta dans le véhicule, s'installa à côté d'un homme avec un très gros ventre. Elle ne fit aucun commentaire. Il avait un visage boursouflé et le bus surchauffé ne l'aidait pas à être à son aise.
- Bonjour ! fit amicalement Kana.
Il ne répondit pas. Elle soupira et d'une voix plaintive expliqua :
- Je suis la personne la plus immaculée, blanche, qui soit. C'est le cercueil aux lumières bleues, qui a fait ça.
Il la dévisagea. Ses pensées s'affichaient sur son visage : "elle est folle". Voyant qu'elle n'avait pas été comprise, Kana se lança dans des éclaircissements.
- Ce sont les UV.
Elle ne sut savoir s'il avait vraiment compris, mais ses yeux s'illuminèrent. Et une seconde plus tard il l'entraînait en dehors du bus et appelait vraisemblablement un chauffeur. Une voiture arriva, et Kana se fit à moitié enlevée à l'intérieur. Après une petite heure de route, il l'emmena dans un restaurant. Elle n'avait fait que subir ses actions, ne s'était pas rebellée. Elle était sage.
- Bien, commença-t-il. Parle-moi un peu de ton histoire.
Dans une main il tenait entre ses gros doigts un bic tandis que l'autre "cherchait du stoemp". Enfin, il n'attrapait pas vraiment la nourriture. Non, c'était une sorte de purée dans laquelle il trempait son doigt qu'il léchait ensuite…pas très appétissant. Kana était obnubilée par cette main grasse qui enfournait sans répit cet aliment. Il était évident qu'il était friand de ce met. "Gourmand à lui en faire péter la panse !", comme il disait. Il ne devait penser qu'à ça. Son esprit était captivé par ce qu'il ingurgitait. C'en était presque malheureux. Ne pouvait-il vivre que de ça ? Il mangeait sans retenue, dévo¬rant, saccageant. Il profitait, d'ailleurs, du service tout à volonté. Comme son ventre était demandeur, il le servait en abondance. Dépassant les limites du possible. Cela en devenait écoeurant. Il nourrissait son ventre de cette offre alléchante.
- Tu es donc un témoin heureusement vivant ? Il faut absolument te faire des analyses pour découvrir tous tes problèmes. Nous sommes dans l'obligation de mettre le monde au courrant n'est-ce pas ?
Kana le regarda interloquée de son discours un peu étrange. Elle ne comprenait pas ce qu'il voulait d'elle. Que cherchait-il à faire avec ses problèmes ? Chez elle, chacun s'occupait de ses affaires et on gardait bien caché ses soucis. Il avait dit, dans la voiture, être journaliste où quelque chose du style. Un mot sans sens pour Kana. Elle sortit du restaurant en courrant, un peu effrayée par ses dents carnassières et son esprit contrôlé par …son ventre !


Dernière édition par dadadele le Ven 3 Avr - 23:15, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Conte philosophique: Blanc comme la laine d'un mouton   Conte philosophique: Blanc comme la laine d'un mouton EmptyJeu 2 Avr - 20:23

La qualité dans le nombre
Kana considéra bien vite ce pays comme différent, angoissant. Ses craintes de nuire à son monde la submergeaient. Elle devait rentrer. Elle courrait depuis un mo¬ment maintenant. Elle regarda derrière elle pour vérifier qu'on ne la poursuivait pas. Une idée lui vint. Et si elle allait directement en parler avec le maître de cet endroit inconnu ? Elle se mit en quête de le trouver. Elle consulta toutes les personnes qu'elle croisait.
- Pour l'instant le dirigeant n'est pas vraiment fixe. Mais il serait mieux que vous vous renseigniez. Lui indiqua une vieille dame.
Cette charmante femme du troisième age lui montra un grand bâtiment, portant le nom de bibliothèque. Kana y entra curieuse de savoir ce que cet établissement pou¬vait bien renfermer. Elle pénétra et il n'y avait que des étagères remplies de petits rectangles qu'on pouvait ouvrir, contenant du papier. Elle en prit quelques-uns. C'était sans doute la dedans qu'il y avait les renseignements. A l'intérieur il n'y avait que des signes. Incompréhensible. Elle se renseigna auprès d'un jeune homme tout près. Il saisit bien vite qu'elle était illettrée. Compréhensif, il entreprit de lui lire les documents. La lecture fut longue et fastidieuse à comprendre. C'était d'un compliqué ! Ce qu'il disait, par contre, était d'une simplicité rare. Il était même trop simple, facile, trop d'ailleurs. Il était si aisé de comprendre le gouvernement Belge que Kana re¬grettait presque d'avoir écouté.
D'après ce que disait le jeune homme, ils étaient plusieurs pour diriger le pays. Leur nombre était à la hauteur de leur compétence. Enfin, surtout pour la vaste éten¬due qu'il gouvernait. L'île de Kana en faisait à peine le dixième ! Ebahie par tant de personnes, elle n'osa pas aller à leur rencontre. De toute façon, il était sans doute im¬possible de parler au chef des chefs, et le temps de communiquer ses questions aux concernés, elle serait repartie.
- Pourquoi sont-ils autant ? interrogea Kana.
- Pour faire du bon travail. Répondit le jeune homme avant de prendre congé.

La fille du nord sortit de la bibliothèque et tâcha de trouver un moyen de locomo¬tion jusqu'à la mer. Elle trouva rapidement une voiture qui la conduit à un bâtiment. L'auto repartait avant qu'elle n'ait pu dire que ce n'était pas la mer. Elle entra à l'in¬térieur. Elle demanda la mer et une jeune fille au guichet lui proposa ce qu'elle dési¬rait. Elle prit le feuillet et partit vers l'endroit indiqué. Là, elle vit une sorte de long couloir sur roue. Imitant les autres, elle entra. Le couloir avançait et finalement elle arriva à la mer. Elle chercha sa petite barque qu'elle aimait tant et reprit la mer.
Le voyage, comme la première fois, fut long et éprouvant. Quand elle retrouva enfin ses côtes gelées, elle courut vers son maître. Il la reconnut sous son teint bronzé.
- Je suis si heureuse de redevenir TON esclave ! Mon maître ! gémit elle couchée devant lui.

FIN

Note :
Traduction :
Albanais : Dele = mouton
Portugais : Ovelha = mouton
Italien : Pecora = mouton
Espagnole : Carnero = mouton
Allemand : Schaf = mouton
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