Si j'en ai le courage

Une autre petite nouvelle qui ne demande que des conseils pour être améliorée...

Si j'en ai le courage

Une nuit, si j’en ai le courage, je descendrai au cimetière, je descendrai sur ta tombe. Je ne pleurerai pas, non pas car je ne serai pas triste, mais parce que cela ne sert à rien. Pleurer les morts ne les fait pas revenir. Je descendrai sur ta tombe, et je songerai à tout ce que j’aurai pu, ce que j’aurai dû faire. Je me sentirai impuissante, c’est le lot de tous les hommes. Je souffrirai, évidemment. J’imaginerai ton visage de marbre, immortalisé en une ultime souffrance. Ce sera dur, mais j’y arriverai….
Une nuit, si j’en ai le courage, je descendrai au cimetière, je descendrai sur ta tombe. Je n’aurai rien à dire, rien à faire. Je ne pourrai que me remémorer mes quelques souvenirs qui ne se sont pas encore envolés…Je songerai à mes erreurs, à mes forfaits.

Un jour, je descendrai au cimetière, je descendrai sur ta tombe. J’irai y porter des fleurs, et je croiserai des tas de personnes allant elles aussi saluer un être cher. Je dialoguerai avec toi, et ferai comme si tu pouvais m’entendre. J’irai porter des fleurs, j’irai porter des mots. Je délivrerai mon âme qui n’est pas en repos. Je ferai comme si je n’entendais pas les passants murmurer à mon passage. Je te lirai mes plus beaux écrits, te montrerai mes plus beaux dessins. Je te parlerai de ma vie. Je rattraperai le temps perdu, je me montrerai à la hauteur. J’arrêterai d’être égoïste. Un jour, j’irai, quand j’en aurai le courage…

Comment me vois-tu, d’en haut ? Penses-tu à moi, de temps en temps? A quoi occupes-tu tes journées, en haut ? Et puis, y a-t-il un « en haut » ? Peux-tu me voir ?
Es-tu fier de ta petite fille qui n’ose pas s’approcher du cimetière où tu es enterré ?

J'aime bien, mais je suis désolé je ne sait pas trop quoi dire pour t'aider.

Conditionnel mon ami...

En dehors de ça, ton texte est plûtôt banal malgré quelques phrases bien tournées. Le sujet a été vu et revu, c'est dommage que tu ne mettes pas ta plume au service d'un thème plus original. L'évolution est plutôt convenue, le rythme assez mal géré et les effets de style tombent un peu comme un cheveu dans la soupe.

Je ne sais pas ce que tu cherchais à travailler avec ce texte mais il faudrait peut-être essayer de rendre le tout un peu plus conséquent. Même si tu ne cherchais qu'à décrire une émotion, je pense que le lecteur reste insensible en raison d'une lourdeur non dissimulée liée aux répétitions -voulues!- présentes dans ton texte. Je pense qu'il y a des moyens plus subtils pour montrer qu'une personne a des idées qu'elle ressasse sans cesse dont elle n'arrive pas à se détacher. J'ai l'impression de toujours lire plus ou moins le même texte parlant toujours de la même chose, avec les mêmes mots et le même vocabulaire. A toi d'être originale! A bon entendeur...

Bonne continuation!

"Je descendrai" et tous els autres sont au futur, je en sais pas c'est le bon temps et/ou la bonne conjugaison, mais ce n'était pas du conditionnel que je voulais utiliser...

Sinon merci d'abord pour ta lecture, ensuite pour ton avis, enfin poour tes conseils.

A vrai dire je n'essayais pas vraiment de "travailler" quelque chose, plutôt d'exprimer ma "honte" (je n'arrive pas à trouver le bon mot, c'est celui qui s'en rapproche le plus) envers moi même de ne pas avoir le courage d'aller sur la tombe de mon grand-père.

J'avoue de pas trop adorer ce texte, vraiment pas retravaillé après écriture. Je vais essayer de suivre tes conseils pour la réécrire.

Ah, et merci hiola pour ta lecture. ^^

C'est étrange que ce soit un texte "véridique" car il est très surfait. T'es-tu sentie honnête envers toi-même quand tu l'as écrit? Je veux dire par là que tu as énormément stylisé un texte qui ne le méritait pas, qui aurait sûrement gagné à être plus brut, plus proche de tes émotions. Si c'était pour exprimer ta "honte" comme tu l'affirmes, ne crois-tu pas que quelque chose de plus simple aurait été plus proche de ce que tu ressens?

Pour ce qui est de la conjugaison, quand tu utilises la conjonction "si" dans le sens d'une condition, tu dois utiliser l'indicatif après et le conditionnel dans la principale. Par exemple: "Si j’en ai le courage, je descendraiS au cimetière".

Si tu comptes réécrire ce texte, il faudrait essayer de ne pas chercher la belle tournure ou la jolie rime surtout si tu essaies de purger quelque chose qui est en toi. Laisse les mots venir...

Oui, je vais faire comme ça, merci beaucoup. Au début j'ai tâtonné avec deux ou trois mots, sans but précis, puis j'ai soudain éprouvé le besoin d'écrire sur ça. Sauf que j'ai continué sur ma lancée, et voilà le résultat.

Ca ne ferai pas mieux "Si j'en avais le courage, je descendrais" ? Je trouve l'auter formulation un peu étrange ...

Je suis d'accord avec Lolilola se texte manque trop de sentiments. Il faut que dans se texte on ressente cette certaine "honte" et que il sorte un peu comme dit Onerad de l'ordinaire .Cependant l'idée a besoin d'être plus développée mais sinon se texte est pas mal .

hum le thème. Parce que c'est dur d'écrire dessus. Enfin je trouve. pour avoir tenté.
Et puis c'est moche une tombe. Drôlement moche.


walà walà, piti qui déraille. gros coup de déprime passager et temporaire =D